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L'espérance de vie en net recul dans le monde depuis trois ans et les inégalités qui s'accroissent : voici les principaux enseignements du rapport 2022 sur le développement humain du Programme des Nations unies pour le développement humain (PNUD).
L'indice de développement humain (IDH) a reculé pour la première fois, tiré vers le bas par l'impact du Covid sur l'espérance de vie. Mais c'est surtout l'accumulation de crises aiguës qui inquiète : le sentiment d'insécurité polarise les sociétés et entrave l'action collective.
Pour la première fois, l'indice de développement humain (IDH) recule dans le monde. L'indicateur, qui combine l'espérance de vie en bonne santé, le niveau de connaissances des jeunes adultes et le niveau de vie de la population, n'avait cessé de progresser depuis sa création en 1990.
Mais trente ans plus tard, il décroche. Non seulement l'indice a reculé pendant deux années consécutives (2020 et 2021), mais si brutalement qu'il est retombé à son niveau d'il y a cinq ans.
Le Maroc à la traîne !
Le rapport avertit que neuf pays sur dix affichent un important recul dans le classement de l’Indice de développement humain (IDH) et déplore que les quatre coins du monde aient enregistré une forte baisse en matière d’IDH.
Le Maroc n’est pas en reste. Le Royaume a perdu deux places, se positionnant désormais au 123ᵉ rang mondial, loin derrière l’Algérie (91ᵉ), la Tunisie et l’Égypte (97ᵉ) et la Libye (104ᵉ).
« Un ensemble d'incertitudes s'accumulent et interagissent pour perturber la vie de manière inédite », constate le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), qui calcule chaque année cet indice. « Les crises mondiales se cumulent : crise financière, la crise climatique qui se poursuit, la pandémie de Covid-19 et une crise alimentaire qui s'annonce », indique le rapport. L'indicateur s'arrêtant à la fin d'année 2021, l'impact de la guerre en Ukraine n'est pas encore pris en compte.
Le virus a fait reculer l'espérance de vie aux Etats-Unis, comme dans le reste du monde
C'est en fait l'espérance de vie qui tire l'indice vers le bas - le niveau d'instruction et le niveau de vie progressant, eux légèrement.
En deux ans, l'espérance de vie à la naissance est passée de 72,8 ans à 71,4 ans l'an dernier.
Elle retombe ainsi à son niveau de 2013.Les pays les plus affectés par la pandémie de Covid-19 avaient en effet publié l'an dernier des chiffres en fort recul .
Aux Etats-Unis, les statistiques publiées en Aout confirment encore ce recul : l'espérance de vie est désormais à son niveau de 1996. En France, elle s'est légèrement redressée après un net recul en 2020.
La majorité de la planète est concernée par le recul de l'IDH : 90 % des pays du monde ont enregistré un recul en 2020 et/ou 2021, selon les calculs de l'agence onusienne.
Mais alors que l'indice a commencé à se redresser la deuxième année dans les pays les plus développés, le recul a continué ailleurs, creusant encore les inégalités.
L'indice de développement humain (IDH) a reculé pour la première fois, tiré vers le bas par l'impact du Covid sur l'espérance de vie. Mais c'est surtout l'accumulation de crises aiguës qui inquiète : le sentiment d'insécurité polarise les sociétés et entrave l'action collective.
Pour la première fois, l'indice de développement humain (IDH) recule dans le monde. L'indicateur, qui combine l'espérance de vie en bonne santé, le niveau de connaissances des jeunes adultes et le niveau de vie de la population, n'avait cessé de progresser depuis sa création en 1990.
Mais trente ans plus tard, il décroche. Non seulement l'indice a reculé pendant deux années consécutives (2020 et 2021), mais si brutalement qu'il est retombé à son niveau d'il y a cinq ans.
Le Maroc à la traîne !
Le rapport avertit que neuf pays sur dix affichent un important recul dans le classement de l’Indice de développement humain (IDH) et déplore que les quatre coins du monde aient enregistré une forte baisse en matière d’IDH.
Le Maroc n’est pas en reste. Le Royaume a perdu deux places, se positionnant désormais au 123ᵉ rang mondial, loin derrière l’Algérie (91ᵉ), la Tunisie et l’Égypte (97ᵉ) et la Libye (104ᵉ).
