"C'est sans aucun doute l'histoire la plus incroyable depuis la création du jeu", a réagi Hadrien Forestier, alias "Duke", coach et commentateur de League of legends (Lol). DRX a vaincu 3-2 ses compatriotes de T1, l'équipe favorite et la plus titrée de l'histoire de l'esport, au terme d'un duel 100% sud-coréen haletant, où aucune équipe n'a pris d'avantage décisif jusqu'à la dernière seconde.
La finale de Lol, l'événement esport le plus attendu de l'année, a eu un côté "mystique" cette année, s'enthousiasme Duke, "comme si c'était le destin de ces joueurs alors que tout allait contre eux lors des matches".
Kim "Deft" Hyuk-kyu a accueilli la victoire par des larmes de joie, bien visibles sur les écrans géants pour les 16.000 spectateurs du Chase Center, la salle où évolue habituellement l'équipe de NBA des Golden State Warriors. Deft attendait cette victoire, la toute première de DRX, depuis huit ans, quand il a commencé les compétitions. Ce joueur de 26 ans n'avait dépassé le stade des quarts de finale qu'une seule fois, en 2014, où il s'était arrêté en demie.
"Mental"
Deft était considéré comme "maudit", note Fabien Culie, alias "Chips", commentateur emblématique des compétitions de Lol.
DRX n'a pas brillé dans la ligue sud-coréenne cette année, et a eu du mal à se qualifier pour les Mondiaux. "C'est un scénario incroyable", relate Chips. "En quart de finale, ils ont battu les champions du monde de l’année dernière, ils étaient menés 2-0, puis ont remporté les trois dernières parties, ce n’est arrivé que deux fois dans les championnats du monde".
La finale a été tout aussi mémorable, avec de nombreux rebondissements salués par la foule scandant tour à tour les noms des deux équipes.
Pour le vétéran de T1, champion du monde en 2013, 2015 et 2016, la défaite est particulièrement amère. Cette finale aurait pu marquer sa consécration de quasi dieu vivant aux yeux de ses fans. En Corée du Sud, la terre historique de l’esport, Faker bénéficie d'une célébrité et d'une fortune comparables à celles de stars du basket.
"Cœur brisé"
League of legends, un jeu qui se joue à cinq contre cinq et où l'objectif est de détruire la forteresse de l'équipe adverse, est extrêmement populaire dans le monde entier. La finale, suivie par des millions de personnes en ligne, s'est ouverte avec un spectacle de Lil Nas X, rappeur et danseur américain et Jackson Wang, un chanteur hongkongais, ex membre du groupe de K-pop GOT7.
Anson Chen, qui joue à League of legends pour l'équipe de son université, Cal Poly, était ravi que DRX et son joueur préféré, Hong Chang-hyeon Pyosik dit "Pyosik", l'aient emporté contre toute attente. "C'était vraiment tendu, le jeu était tellement serré à de nombreux moments", dit-il en sortant de la salle, encore très ému. "On avait l'impression que cette équipe était insubmersible, il y a un truc magique qui s'est passé dans le collectif", conclut Chips.
LODJ avec AFP
La finale de Lol, l'événement esport le plus attendu de l'année, a eu un côté "mystique" cette année, s'enthousiasme Duke, "comme si c'était le destin de ces joueurs alors que tout allait contre eux lors des matches".
Kim "Deft" Hyuk-kyu a accueilli la victoire par des larmes de joie, bien visibles sur les écrans géants pour les 16.000 spectateurs du Chase Center, la salle où évolue habituellement l'équipe de NBA des Golden State Warriors. Deft attendait cette victoire, la toute première de DRX, depuis huit ans, quand il a commencé les compétitions. Ce joueur de 26 ans n'avait dépassé le stade des quarts de finale qu'une seule fois, en 2014, où il s'était arrêté en demie.
Aucun joueur aussi... "âgé" n'avait jamais remporté les championnats du monde jusqu'à cette année. "Je n'ai plus l'âge de pleurer comme ça (...) Mais j'ai réalisé mon rêve, je suis tellement heureux", a-t-il déclaré sur la scène avant de brandir la coupe avec ses quatre coéquipiers.
"Mental"
Deft était considéré comme "maudit", note Fabien Culie, alias "Chips", commentateur emblématique des compétitions de Lol.
DRX n'a pas brillé dans la ligue sud-coréenne cette année, et a eu du mal à se qualifier pour les Mondiaux. "C'est un scénario incroyable", relate Chips. "En quart de finale, ils ont battu les champions du monde de l’année dernière, ils étaient menés 2-0, puis ont remporté les trois dernières parties, ce n’est arrivé que deux fois dans les championnats du monde".
La finale a été tout aussi mémorable, avec de nombreux rebondissements salués par la foule scandant tour à tour les noms des deux équipes.
"C'est impossible de décrire ce que je ressens" a lancé sur scène Kim Geon-woo dit "Zeka", de DRX, une révélation de ce championnat. "J'ai envie de pleurer mais Deft pleure déjà pour nous". Samedi soir, Chips a salué le "mental" et la "résilience hors norme" de l'équipe. "Je crois que DRX était mieux concentré pendant les fins des manches", a aussi reconnu Lee Sang-hyeok, dit "Faker", lors de la conférence de presse.
Pour le vétéran de T1, champion du monde en 2013, 2015 et 2016, la défaite est particulièrement amère. Cette finale aurait pu marquer sa consécration de quasi dieu vivant aux yeux de ses fans. En Corée du Sud, la terre historique de l’esport, Faker bénéficie d'une célébrité et d'une fortune comparables à celles de stars du basket.
"Cœur brisé"
League of legends, un jeu qui se joue à cinq contre cinq et où l'objectif est de détruire la forteresse de l'équipe adverse, est extrêmement populaire dans le monde entier. La finale, suivie par des millions de personnes en ligne, s'est ouverte avec un spectacle de Lil Nas X, rappeur et danseur américain et Jackson Wang, un chanteur hongkongais, ex membre du groupe de K-pop GOT7.
"C'était génial d'assister au match en personne pour la première fois, tellement mieux qu'en ligne", a raconté Maddie Zhang, 24 ans, venue de Chicago spécialement pour la finale. "Ils ont très bien joué mais nous avons le cœur brisé parce que notre équipe favorite a perdu" a ajouté son amie, Jessica Zhou, venue elle de Los Angeles.
Anson Chen, qui joue à League of legends pour l'équipe de son université, Cal Poly, était ravi que DRX et son joueur préféré, Hong Chang-hyeon Pyosik dit "Pyosik", l'aient emporté contre toute attente. "C'était vraiment tendu, le jeu était tellement serré à de nombreux moments", dit-il en sortant de la salle, encore très ému. "On avait l'impression que cette équipe était insubmersible, il y a un truc magique qui s'est passé dans le collectif", conclut Chips.
LODJ avec AFP