Une étude récente du Haut-Commissariat au Plan (HCP) a révélé que la majorité des Marocains, hommes et femmes, rejettent l’idée de l’égalité dans l’héritage entre les deux sexes. Ces résultats montrent que les mentalités évoluent lentement sur cette question sensible, malgré les débats récurrents autour des droits des femmes au Maroc.

L'égalité dans l'héritage est un sujet particulièrement controversé au Maroc, un pays où la religion et les traditions jouent encore un rôle prépondérant dans la législation. Bien que certains militent pour des réformes, la majorité de la population reste attachée aux lois actuelles basées sur la charia. Ce rejet de l'égalité dans l'héritage reflète les tensions plus larges entre modernisation des droits des femmes et respect des traditions religieuses.

Dans d’autres pays à majorité musulmane, comme la Tunisie, des réformes sur l’égalité dans l’héritage ont été proposées, mais elles se heurtent également à une forte opposition. Ces débats montrent que le changement social en matière de droits des femmes est souvent progressif et nécessite du temps.

À court terme, cette étude renforce l’idée que les réformes sur les droits des femmes doivent être accompagnées d'un travail de sensibilisation et d'éducation pour changer les mentalités. À long terme, l’avenir des droits des femmes au Maroc dépendra de l’évolution de ce type de débat public