L'hydrogène turquoise est produit par plasmolyse du méthane, un procédé qui décompose le méthane en hydrogène et en carbone solide, sans émettre de CO2. Ce procédé, qui s'aligne avec les objectifs de neutralité carbone, se distingue par son efficacité énergétique supérieure. En effet, la plasmolyse du méthane requiert beaucoup moins d'énergie que la production d'hydrogène vert, ce qui fait de l'hydrogène turquoise une option économiquement viable.

L'hydrogène turquoise s'inscrit dans une palette de solutions d'hydrogène, chacune identifiée par une couleur en fonction de son processus de production. Si le Royaume-Uni s'est positionné comme leader dans la production d'hydrogène vert, l'hydrogène turquoise offre une alternative complémentaire.

Une autre caractéristique attrayante de l'hydrogène turquoise est son coût compétitif, se rapprochant de celui de l'hydrogène gris, mais sans les émissions de CO2 associées. Cette combinaison unique d'efficacité énergétique, de faible impact environnemental et de compétitivité économique fait de l'hydrogène turquoise une proposition séduisante pour les industries et les transports.

En conclusion, alors que la recherche de solutions énergétiques durables s'intensifie, l'hydrogène turquoise émerge comme une option prometteuse. Grâce à son processus de production respectueux de l'environnement, son efficacité énergétique et sa compétitivité en termes de coûts, il pourrait jouer un rôle important dans la décarbonation de notre futur.

L’hydrogène « turquoise » a un rôle majeur à jouer pour décarboner l’industrie de l’hydrogène. Malgré l’engouement actuel pour l’électrolyse de l’eau, ce procédé est extrêmement énergivore et n’est aujourd’hui pas rentable : l’hydrogène « turquoise » a lui atteint une maturité technologique et un modèle économique d’ores et déjà soutenable.