Avec quatre trophées, dont celui du meilleur film en langue étrangère et de la meilleure actrice dans un second rôle pour Zoe Saldaña, "Emilia Pérez" s'impose comme un phénomène incontournable. Ce film explore des thématiques novatrices à travers une mise en scène flamboyante et des chansons marquantes. Lors de son discours, Audiard a salué le courage et la résilience des personnes marginalisées, un message fort dans le contexte sociopolitique actuel.

De son côté "The Brutalist", couronné meilleur film dramatique, s'est distingué par sa profondeur narrative et sa mise en scène soignée. Le réalisateur Brady Corbet a également reçu le prix du meilleur réalisateur, tandis qu'Adrien Brody a été récompensé pour son rôle principal. Ce drame, acclamé à Venise, s'impose comme un prétendant sérieux pour les Oscars.

Des performances marquantes à retenir L’interprétation de Demi Moore dans The Substance lui a permis de décrocher son premier Golden Globe en tant qu’actrice, après des décennies de carrière. Fernanda Torres, première Brésilienne à remporter le prix de la meilleure actrice dans un film dramatique, a également marqué l’histoire pour son rôle poignant dans I'm Still Here.

Quant à Sebastian Stan, il a livré un discours puissant après sa victoire pour A Different Man, qui explore les stigmates de la défiguration.

« Notre société doit surmonter son malaise face au handicap », a-t-il déclaré, soulignant l’importance des récits réalistes et émouvants au cinéma.

Les Golden Globes 2025 ont livré une édition mémorable, non seulement pour les récompenses octroyées, mais aussi pour les récits qu’elle a mis en lumière. Cette cérémonie, souvent perçue comme le baromètre de la saison des récompenses, a célébré des œuvres innovantes, tout en marquant un tournant vers plus d’inclusivité et de diversité dans l’industrie cinématographique.

Pourtant la soirée n’était pas exempte de maladresses. Les problèmes techniques, les présentateurs mal préparés et une mise en scène parfois hésitante ont laissé une impression mitigée. Pourtant, des moments forts, comme l’humour incisif de Nikki Glaser, première femme à animer seule les Globes, ont redonné du souffle à l’événement.

Cette édition des Golden Globes restera dans les mémoires, non seulement pour ses victoires marquantes, mais aussi pour les conversations qu’elle a initiées sur la diversité, l’inclusion et l’audace artistique.