Éric Zemmour : Les arabes ont toujours eu un mépris souverain pour les noirs .mp3 (6.39 Mo)
Un féru de la provocation !
Ça ne choque plus personne ! C’est comme qui dirait que l’habitude serait mauvaise, qu’elle finit, à coups de rabots, de redondance, par prendre le dessus sur la bienséance, la plier en quatre, en mille, à larguer bonnement, et soudain, sa verticalité, son observance de bonnes manières.
De beaucoup, à tendre l’oreille, petite et grande, et l’œil, hagard, embué, sur ces déversements de colères ou de commentaires qui s’écrasent sur l’un l’autre pour gagner en classement, devancer de par des palabres, ou, des mots justes, bien en place, prêts à faire pièce aux insanités courantes.
De beaucoup, donc, s’alignent sur une donne nécessaire, qui s’annonce d’elle-même, ne fait plus cabrer personne : Zemmour est un féru de la provocation. Pour cela, de beaucoup développe un troisième œil, un œil vaillant, élastique, qui rit des sornettes, se dresse, se hisse par-delà les coups tordus , à vous renverser et votre torpeur prise de court, de par une cascade Zemourienne, qui s’échine, hors-piste, à valser avec les contraires, annihile votre entendement mal entamé de par une avalanche de propos malsains, à vous écorcher le goût et la patience.
Confusion, soif de légitimité !
Que n’a pas encore dit Zemmour ? Le polémiste démasqué, arraché à sa méthode travaillée, peaufinée de par les grands soins de Dame provocation, ô combien de fois au détriment du bon sens, de la vérité, ne vaut plus que par ses joutes oratoires, ses envolées verbeuses au front saillant, prêts à vous regarder dans ce qui reste de votre œil, déjà par terre, et vous dire sa fantaisie du moment.
Pour faire montre de rigueur intellectuelle, d'une honnêteté dans le propos, suffit-il de remémorer à nos lecteurs, la dernière bévue en date.
Monsieur Zemmour, après, moult échauffements sur son terrain de prédilection, celui de l’Islam, empiète en maître sur toutes les conformités du langage , enfonce un clou déjà prêt à servir de pince-cœur, proclame, professe, débite dans la foulée, se brouille les signaux, met dans le même embarras Les arabes et l’Islam.
Sous-entendu que l’un impliquerait l’autre, qu’il y aurait là équivalence pour user d’un terme chéri des mathématiciens. Mais tout ce raccourci improvisé, ce court-circuit fantasmé, à tort ou à raison, n’est en rien l’objet du reproche général, car, Monsieur Zemmour, et comme à son accoutumé, raffole d’assoir sa légitimité, ou celle de ses allégations, sur une figure qui fait notoriété publique.
Zemmour va, tantôt chercher des morts, tantôt des vivants pour ramener à lui une lumière voisine, contemporaine, prête à voler à la rescousse d’un argument chétif, qui bat de l'aile ou presque...
Ça ne choque plus personne ! C’est comme qui dirait que l’habitude serait mauvaise, qu’elle finit, à coups de rabots, de redondance, par prendre le dessus sur la bienséance, la plier en quatre, en mille, à larguer bonnement, et soudain, sa verticalité, son observance de bonnes manières.
De beaucoup, à tendre l’oreille, petite et grande, et l’œil, hagard, embué, sur ces déversements de colères ou de commentaires qui s’écrasent sur l’un l’autre pour gagner en classement, devancer de par des palabres, ou, des mots justes, bien en place, prêts à faire pièce aux insanités courantes.
De beaucoup, donc, s’alignent sur une donne nécessaire, qui s’annonce d’elle-même, ne fait plus cabrer personne : Zemmour est un féru de la provocation. Pour cela, de beaucoup développe un troisième œil, un œil vaillant, élastique, qui rit des sornettes, se dresse, se hisse par-delà les coups tordus , à vous renverser et votre torpeur prise de court, de par une cascade Zemourienne, qui s’échine, hors-piste, à valser avec les contraires, annihile votre entendement mal entamé de par une avalanche de propos malsains, à vous écorcher le goût et la patience.
Confusion, soif de légitimité !
Que n’a pas encore dit Zemmour ? Le polémiste démasqué, arraché à sa méthode travaillée, peaufinée de par les grands soins de Dame provocation, ô combien de fois au détriment du bon sens, de la vérité, ne vaut plus que par ses joutes oratoires, ses envolées verbeuses au front saillant, prêts à vous regarder dans ce qui reste de votre œil, déjà par terre, et vous dire sa fantaisie du moment.
