Cette enquête fait suite à une série d'accidents impliquant des véhicules Tesla, certains ayant eu des conséquences tragiques.

Des questions se posent quant à la communication de Tesla sur les capacités réelles de ses systèmes, qui semblent parfois aller au-delà de leurs possibilités réelles.

Le DoJ s'intéresse notamment aux déclarations publiques d'Elon Musk, qui a vanté à maintes reprises les performances de l'Autopilot, le qualifiant de "plus sûr qu'un humain" et de "prémice d'une voiture autonome".

L'enquête porte également sur les pratiques marketing de Tesla, qui utilise des vidéos et des démonstrations parfois trompeuses pour présenter les capacités de ses systèmes.

En effet, certains experts affirment que les vidéos promotionnelles de Tesla montrent des fonctionnalités qui ne sont pas encore disponibles ou qui ne fonctionnent pas comme annoncé.

Cette enquête est une nouvelle épreuve pour Tesla, déjà confrontée à de nombreux défis.

La société a récemment rappelé des centaines de milliers de véhicules en raison de problèmes de sécurité et a fait l'objet de critiques pour ses pratiques de travail et ses conditions de sécurité dans ses usines.

L'impact potentiel de cette enquête sur Tesla et Elon Musk est encore difficile à évaluer.

Cependant, elle pourrait avoir de graves conséquences pour la société, notamment des amendes importantes, des restrictions sur la commercialisation de ses systèmes d'aide à la conduite, voire des poursuites judiciaires contre Elon Musk lui-même.

Cette affaire met en lumière les défis et les risques liés au développement et à la commercialisation de technologies de pointe, comme les systèmes d'aide à la conduite.

Il est crucial que les entreprises communiquent de manière claire et transparente sur les capacités réelles de leurs produits et qu'elles respectent les normes de sécurité les plus strictes.