Libérer le potentiel du secteur privé marocain : analyse des dynamiques des entreprises et de la productivité
Présenté lors d'une conférence à Rabat, le rapport dévoile une statistique marquante : 88 % des entreprises marocaines formelles sont de très petites structures. Si ce chiffre témoigne d'un certain dynamisme entrepreneurial, il souligne aussi des obstacles structurels qui entravent la productivité et la compétitivité.
Parmi les principaux défis relevés, l’accès limité aux ressources financières apparaît comme un frein majeur à la croissance des jeunes entreprises. Le rapport plaide en faveur d’un environnement concurrentiel plus robuste et de mécanismes de financement améliorés, permettant aux PME d'atteindre de nouveaux marchés. Sans ces réformes, nombre de petites entreprises risquent de stagner ou de fermer avant d’avoir pleinement réalisé leur potentiel.
Réformes nécessaires : accès aux ressources et facilitation des faillites
Le rapport propose également une réforme des procédures de faillite et de liquidation pour faciliter la sortie des entreprises non viables. Cette démarche vise à rediriger les ressources vers des secteurs plus dynamiques et à forte valeur ajoutée, notamment les services. Une telle réorganisation contribuerait à relancer la croissance du secteur privé, élément clé pour l'emploi au Maroc.
Les incitations fiscales actuelles, qui poussent certaines entreprises à rester petites pour éviter des charges fiscales plus élevées, sont aussi critiquées. Cette stratégie freine leur développement et leur capacité à rivaliser sur la scène internationale. Une réforme fiscale est donc recommandée pour encourager une croissance saine et durable des entreprises.
Modernisation industrielle et croissance limitée
La modernisation du secteur industriel est un autre axe majeur des recommandations. La Banque mondiale insiste sur l’importance d’adopter des technologies plus modernes et d’améliorer les capacités de production pour que le Maroc devienne plus compétitif à l'échelle mondiale. Cependant, malgré une augmentation de la création d’entreprises entre 2017 et 2021, notamment via des sociétés à responsabilité limitée, la croissance reste limitée. Le manque d’entreprises à forte croissance, pourtant cruciales pour créer des emplois, limite les bénéfices attendus.
En 2022, le pays comptait en moyenne trois nouvelles entreprises pour 1 000 habitants, signe d’un certain dynamisme entrepreneurial. Cependant, ces jeunes sociétés peinent à se développer, freinées par des obstacles structurels. Les réformes doivent donc cibler ces faiblesses pour permettre aux entreprises de passer à une échelle supérieure.
Un appel à l’action pour atteindre les objectifs du modèle de développement de 2035
La Banque mondiale lance un appel aux décideurs marocains : des mesures concrètes et rapides doivent être prises pour soutenir le secteur privé. Sans réformes structurelles et un environnement concurrentiel renforcé, le pays risque de manquer les objectifs économiques fixés pour 2035.
La transformation du tissu productif marocain passe par une réallocation stratégique des ressources, une refonte des incitations fiscales et une modernisation industrielle. Seule une action déterminée permettra de libérer le potentiel du secteur privé, essentiel à la transformation économique et à la création d’emplois au Maroc.
Parmi les principaux défis relevés, l’accès limité aux ressources financières apparaît comme un frein majeur à la croissance des jeunes entreprises. Le rapport plaide en faveur d’un environnement concurrentiel plus robuste et de mécanismes de financement améliorés, permettant aux PME d'atteindre de nouveaux marchés. Sans ces réformes, nombre de petites entreprises risquent de stagner ou de fermer avant d’avoir pleinement réalisé leur potentiel.
Réformes nécessaires : accès aux ressources et facilitation des faillites
Le rapport propose également une réforme des procédures de faillite et de liquidation pour faciliter la sortie des entreprises non viables. Cette démarche vise à rediriger les ressources vers des secteurs plus dynamiques et à forte valeur ajoutée, notamment les services. Une telle réorganisation contribuerait à relancer la croissance du secteur privé, élément clé pour l'emploi au Maroc.
Les incitations fiscales actuelles, qui poussent certaines entreprises à rester petites pour éviter des charges fiscales plus élevées, sont aussi critiquées. Cette stratégie freine leur développement et leur capacité à rivaliser sur la scène internationale. Une réforme fiscale est donc recommandée pour encourager une croissance saine et durable des entreprises.
Modernisation industrielle et croissance limitée
La modernisation du secteur industriel est un autre axe majeur des recommandations. La Banque mondiale insiste sur l’importance d’adopter des technologies plus modernes et d’améliorer les capacités de production pour que le Maroc devienne plus compétitif à l'échelle mondiale. Cependant, malgré une augmentation de la création d’entreprises entre 2017 et 2021, notamment via des sociétés à responsabilité limitée, la croissance reste limitée. Le manque d’entreprises à forte croissance, pourtant cruciales pour créer des emplois, limite les bénéfices attendus.
En 2022, le pays comptait en moyenne trois nouvelles entreprises pour 1 000 habitants, signe d’un certain dynamisme entrepreneurial. Cependant, ces jeunes sociétés peinent à se développer, freinées par des obstacles structurels. Les réformes doivent donc cibler ces faiblesses pour permettre aux entreprises de passer à une échelle supérieure.
Un appel à l’action pour atteindre les objectifs du modèle de développement de 2035
La Banque mondiale lance un appel aux décideurs marocains : des mesures concrètes et rapides doivent être prises pour soutenir le secteur privé. Sans réformes structurelles et un environnement concurrentiel renforcé, le pays risque de manquer les objectifs économiques fixés pour 2035.
La transformation du tissu productif marocain passe par une réallocation stratégique des ressources, une refonte des incitations fiscales et une modernisation industrielle. Seule une action déterminée permettra de libérer le potentiel du secteur privé, essentiel à la transformation économique et à la création d’emplois au Maroc.