Voici les principales critiques implicites ou explicites identifiées :
Manque de transparence dans la répercussion des baisses des coûts d’achat
- L’analyse montre que les baisses des cotations internationales (CIF) ne sont pas entièrement répercutées sur les prix de cession nationaux, en particulier pour le gasoil. Par exemple :
- Pour le gasoil : La baisse des prix de cession (-0,42 DH/L) est inférieure à celle des coûts d’achat (-0,69 DH/L) et des cotations CIF (-0,68 DH/L), ce qui pourrait indiquer une rétention partielle des bénéfices par les opérateurs.
- Pour l’essence : Bien que la baisse soit plus alignée (-1,05 DH/L pour les cotations CIF et -0,72 DH/L pour les prix de cession), un écart persiste, laissant supposer que les opérateurs ne répercutent pas intégralement les baisses sur les consommateurs.
Marges commerciales relativement élevées
- Les marges brutes réalisées par les opérateurs restent relativement élevées, notamment pour l’essence (2 DH/L en moyenne, contre 1,46 DH/L pour le gasoil). Ces marges sont supérieures à celles enregistrées au 2ème trimestre 2024, malgré les tendances baissières des coûts d’achat et des cotations internationales. Cela pourrait indiquer une stratégie des entreprises visant à maintenir des niveaux de rentabilité élevés au détriment des consommateurs.
- Cette dynamique de "compensation" adoptée par les opérateurs est critiquée, car elle réduit l’impact des baisses internationales sur les prix nationaux.
Concentration du marché
- Les neuf sociétés concernées par le reporting dominent largement le marché :
- Elles représentent 84% des importations totales** de carburants.
- Elles contrôlent 81,7% des capacités de stockage et 72,5% du réseau de stations-service
- Cette concentration peut limiter la concurrence effective sur le marché, favorisant des pratiques coordonnées ou un contrôle excessif sur les prix et marges.
Faible impact des fluctuations internationales sur le marché national
- Le rapport souligne que les prix de vente à la pompe au Maroc ne sont pas directement liés aux cours du pétrole brut, mais aux cotations des produits raffinés (Platts). Cependant, il est critiqué que les baisses des cotations internationales ne se traduisent pas rapidement ni intégralement sur le marché national, ce qui limite les bénéfices pour les consommateurs.
Évolution limitée de la capacité de stockage et des infrastructures
- Bien que la capacité de stockage ait augmenté de 4,2% au 3ème trimestre 2024, elle reste insuffisante pour réduire les vulnérabilités liées aux fluctuations internationales. Les neuf sociétés concernées détiennent 81,7% de la capacité totale, ce qui limite la possibilité de diversification des acteurs et d’amélioration des infrastructures.
Réseau de distribution stagnant
Le nombre d’opérateurs disposant d’un agrément pour la distribution de carburants reste inchangé (35 opérateurs). De plus, bien que 31 nouvelles stations-service aient été ouvertes, les neuf sociétés concernées ont réduit leur réseau de 23 stations, ce qui pourrait limiter l’accessibilité pour les consommateurs. [8]
Fiscalité et impact sur les consommateurs
Bien que les recettes fiscales (TIC et TVA) aient augmenté de 6,6% (+454 millions de dirhams), cela est principalement dû à une hausse des volumes importés et non à une amélioration des prix ou des marges pour les consommateurs. Cela renforce l’idée que les bénéfices de ces hausses fiscales ne se traduisent pas par des avantages directs pour les citoyens.
Absence de nouveaux entrants significatifs
Le marché n’a pas vu l’entrée de nouveaux opérateurs significatifs au cours du 3ème trimestre 2024, ce qui limite la concurrence et l’innovation sur le marché. Le dernier agrément pour un nouvel opérateur remonte à octobre 2023.
Manque de régulation stricte
Le rapport met en évidence un manque de régulation stricte pour garantir une répercussion équitable des fluctuations internationales sur les prix nationaux. Les opérateurs semblent jouir d’une certaine liberté dans la fixation des prix de cession, ce qui peut désavantager les consommateurs.
- L’analyse montre que les baisses des cotations internationales (CIF) ne sont pas entièrement répercutées sur les prix de cession nationaux, en particulier pour le gasoil. Par exemple :
- Pour le gasoil : La baisse des prix de cession (-0,42 DH/L) est inférieure à celle des coûts d’achat (-0,69 DH/L) et des cotations CIF (-0,68 DH/L), ce qui pourrait indiquer une rétention partielle des bénéfices par les opérateurs.
