«Défenseur latéral ou central, cela dépendra du match, de nos sorties de balle. Ronald ou Jules (Koundé) s'adapteront. Ils peuvent permuter, s'adapter», a glissé Xavi, qui avait placé l'Uruguayen dans le couloir pour stopper Vinicius lors du dernier clasico, remporté 1-0 par les Blaugranas au Bernabéu.
«Ronald est très costaud physiquement, très rapide, il a un bon instinct, il est responsable, c'est un leader, un gagnant, agressif dans les duels... C'est un défenseur d'envergure mondiale, l'un des meilleurs défenseurs du monde», a assuré Xavi samedi en conférence de presse.
«Vinicius a éprouvé quelques difficultés lors du dernier match, mais Vinicius, ça reste Vincius. Sa mobilité peut beaucoup nous aider. Les deux équipes se connaissent très bien. On n'a pas de secrets l'une pour l'autre. Mais on cherche toujours comment faire mal et créer des problèmes à l'autre», a pointé Carletto.
«Normalement, quand il se retrouve face à Vinicius, il sort vainqueur de ces duels, mais Vinicius arrive aussi à créer des différences», a appuyé le technicien catalan, persuadé que, «même sans Pedri, le Barça peut dominer».
En l'absence de son maître à jouer, qui a rechuté de sa déchirure à la cuisse droite, Xavi s'attend à un clasico «imprévisible», mais espère «que le Camp Nou sera une cocotte-minute, dans le respect mais qui nous encourage».
La pression, c'est plutôt le Real qui l'a: en cas de revers, les Merengues laisseront le Barça s'échapper en tête de Liga avec douze points d'avance.
«Ce qui se passera si on ne gagne pas, on y pensera après. Pour l'instant, on pense qu'on va gagner ce match», a harangué Ancelotti samedi en conférence de presse.
«Le Barça avait beaucoup défendu en Coupe, mais aussi parce qu'ils avaient pris l'avantage au score. Mais chaque match a son histoire. Nous, demain (dimanche, NDLR), on jouera offensif oui. Mais sans prendre de risques», a conclu Ancelotti dans un sourire malicieux.