« Un ensemble d'incertitudes s'accumulent et interagissent pour perturber la vie de manière inédite », constate le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), qui calcule chaque année cet indice. « Les crises mondiales se cumulent : crise financière, la crise climatique qui se poursuit, la pandémie de Covid-19 et une crise alimentaire qui s'annonce », indique le rapport. L'indicateur s'arrêtant à la fin d'année 2021, l'impact de la guerre en Ukraine n'est pas encore pris en compte.
Le virus a fait reculer l'espérance de vie aux Etats-Unis, comme dans le reste du monde
C'est en fait l'espérance de vie qui tire l'indice vers le bas - le niveau d'instruction et le niveau de vie progressant, eux légèrement.
En deux ans, l'espérance de vie à la naissance est passée de 72,8 ans à 71,4 ans l'an dernier.
Elle retombe ainsi à son niveau de 2013.Les pays les plus affectés par la pandémie de Covid-19 avaient en effet publié l'an dernier des chiffres en fort recul .
Aux Etats-Unis, les statistiques publiées en Aout confirment encore ce recul : l'espérance de vie est désormais à son niveau de 1996. En France, elle s'est légèrement redressée après un net recul en 2020.
La majorité de la planète est concernée par le recul de l'IDH : 90 % des pays du monde ont enregistré un recul en 2020 et/ou 2021, selon les calculs de l'agence onusienne.
Mais alors que l'indice a commencé à se redresser la deuxième année dans les pays les plus développés, le recul a continué ailleurs, creusant encore les inégalités.
Chaque jour qui passe sans solution aggrave la crise énergétique
L' Insécurité grimpe et la polarisation sévit.
Au-delà de la crise sanitaire, le rapport alerte sur le sentiment d'insécurité qui gagne du terrain dans la majorité des pays, y compris les plus développés.
Or « la façon dont l'insécurité et la polarisation s'alimentent mutuellement aujourd'hui » est un facteur majeur identifié par le PNUD pour expliquer le manque de solidarité et la paralysie collective face aux défis majeurs comme la crise climatique.
« De nouveaux calculs montrent, par exemple, que ceux qui se sentent le moins en sécurité sont également plus susceptibles d'avoir des opinions politiques extrêmes », souligne l'agence.
Pour sortir de l'impasse, le rapport recommande une politique résumée par trois « i » pour « invest, insure, innovate » : investir dans les énergies renouvelables et la préparation aux pandémies ; assurer, notamment par la protection sociale, pour préparer les sociétés aux incertitudes prochaines ; et innover sous toutes ses formes (technologique, économique, culturelle) pour répondre aux futurs défis.
Maintenant , le tableau dressé par le PNUD exige de poser des questions existentielles !
Quelles clés pour s’adapter dans un environnement complexe ? Comment réagir face aux défis de la transition énergétique ? Comment se positionner dans un environnement économique et politique instable ?
Comment exploiter au mieux les opportunités d’innovation dans chaque secteur ?
Si Céréales, huile, viande sont les racines de la crise alimentaire mondiale avec des pénuries qu'on annonce plus, nul doute que la guerre en Ukraine n'en finit plus d'exacerber les tensions.
Et si le G7 promet près de 5 milliards de dollars d'aide supplémentaire pour la sécurité alimentaire, la question est de savoir pourquoi les puissances occidentales s'opposent sournoisement à la reprise des exportations des céréales ukrainiennes, blé, Mais et tournesol !?
Lorsqu'on sait que depuis la guerre , les occidentaux ont envoyé à l'Ukraine plusieurs dizaines de milliards de dollars d'aides militaires à Kiev , on ne peut s'empêcher de penser que pour la sécurité alimentaire, il y avait certainement mieux à faire qu'entretenir une guerre de longue durée !
Et par conséquent, des pénuries alimentaires durables , des famines meurtrières et une crise alimentaire mondiale qui risque de faire beaucoup plus de dégâts et de victimes que le Covid .
Avec des tensions géopolitiques en proie à l'exaspération, vu les guerres , la course acharnée aux sources d'énergie et le dérèglement climatique il est permis de croire que l'IDH est condamné à reculer davantage à l'avenir.
La guerre d'Ukraine étant loin d'être finie, les tensions entre l'Amérique et la Chine risquant d'embraser le Pacifique - Sud à partir de Taiwan, et les accords de Paris non tenus et qui montrent que la communauté internationale ne tient pas ses engagements !
On organise tellement bien les pénuries, la géopolitique provoque tant de conflits ..
