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Selon les informations disponibles, 50 des captifs du Hamas, sur les 240 pris lors de l’attaque du 7 octobre, seront échangés, lors de la trêve, contre 150 palestiniens croupissant dans les geôles israéliennes. Dans les deux cas, il s’agirait, essentiellement, de femmes et d’enfants.
Un autre volet dudit accord, négocié par le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis, porte sur l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, jusqu’alors autorisée au compte-goutte par Israël.
Après six semaines d’affrontements acharnés entre les groupes armés palestiniens et l’armée israélienne et de massacres perpétrés par cette dernière de plus de 13.000 civils gazaouis, une accalmie, même brève, est la bienvenue.
Le gouvernement israélien, qui exigeait la libération de ses captifs entre les mains du Hamas, avant l’acceptation de toute trêve, a donc fini par céder, à contrecœur, aux pressions aussi bien externes qu’internes.
Un autre volet dudit accord, négocié par le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis, porte sur l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, jusqu’alors autorisée au compte-goutte par Israël.
Après six semaines d’affrontements acharnés entre les groupes armés palestiniens et l’armée israélienne et de massacres perpétrés par cette dernière de plus de 13.000 civils gazaouis, une accalmie, même brève, est la bienvenue.
Le gouvernement israélien, qui exigeait la libération de ses captifs entre les mains du Hamas, avant l’acceptation de toute trêve, a donc fini par céder, à contrecœur, aux pressions aussi bien externes qu’internes.
Les dures réalités d’une offensive poussive
Sur le terrain, rien ne s’est passé comment le souhaitait Benjamin Netanyahou, le chef du gouvernement israélien.
Non seulement le tapis de bombes sur le Nord de la bande de Gaza s’est avéré inutile, en termes militaires, outre que le bombardement des populations et infrastructures civiles relèvent des crimes de guerre, mais même le soutien massif des Etats-Unis à l’armée israélienne ne semble pas produire de résultats probants.
L’inefficacité de l’armée israélienne dans ses combats contre les brigades « Al Qassam » et « Al Qods », en zones urbaines, à Gaza, est devenue toute aussi évidente que l’a été l’incapacité des services de renseignement israéliens à anticiper l’attaque du 7 octobre.
Ce qui a retenu, par ailleurs, l’attention des observateurs dans la guerre que mène actuellement Israël contre les groupes armés de la résistance palestinienne, à Gaza, sont les mensonges flagrants et éhontés diffusés par la propagande israélienne.
Non seulement le tapis de bombes sur le Nord de la bande de Gaza s’est avéré inutile, en termes militaires, outre que le bombardement des populations et infrastructures civiles relèvent des crimes de guerre, mais même le soutien massif des Etats-Unis à l’armée israélienne ne semble pas produire de résultats probants.
L’inefficacité de l’armée israélienne dans ses combats contre les brigades « Al Qassam » et « Al Qods », en zones urbaines, à Gaza, est devenue toute aussi évidente que l’a été l’incapacité des services de renseignement israéliens à anticiper l’attaque du 7 octobre.
Ce qui a retenu, par ailleurs, l’attention des observateurs dans la guerre que mène actuellement Israël contre les groupes armés de la résistance palestinienne, à Gaza, sont les mensonges flagrants et éhontés diffusés par la propagande israélienne.
Les Israéliens ne savent plus mentir
Cela a commencé par l’histoire des quarante bébés israéliens que les combattants du Hamas auraient décapités. Les médias occidentaux, qui ne jurent pourtant que par le « fact-checking », se sont aussitôt emparés de « l’information », qu’ils ont diffusée sans la moindre vérification. Avant de faire marche arrière, la queue entre les jambes.
Puis s’ensuivirent une série interminable de mensonges, tout aussi cousus de fil blanc, allant des bébés israéliens incinérés par les combattants du Hamas dans un four, jusqu’au QG du Hamas enterré sous l’hôpital Al Shifa, à Gaza.
Les Israéliens ne savent même plus mentir.
Puis s’ensuivirent une série interminable de mensonges, tout aussi cousus de fil blanc, allant des bébés israéliens incinérés par les combattants du Hamas dans un four, jusqu’au QG du Hamas enterré sous l’hôpital Al Shifa, à Gaza.
Les Israéliens ne savent même plus mentir.
Quatre jours pour souffler un peu
Washington s’est bien rendue compte que son protégé israélien était en train de sombrer auprès de l’opinion publique internationale, un processus, de toute évidence, devenu irréversible.
En Israël même, les familles des captifs du Hamas ont compris que Netanyahou et son équipe de sionistes religieux se moquent royalement du sort de leurs proches détenus à Gaza et manifesté leur colère.
Cette trêve de quatre jours est, donc, de bonne augure autant pour les habitants de Gaza, terrassés par les bombardements, que pour les Israéliens. Les prophéties de leurs rabbins les plus illuminés se sont avérées fausses et ils se doivent, désormais, tenter de s’extirper du marécage gazaoui dans lequel ils se sont eux-mêmes embourbés.
En Israël même, les familles des captifs du Hamas ont compris que Netanyahou et son équipe de sionistes religieux se moquent royalement du sort de leurs proches détenus à Gaza et manifesté leur colère.
Cette trêve de quatre jours est, donc, de bonne augure autant pour les habitants de Gaza, terrassés par les bombardements, que pour les Israéliens. Les prophéties de leurs rabbins les plus illuminés se sont avérées fausses et ils se doivent, désormais, tenter de s’extirper du marécage gazaoui dans lequel ils se sont eux-mêmes embourbés.