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Tout ce qui ne permet au Pjd de se maintenir au pouvoir est antidémocratique !
Pour les Marocains, qui passent déjà en revue les différentes formations politiques en vue de la prochaine consultation électorale, la décision de la Cour Constitutionnelle 118/21 prise en date du 7 avril 2021 et publié trois jours plus tard, a clôt le débat à propos du quotient électoral.
La loi 04.21, modifiant et complétant la loi organique 27.11 relative à la Chambre des représentants, a été déclaré conforme à la loi fondamentale du royaume.
Normalement, le débat aurait, normalement, du être ainsi clôt. C’était sans compter l’attachement des barons du Pjd à leurs fauteuils ministériels.
La loi 04.21, modifiant et complétant la loi organique 27.11 relative à la Chambre des représentants, a été déclaré conforme à la loi fondamentale du royaume.
Normalement, le débat aurait, normalement, du être ainsi clôt. C’était sans compter l’attachement des barons du Pjd à leurs fauteuils ministériels.
Seul contre tous
Le sujet du quotient électoral n’a jamais suscité, en fait, grand intérêt auprès de l’opinion publique nationale, si ce n’est la curiosité suscitée par la farouche opposition du parti à la tête du gouvernement à cette modification de la législation électorale.
Les Marocains n’ont pas manqué, en effet, de relever que le Pjd nageait à contre-courant de l’ensemble de la classe politique à ce propos et que le motif de sa colère portait sur le nombre de sièges auquel il pouvait prétendre.
Pourtant, tout le monde s’accorde sur le fait que ce changement ne va pas modifier radicalement les scores des formations politiques aux élections. Certains partis vont y compter moins de députés, mais d’autres, plus petits, vont enfin pouvoir y siéger.
Une meilleure représentativité des différents courants politiques qui traversent la société, personne ne s’y oppose, sauf le Pjd.
Les Marocains n’ont pas manqué, en effet, de relever que le Pjd nageait à contre-courant de l’ensemble de la classe politique à ce propos et que le motif de sa colère portait sur le nombre de sièges auquel il pouvait prétendre.
Pourtant, tout le monde s’accorde sur le fait que ce changement ne va pas modifier radicalement les scores des formations politiques aux élections. Certains partis vont y compter moins de députés, mais d’autres, plus petits, vont enfin pouvoir y siéger.
Une meilleure représentativité des différents courants politiques qui traversent la société, personne ne s’y oppose, sauf le Pjd.
Déni des règles
Tout ce débat, somme toute normale dans une démocratie, en serait resté là, si ce n’était l’insistance des Pjdistes à continuer de qualifier le quotient électoral d’anti-démocratique. Comme le serait également, de leur point de vue, la suppression du seuil électoral.
Il se pose alors un problème assez inquiétant, celui de l’acceptation des règles du jeu par le Pjd. La confrontation politique a ses règles, gravées dans la constitution et les textes législatifs destinés à son application.
Elle a aussi un arbitre, la Cour constitutionnelle, qui veille au respect des dites règles.
Si une formation politique peut se permettre de contester aujourd’hui l’arbitre parce que sa décision ne lui convient pas, rien ne dit que demain ce seront les règles mêmes qu’elle peut remettre en question, si elles s’opposent aux ambitions de ses dirigeants.
Il se pose alors un problème assez inquiétant, celui de l’acceptation des règles du jeu par le Pjd. La confrontation politique a ses règles, gravées dans la constitution et les textes législatifs destinés à son application.
Elle a aussi un arbitre, la Cour constitutionnelle, qui veille au respect des dites règles.
Si une formation politique peut se permettre de contester aujourd’hui l’arbitre parce que sa décision ne lui convient pas, rien ne dit que demain ce seront les règles mêmes qu’elle peut remettre en question, si elles s’opposent aux ambitions de ses dirigeants.
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Pari sur l’abstentionnisme
L’addiction aux postes ministériels des dirigeants du Pjd, jointe à leur idéologie qui ne conçoit la démocratie qu’en tant qu’instrument d’accès au pouvoir, a quelque chose de terrifiant.
Les Marocains doivent prendre conscience que la démocratie est un acquis qui a besoin d’être continuellement défendu, n’étant jamais à l’abri de ceux, à l’appétit démesuré de pouvoir, qui s’imaginent que c’est Dieu lui-même qui veut qu’ils gouvernent.
Il y a également le profond mépris des Pjdistes pour les communs des citoyens, ayant la profonde conviction que l’abstentionnisme va leur ouvrir grandes les portes de la primature.
Après tout, leurs militants et sympathisants sont très disciplinés et ne manqueront pas d’aller déposer des bulletins de vote frappés du sigle de la lampe dans les urnes le jour du scrutin.
Si les Pjdistes ne respectent même plus les décisions de la Cour constitutionnelle, une participation massive des Marocains aux scrutins électoraux ne va pas manquer de leur rappeler qui dicte les règles.
Les Marocains doivent prendre conscience que la démocratie est un acquis qui a besoin d’être continuellement défendu, n’étant jamais à l’abri de ceux, à l’appétit démesuré de pouvoir, qui s’imaginent que c’est Dieu lui-même qui veut qu’ils gouvernent.
Il y a également le profond mépris des Pjdistes pour les communs des citoyens, ayant la profonde conviction que l’abstentionnisme va leur ouvrir grandes les portes de la primature.
Après tout, leurs militants et sympathisants sont très disciplinés et ne manqueront pas d’aller déposer des bulletins de vote frappés du sigle de la lampe dans les urnes le jour du scrutin.
Si les Pjdistes ne respectent même plus les décisions de la Cour constitutionnelle, une participation massive des Marocains aux scrutins électoraux ne va pas manquer de leur rappeler qui dicte les règles.