Normes CAFE :
À partir de janvier 2025, la norme CAFE imposera une réduction drastique des émissions de CO2, visant à passer de 95 à 81 grammes par kilomètre. Cette contrainte représente un défi majeur pour les constructeurs automobiles, qui pourraient faire face à des pénalités sévères. Par exemple, Renault pourrait être condamné à une amende de 4 milliards d'euros, tandis que Stellantis pourrait devoir débourser 2 milliards d'euros. Pour éviter ces sanctions, les fabricants n'auront d'autre choix que d'ajuster leur stratégie tarifaire. On estime que les prix des modèles thermiques augmenteront de 10 à 15 % en 2025, tandis que les tarifs des véhicules électriques devraient, quant à eux, diminuer progressivement.
Les aides financières pour l'achat de véhicules électriques évolueront également en 2025. Le bonus écologique sera désormais structuré en fonction des revenus, offrant jusqu'à 4 000 euros pour les ménages les plus modestes et 2 000 euros pour les plus aisés. De plus, le leasing social, bien que moins agressif que par le passé, devrait rester accessible, avec des offres autour de 100 euros par mois pour les véhicules électriques.
À l'horizon 2026, un équilibre des prix entre les motorisations thermiques et électriques semble se dessiner. Plusieurs facteurs expliquent cette convergence : la baisse des coûts de production des batteries, l'augmentation des prix des véhicules thermiques pour compenser les amendes, et l'émergence de modèles électriques plus abordables, comme la Citroën ë-C3 à moins de 20 000 euros. Ce phénomène, déjà observable en Chine, pourrait s'accélérer en Europe sous l'effet des contraintes réglementaires.
La mutation du marché automobile est inéluctable. Les constructeurs européens doivent s'adapter rapidement pour éviter des amendes colossales tout en restant compétitifs face aux géants asiatiques. Pour les consommateurs, cette évolution des prix et des aides financières devrait naturellement orienter leurs choix vers des véhicules électriques.
Les aides financières pour l'achat de véhicules électriques évolueront également en 2025. Le bonus écologique sera désormais structuré en fonction des revenus, offrant jusqu'à 4 000 euros pour les ménages les plus modestes et 2 000 euros pour les plus aisés. De plus, le leasing social, bien que moins agressif que par le passé, devrait rester accessible, avec des offres autour de 100 euros par mois pour les véhicules électriques.
À l'horizon 2026, un équilibre des prix entre les motorisations thermiques et électriques semble se dessiner. Plusieurs facteurs expliquent cette convergence : la baisse des coûts de production des batteries, l'augmentation des prix des véhicules thermiques pour compenser les amendes, et l'émergence de modèles électriques plus abordables, comme la Citroën ë-C3 à moins de 20 000 euros. Ce phénomène, déjà observable en Chine, pourrait s'accélérer en Europe sous l'effet des contraintes réglementaires.
La mutation du marché automobile est inéluctable. Les constructeurs européens doivent s'adapter rapidement pour éviter des amendes colossales tout en restant compétitifs face aux géants asiatiques. Pour les consommateurs, cette évolution des prix et des aides financières devrait naturellement orienter leurs choix vers des véhicules électriques.