Et tous ces variants qui menacent votre espérance de vie.
Au-delà de la crise sanitaire, le rapport alerte sur le sentiment d'insécurité qui gagne du terrain dans la majorité des pays, y compris les plus développés.
Or « la façon dont l'insécurité et la polarisation s'alimentent mutuellement aujourd'hui » est un facteur majeur identifié par le PNUD pour expliquer le manque de solidarité et la paralysie collective face aux défis majeurs comme la crise climatique.
« De nouveaux calculs montrent, par exemple, que ceux qui se sentent le moins en sécurité sont également plus susceptibles d'avoir des opinions politiques extrêmes », souligne l'agence.
Pour sortir de l'impasse, le rapport recommande une politique résumée par trois « i » pour « invest, insure, innovate » : investir dans les énergies renouvelables et la préparation aux pandémies ; assurer, notamment par la protection sociale, pour préparer les sociétés aux incertitudes prochaines ; et innover sous toutes ses formes (technologique, économique, culturelle) pour répondre aux futurs défis.
Maintenant , le tableau dressé par le PNUD exige de poser des questions existentielles !
Quelles clés pour s’adapter dans un environnement complexe ? Comment réagir face aux défis de la transition énergétique ? Comment se positionner dans un environnement économique et politique instable ?
Comment exploiter au mieux les opportunités d’innovation dans chaque secteur ?
Si Céréales, huile, viande sont les racines de la crise alimentaire mondiale avec des pénuries qu'on annonce plus, nul doute que la guerre en Ukraine n'en finit plus d'exacerber les tensions.
Et si le G7 promet près de 5 milliards de dollars d'aide supplémentaire pour la sécurité alimentaire, la question est de savoir pourquoi les puissances occidentales s'opposent sournoisement à la reprise des exportations des céréales ukrainiennes, blé, Mais et tournesol !?
Lorsqu'on sait que depuis la guerre , les occidentaux ont envoyé à l'Ukraine plusieurs dizaines de milliards de dollars d'aides militaires à Kiev , on ne peut s'empêcher de penser que pour la sécurité alimentaire, il y avait certainement mieux à faire qu'entretenir une guerre de longue durée !
Et par conséquent, des pénuries alimentaires durables , des famines meurtrières et une crise alimentaire mondiale qui risque de faire beaucoup plus de dégâts et de victimes que le Covid .
Avec des tensions géopolitiques en proie à l'exaspération, vu les guerres , la course acharnée aux sources d'énergie et le dérèglement climatique il est permis de croire que l'IDH est condamné à reculer davantage à l'avenir.
La guerre d'Ukraine étant loin d'être finie, les tensions entre l'Amérique et la Chine risquant d'embraser le Pacifique - Sud à partir de Taiwan, et les accords de Paris non tenus et qui montrent que la communauté internationale ne tient pas ses engagements !
On organise tellement bien les pénuries, la géopolitique provoque tant de conflits ..
Et tous ces variants qui menacent votre espérance de vie.
Plus de 10 millions d'enfants ont perdu un parent ou un tuteur à cause du Covid .
Extraits :
" Temps incertains, vies bouleversées : façonner notre avenir dans un monde en mutation !" est l'intitulé de ce rapport où l'on peut lire en préface :
"Nous vivons des temps incertains. La pandémie de COVID-19, aujourd’hui dans sa troisième année, continue de donner naissance à de nouveaux variants.
La guerre en Ukraine a des répercussions partout dans le monde, causant d’immenses souffrances humaines, y compris une crise du coût de la vie.
Chaque jour, de nouvelles catastrophes climatiques et écologiques menacent la planète. Il serait dangereusement tentant de considérer ces crises comme des événements ponctuels et d’espérer simplement un retour à la normale.
Mais éteindre le dernier incendie ou se débarrasser du dernier démagogue est un combat sans fin si nous ne prenons pas acte du fait que le monde est radicalement en train de changer.
Il n’y a pas de retour en arrière possible. Les couches d’incertitude s’accumulent et interagissent pour bouleverser nos vies de façon inédite.
Certes, l’humanité a déjà connu les maladies, les guerres et les dérèglements climatiques. Mais la convergence de pressions planétaires déstabilisantes, d’inégalités croissantes, de transformations sociales radicales visant à alléger ces pressions et d’une polarisation généralisée génère des sources d’incertitude nouvelles, complexes et interactives pour la planète et ses habitants."