Face à cette situation, Pedro Sanchez a entamé, du 27 au 29 août, une tournée dans trois pays d'Afrique de l'Ouest : la Mauritanie, la Gambie et le Sénégal, qui jouent un rôle clé dans le contrôle des flux migratoires. La Mauritanie, en particulier, est devenue le principal point de départ des migrants ces derniers mois, abritant environ 200 000 réfugiés victimes de l'instabilité au Sahel, dont de nombreux Maliens qui envisagent de rejoindre les Canaries.
Bien que les détails des accords qui seront signés avec ces pays ne soient pas encore connus, l'objectif est d'intensifier les efforts pour empêcher ces départs. Pedro Sanchez avait déjà visité la Mauritanie en février pour renforcer la coopération dans ce domaine.
Bien que les détails des accords qui seront signés avec ces pays ne soient pas encore connus, l'objectif est d'intensifier les efforts pour empêcher ces départs. Pedro Sanchez avait déjà visité la Mauritanie en février pour renforcer la coopération dans ce domaine.
Le Maroc, un allié de taille !
Ce problème n'est pas limité aux Canaries. Le Maroc, un autre point de passage crucial pour de nombreux migrants, voit également une augmentation des arrivées dans la petite ville de Ceuta au Nord. Ceuta, tout comme Melilla, est l'une des deux seules frontières terrestres de l'Union européenne avec l'Afrique, ce qui en fait un point névralgique pour les tentatives de traversée vers l'Europe.
Entre janvier et mi-août, 22 304 migrants ont atteint les Canaries, soit une augmentation de 126 % par rapport à la même période en 2023. Pour l'ensemble de l'Espagne, la hausse est de 66 %, et cette tendance pourrait encore s'accentuer avec l'amélioration des conditions de navigation en Atlantique.
L'afflux de migrants pose également des défis majeurs pour le Maroc, qui se trouve souvent être un pays de transit pour ceux cherchant à rejoindre l'Europe. Ce contexte complexe souligne l'importance d'une coopération régionale renforcée pour gérer les flux migratoires et répondre aux préoccupations humanitaires et sécuritaires qui en découlent.
Entre janvier et mi-août, 22 304 migrants ont atteint les Canaries, soit une augmentation de 126 % par rapport à la même période en 2023. Pour l'ensemble de l'Espagne, la hausse est de 66 %, et cette tendance pourrait encore s'accentuer avec l'amélioration des conditions de navigation en Atlantique.
L'afflux de migrants pose également des défis majeurs pour le Maroc, qui se trouve souvent être un pays de transit pour ceux cherchant à rejoindre l'Europe. Ce contexte complexe souligne l'importance d'une coopération régionale renforcée pour gérer les flux migratoires et répondre aux préoccupations humanitaires et sécuritaires qui en découlent.