Pour faire montre de rigueur intellectuelle, d'une honnêteté dans le propos, suffit-il de remémorer à nos lecteurs, la dernière bévue en date.
Monsieur Zemmour, après, moult échauffements sur son terrain de prédilection, celui de l’Islam, empiète en maître sur toutes les conformités du langage , enfonce un clou déjà prêt à servir de pince-cœur, proclame, professe, débite dans la foulée, se brouille les signaux, met dans le même embarras Les arabes et l’Islam.
Sous-entendu que l’un impliquerait l’autre, qu’il y aurait là équivalence pour user d’un terme chéri des mathématiciens. Mais tout ce raccourci improvisé, ce court-circuit fantasmé, à tort ou à raison, n’est en rien l’objet du reproche général, car, Monsieur Zemmour, et comme à son accoutumé, raffole d’assoir sa légitimité, ou celle de ses allégations, sur une figure qui fait notoriété publique.
Zemmour va, tantôt chercher des morts, tantôt des vivants pour ramener à lui une lumière voisine, contemporaine, prête à voler à la rescousse d’un argument chétif, qui bat de l'aile ou presque...
Faire de l’ambiguïté, un venin !
Cette fois Zemmour, évoque, dans la foulée, et à qui veut l’entendre, Michel Onfray. D’abord, pour lui témoigner de sa gratitude, celle de l’avoir « ébranlé », et c’est là son expression, quant à un fait se rapportant à l’Islam.
Pour faire court, il s’agirait là, dit-on, et les auteurs ont ici leur responsabilité engagée sur la teneur de leur propos, d’une disposition naturelle de L’islam envers les inégalités sociales, ethniques et raciales.
Il fallut que Zemmour n’en reste pas là, car l’allusion, à elle seule, ne semble pas le combler plus en avant, ce dernier en rajoute une fourche, comme une évidence sortie des enfers, qui vient corser, aigrir, pervertir un discours sujet à tapage certes, déjà ambigu, envenimé, et de dire « les arabes ont toujours eu un mépris souverain pour les noirs ».
Et c’est là que cette dite tolérance précitée envers ces dites inégalités, et qui reste à vérifier, de par l’entremise de la bouche du philosophe a viré sous le verbe de Zemmour en mépris.
Si on s’apprête à ne concevoir que littéralement, à coups de mots, d’approximations, d’équivalences, cette transition risquée, sans même nous mêler de morale, nous attarder sur les rudiments de ce qui convient, nous prêter au jeu psychanalytique, déceler en cet écheveau de haine qui tourne le verbe Zemmourien jusqu’à le rendre désagréable, indigeste, nous dirons « L’erreur est de taille ! ».
De beaucoup s’offusquent de cette facilité, de cette confusion semée à fréquence courte, répétitive, de par le polémiste qui fait de l’islam et de l’arabe ses chevaux de bataille.
Hicham Aboumerrouane
Cette fois Zemmour, évoque, dans la foulée, et à qui veut l’entendre, Michel Onfray. D’abord, pour lui témoigner de sa gratitude, celle de l’avoir « ébranlé », et c’est là son expression, quant à un fait se rapportant à l’Islam.
Pour faire court, il s’agirait là, dit-on, et les auteurs ont ici leur responsabilité engagée sur la teneur de leur propos, d’une disposition naturelle de L’islam envers les inégalités sociales, ethniques et raciales.
Il fallut que Zemmour n’en reste pas là, car l’allusion, à elle seule, ne semble pas le combler plus en avant, ce dernier en rajoute une fourche, comme une évidence sortie des enfers, qui vient corser, aigrir, pervertir un discours sujet à tapage certes, déjà ambigu, envenimé, et de dire « les arabes ont toujours eu un mépris souverain pour les noirs ».
Et c’est là que cette dite tolérance précitée envers ces dites inégalités, et qui reste à vérifier, de par l’entremise de la bouche du philosophe a viré sous le verbe de Zemmour en mépris.
Si on s’apprête à ne concevoir que littéralement, à coups de mots, d’approximations, d’équivalences, cette transition risquée, sans même nous mêler de morale, nous attarder sur les rudiments de ce qui convient, nous prêter au jeu psychanalytique, déceler en cet écheveau de haine qui tourne le verbe Zemmourien jusqu’à le rendre désagréable, indigeste, nous dirons « L’erreur est de taille ! ».
De beaucoup s’offusquent de cette facilité, de cette confusion semée à fréquence courte, répétitive, de par le polémiste qui fait de l’islam et de l’arabe ses chevaux de bataille.
Hicham Aboumerrouane