Encore une réunion séparatiste à Alger : le ridicule tue sauf en Algérie

Du Polisario au Rif : Alger, chef d’orchestre des divisions


Rédigé par le Mardi 26 Novembre 2024



Une réunion séparatiste à Alger : un nouvel outil de propagande anti-marocaine

L’Algérie persiste dans sa stratégie de déstabilisation régionale en offrant une tribune à des mouvements séparatistes, au mépris des dynamiques historiques et des aspirations de paix et de stabilité au Maghreb. La récente réunion du Parti National du Rif (PNR) à Alger illustre une nouvelle tentative de manipulation diplomatique, visant à fragiliser le Maroc et à brouiller les lignes entre revendications légitimes et ingérences intéressées.

Sous le thème « République du Rif et le droit de restaurer l’indépendance », cette réunion, organisée loin des terres qu’elle prétend défendre, s’inscrit dans une stratégie bien rodée : recycler le discours séparatiste pour amplifier les tensions dans la région. En invitant des pays alignés sur le soutien au Polisario, comme le Mozambique et l’Afrique du Sud, Alger renforce son rôle de catalyseur de conflits plutôt que d’acteur de réconciliation. Cette rencontre a mis en scène des figures politiques algériennes côtoyant des membres du Polisario et du PNR, dans une mise en scène orchestrée pour légitimer des positions en marge des réalités historiques et sociales du Rif.

Malgré les affirmations de son leader, Yuba El Ghadioui, le PNR reste une entité marginale sans enracinement local au Maroc. Les discours sur une « République du Rif » se heurtent à l’histoire marocaine qui, bien que marquée par des défis, a toujours intégré cette région dans le cadre national. Les appels à une coordination avec le Polisario témoignent d’une volonté de créer un front commun contre le Maroc, en recyclant des arguments propagandistes déconnectés des aspirations réelles des populations concernées.

Le discours du PNR, qui évoque un « génocide systématique » au Rif, tombe dans les mensonges habituels, alimentant des récits victimaires sans fondement. Ces accusations servent davantage à nourrir une guerre médiatique qu’à répondre aux véritables enjeux socio-économiques du Rif.

En parallèle, l’Algérie intensifie une autre stratégie : la diabolisation des citoyens marocains présents sur son sol. La condamnation récente d’un artisan marocain à 15 ans de prison pour des accusations de trafic de migrants reflète une criminalisation systématique. Les autorités algériennes exploitent chaque occasion pour dépeindre les Marocains comme des agents d’instabilité, accentuant une rhétorique hostile qui alimente les tensions entre les deux peuples.

Cette surenchère s’inscrit dans le contexte d’un isolement croissant de l’Algérie sur la scène internationale.

Alors que plusieurs nations retirent leur reconnaissance de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), Alger semble compenser ses échecs diplomatiques en multipliant les provocations. Cette fuite en avant soulève des questions : cette stratégie est-elle durable ? Jusqu’où l’Algérie ira-t-elle pour maintenir un statu quo nuisible à toute la région ?

Le Maghreb pourrait s’orienter vers une coopération bénéfique pour tous ses peuples. Cependant, l’instrumentalisation des différends historiques et l’hostilité systématique freinent tout progrès. Les actions de l’Algérie, loin de renforcer sa position, contribuent à son isolement, posant des défis tant sur le plan interne qu’externe.

   

 

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Mardi 26 Novembre 2024
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