Le président Yoon Suk Yeol et son gouvernement sont au cœur d'une polémique après avoir tenté d'imposer la loi martiale, une décision qui a suscité une vive indignation au sein de la population et de la classe politique. Le ministère de la Justice a même pris la décision d’interdire temporairement au président de quitter le territoire.
C'est dans cette atmosphère électrique que s'est tenue la conférence de presse pour la présentation de "Squid Game 2", ce lundi 9 décembre à Séoul. Hwang Dong-hyeok, réalisateur de la série, a pris la parole avec des mots empreints d'émotion et d'inquiétude : "Il y a des troubles politiques en Corée, et je suis ici le cœur lourd", a-t-il déclaré face aux journalistes. Il a exprimé son désarroi face à la situation actuelle, allant jusqu'à se demander si l'avant-première aurait dû être maintenue dans un tel climat.
Pour lui, cette nouvelle saison résonne étrangement avec l'actualité : "Regarder la deuxième saison de Squid Game ne sera pas très différent de regarder les informations", a-t-il ajouté, soulignant ainsi les parallèles troublants entre la fiction et la réalité.
Le réalisateur ne s'est pas limité à des constats. En tant que citoyen coréen, il s'est dit "révolté" et "indigné" par les événements en cours. Il a lancé un appel à l'action, exhortant ses concitoyens à descendre dans la rue pour exiger des comptes : "Que ce soit par une procédure de destitution ou en démissionnant, la personne responsable de la déclaration de la loi martiale doit assumer ses responsabilités." Hwang Dong-hyeok a également exprimé l'espoir que son pays retrouve rapidement un état de stabilité, permettant aux citoyens de célébrer les fêtes de fin d'année dans un climat apaisé.
Ce retour de "Squid Game" sur les écrans ne sera donc pas seulement un événement culturel majeur, mais aussi une occasion pour beaucoup de réfléchir sur les réalités sociales et politiques qui traversent la Corée du Sud aujourd'hui. La série, déjà connue pour sa critique acérée des inégalités et des abus de pouvoir, s'inscrit une fois encore dans l'air du temps, offrant une perspective artistique sur les tensions qui agitent le pays.
C'est dans cette atmosphère électrique que s'est tenue la conférence de presse pour la présentation de "Squid Game 2", ce lundi 9 décembre à Séoul. Hwang Dong-hyeok, réalisateur de la série, a pris la parole avec des mots empreints d'émotion et d'inquiétude : "Il y a des troubles politiques en Corée, et je suis ici le cœur lourd", a-t-il déclaré face aux journalistes. Il a exprimé son désarroi face à la situation actuelle, allant jusqu'à se demander si l'avant-première aurait dû être maintenue dans un tel climat.
Pour lui, cette nouvelle saison résonne étrangement avec l'actualité : "Regarder la deuxième saison de Squid Game ne sera pas très différent de regarder les informations", a-t-il ajouté, soulignant ainsi les parallèles troublants entre la fiction et la réalité.
Le réalisateur ne s'est pas limité à des constats. En tant que citoyen coréen, il s'est dit "révolté" et "indigné" par les événements en cours. Il a lancé un appel à l'action, exhortant ses concitoyens à descendre dans la rue pour exiger des comptes : "Que ce soit par une procédure de destitution ou en démissionnant, la personne responsable de la déclaration de la loi martiale doit assumer ses responsabilités." Hwang Dong-hyeok a également exprimé l'espoir que son pays retrouve rapidement un état de stabilité, permettant aux citoyens de célébrer les fêtes de fin d'année dans un climat apaisé.
Ce retour de "Squid Game" sur les écrans ne sera donc pas seulement un événement culturel majeur, mais aussi une occasion pour beaucoup de réfléchir sur les réalités sociales et politiques qui traversent la Corée du Sud aujourd'hui. La série, déjà connue pour sa critique acérée des inégalités et des abus de pouvoir, s'inscrit une fois encore dans l'air du temps, offrant une perspective artistique sur les tensions qui agitent le pays.