Cet événement, organisé par l’association Casamémoire, s’inscrit dans une démarche citoyenne visant à sensibiliser les habitants à la richesse culturelle et architecturale de leur métropole. Pendant trois jours, conférences, balades nocturnes et lectures théâtrales invitent les participants à redécouvrir les joyaux patrimoniaux de Casablanca, tout en explorant les apports des technologies numériques dans leur préservation.
Sous le thème de la numérisation du patrimoine, cette édition met en lumière l’utilisation des outils technologiques comme levier pour documenter, conserver et valoriser l’héritage bâti. Lors de la conférence inaugurale, Karim Rouissi, architecte et président de Casamémoire, a souligné l’importance de cet événement pour reconnecter les Casablancais à leur histoire. À travers des visites guidées dans des lieux emblématiques tels que les Habous, le centre-ville ou encore l’ancienne médina, les participants sont invités à s’immerger dans l’histoire de leur ville, accompagnés par des bénévoles passionnés. Par ailleurs, des lectures théâtrales dans des sites iconiques comme la Mahkama des Habous ou le jardin du cinéma Le Ritz offrent une approche artistique et immersive de ce patrimoine.
Un patrimoine en constante réinvention
Dans son intervention, M. Rouissi a mis en avant les progrès réalisés ces dernières années en matière de sensibilisation et de protection du patrimoine marocain. Selon lui, le patrimoine ne constitue pas seulement une mémoire collective, mais également un repère essentiel pour comprendre les transformations de l’environnement urbain. Il a également salué les efforts du ministère de la Culture pour actualiser le cadre législatif, une avancée majeure pour la sauvegarde de ce patrimoine.
Cependant, la préservation du patrimoine ne peut se faire sans une approche inclusive et collaborative. Si Casamémoire se concentre principalement sur le patrimoine moderne de Casablanca, M. Rouissi a insisté sur la richesse du patrimoine marocain dans son ensemble, qui nécessite une mobilisation collective pour être transmis aux générations futures.
Les technologies au service de l’héritage
Salim Benmlih, directeur général de Geodata, a apporté un éclairage sur le rôle des technologies numériques dans la valorisation du patrimoine. Selon lui, la digitalisation et la numérisation, qui se développent depuis une trentaine d’années, permettent non seulement de documenter et protéger efficacement le patrimoine, mais aussi de le rendre attractif pour les jeunes générations. Ces innovations offrent des expériences immersives, comme des visites virtuelles, et renforcent l’attractivité touristique du Maroc à l’approche de grands événements internationaux comme Maroc 2030.
En intégrant pleinement ces avancées technologiques, les Nocturnes du Patrimoine réaffirment leur ambition : rendre l’héritage architectural casablancais accessible à tous et en garantir la pérennité. Jusqu’au 15 mars, cet événement invite les participants à réfléchir sur la manière dont tradition et innovation peuvent se conjuguer pour préserver l’histoire et l’identité culturelle de Casablanca.
Sous le thème de la numérisation du patrimoine, cette édition met en lumière l’utilisation des outils technologiques comme levier pour documenter, conserver et valoriser l’héritage bâti. Lors de la conférence inaugurale, Karim Rouissi, architecte et président de Casamémoire, a souligné l’importance de cet événement pour reconnecter les Casablancais à leur histoire. À travers des visites guidées dans des lieux emblématiques tels que les Habous, le centre-ville ou encore l’ancienne médina, les participants sont invités à s’immerger dans l’histoire de leur ville, accompagnés par des bénévoles passionnés. Par ailleurs, des lectures théâtrales dans des sites iconiques comme la Mahkama des Habous ou le jardin du cinéma Le Ritz offrent une approche artistique et immersive de ce patrimoine.
Un patrimoine en constante réinvention
Dans son intervention, M. Rouissi a mis en avant les progrès réalisés ces dernières années en matière de sensibilisation et de protection du patrimoine marocain. Selon lui, le patrimoine ne constitue pas seulement une mémoire collective, mais également un repère essentiel pour comprendre les transformations de l’environnement urbain. Il a également salué les efforts du ministère de la Culture pour actualiser le cadre législatif, une avancée majeure pour la sauvegarde de ce patrimoine.
Cependant, la préservation du patrimoine ne peut se faire sans une approche inclusive et collaborative. Si Casamémoire se concentre principalement sur le patrimoine moderne de Casablanca, M. Rouissi a insisté sur la richesse du patrimoine marocain dans son ensemble, qui nécessite une mobilisation collective pour être transmis aux générations futures.
Les technologies au service de l’héritage
Salim Benmlih, directeur général de Geodata, a apporté un éclairage sur le rôle des technologies numériques dans la valorisation du patrimoine. Selon lui, la digitalisation et la numérisation, qui se développent depuis une trentaine d’années, permettent non seulement de documenter et protéger efficacement le patrimoine, mais aussi de le rendre attractif pour les jeunes générations. Ces innovations offrent des expériences immersives, comme des visites virtuelles, et renforcent l’attractivité touristique du Maroc à l’approche de grands événements internationaux comme Maroc 2030.
En intégrant pleinement ces avancées technologiques, les Nocturnes du Patrimoine réaffirment leur ambition : rendre l’héritage architectural casablancais accessible à tous et en garantir la pérennité. Jusqu’au 15 mars, cet événement invite les participants à réfléchir sur la manière dont tradition et innovation peuvent se conjuguer pour préserver l’histoire et l’identité culturelle de Casablanca.