- Pour l’essence : Bien que la baisse soit plus alignée (-1,05 DH/L pour les cotations CIF et -0,72 DH/L pour les prix de cession), un écart persiste, laissant supposer que les opérateurs ne répercutent pas intégralement les baisses sur les consommateurs.
Marges commerciales relativement élevées
- Les marges brutes réalisées par les opérateurs restent relativement élevées, notamment pour l’essence (2 DH/L en moyenne, contre 1,46 DH/L pour le gasoil). Ces marges sont supérieures à celles enregistrées au 2ème trimestre 2024, malgré les tendances baissières des coûts d’achat et des cotations internationales. Cela pourrait indiquer une stratégie des entreprises visant à maintenir des niveaux de rentabilité élevés au détriment des consommateurs.
- Cette dynamique de "compensation" adoptée par les opérateurs est critiquée, car elle réduit l’impact des baisses internationales sur les prix nationaux.
Concentration du marché
- Les neuf sociétés concernées par le reporting dominent largement le marché :
- Elles représentent 84% des importations totales** de carburants.
- Elles contrôlent 81,7% des capacités de stockage et 72,5% du réseau de stations-service
- Cette concentration peut limiter la concurrence effective sur le marché, favorisant des pratiques coordonnées ou un contrôle excessif sur les prix et marges.
Faible impact des fluctuations internationales sur le marché national
- Le rapport souligne que les prix de vente à la pompe au Maroc ne sont pas directement liés aux cours du pétrole brut, mais aux cotations des produits raffinés (Platts). Cependant, il est critiqué que les baisses des cotations internationales ne se traduisent pas rapidement ni intégralement sur le marché national, ce qui limite les bénéfices pour les consommateurs.
Évolution limitée de la capacité de stockage et des infrastructures
- Bien que la capacité de stockage ait augmenté de 4,2% au 3ème trimestre 2024, elle reste insuffisante pour réduire les vulnérabilités liées aux fluctuations internationales. Les neuf sociétés concernées détiennent 81,7% de la capacité totale, ce qui limite la possibilité de diversification des acteurs et d’amélioration des infrastructures.
Réseau de distribution stagnant
Le nombre d’opérateurs disposant d’un agrément pour la distribution de carburants reste inchangé (35 opérateurs). De plus, bien que 31 nouvelles stations-service aient été ouvertes, les neuf sociétés concernées ont réduit leur réseau de 23 stations, ce qui pourrait limiter l’accessibilité pour les consommateurs. [8]
Fiscalité et impact sur les consommateurs
Bien que les recettes fiscales (TIC et TVA) aient augmenté de 6,6% (+454 millions de dirhams), cela est principalement dû à une hausse des volumes importés et non à une amélioration des prix ou des marges pour les consommateurs. Cela renforce l’idée que les bénéfices de ces hausses fiscales ne se traduisent pas par des avantages directs pour les citoyens.
Absence de nouveaux entrants significatifs
Le marché n’a pas vu l’entrée de nouveaux opérateurs significatifs au cours du 3ème trimestre 2024, ce qui limite la concurrence et l’innovation sur le marché. Le dernier agrément pour un nouvel opérateur remonte à octobre 2023.
Manque de régulation stricte
Le rapport met en évidence un manque de régulation stricte pour garantir une répercussion équitable des fluctuations internationales sur les prix nationaux. Les opérateurs semblent jouir d’une certaine liberté dans la fixation des prix de cession, ce qui peut désavantager les consommateurs.
Débat des chroniqueurs de la web Radio R212 sur ce rapport à travers ces questions
Comment le marché marocain du gasoil et de l'essence a-t-il évolué au 3ème trimestre 2024 ?
Quel était le chiffre d'affaires des neuf sociétés au T3 2024 ?
Variation des importations d'essence T3 2024 ?
Nombre total de stations-service T3 2024 ?
Variation des importations d'essence T3 2024 ?
Nombre total d'opérateurs agréés de distribution ?
Marge brute moyenne gasoil T3 2024 ?
Quel était le chiffre d'affaires des neuf sociétés au T3 2024 ?
Variation des importations d'essence T3 2024 ?
Nombre total de stations-service T3 2024 ?
Variation des importations d'essence T3 2024 ?
Nombre total d'opérateurs agréés de distribution ?
Marge brute moyenne gasoil T3 2024 ?
Rapport complet en téléchargement