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Par Najib Mikou Consultant Prospective et Etudes Stratégiques (Indépendant)
En grand démocrate, Monsieur Sanchez s'est suffit d'un moindre signal local négatif contre son parti, pour décider d'organiser des élections législatives anticipées. Il y va de la crédibilité de ce grand homme politique espagnol. Aucune logique partisane et encore moins personnelle de pertes et profits. La seule logique qui compte pour lui c'est celle de sa légitimité populaire et de l'intérêt suprême pour son pays d'avoir un gouvernement représentatif et fort.
Le plus simple aujourd'hui pour prévoir le résultat de ce scrutin décisif, à enjeux multiples, c'est d'aller dans le sens des sondages et de dire que la droite et l'extrême droite vont l'emporter haut la main. C'est possible.
Mais ne serait-ce pas trop précipité d'enterrer trop vite Monsieur Sanchez et ses alliés qui ont un bon bilan et qu'ils ont défendu jusqu'au bout de la campagne électorale ?!
Pour ma part, je prends mon courage par les deux mains et prévois deux scénarios et une certitude à ces élections :
> Scénario 1 : la droite et l'extrême droite l'emporteront à une majorité suffisante pour constituer ensemble le nouveau gouvernement,
> Scénario 2 : le parti populaire et le parti socialiste réaliseront de bons résultats, mais sans parvenir, ni l'un ni l'autre, à constituer une majorité gouvernementale, ce qui ouvrirait peut-être, la voie à une alliance entre ces deux grands partis.
Ce serait à mon humble avis, le scénario le plus probable qui constituera le meilleur compromis, la meilleure formule pour une Espagne qui n'a plus de temps à perdre pour continuer sur la voie prise par Monsieur Sanchez consistant à faire reculer le chômage, à juguler l'inflation, à améliorer le pouvoir d'achat et à maîtriser l'envolée de la dette extérieure.
> La certitude : quelle que soit l'issue de ces élections, quel que soit le scénario qui l'emporterait, et au-delà d'éventuelles déclarations aigres, la politique étrangère de ce grand pays européen ne changera pas pour autant d'un iota.
Quelle que soit la majorité qui va gouverner, elle se conformera aux positions du gouvernement sortant et plus particulièrement à l'égard du Royaume du Maroc. Tout pourra changer pour que rien ne puisse changer sur ce registre.
Toutes les institutions espagnoles s'accordent tacitement aujourd'hui, à l'importance stratégique pour l'Espagne, de relations très rapprochées, très privilégiées avec le voisin du Sud sur les plans politique, économique et social.
Personne en Espagne n'est capable aujourd'hui de prendre le risque très hasardeux de toucher au cap actuel. La politique étrangère espagnole en ce qui concerne ses rapports avec le Maroc, relève de plus en plus d'un consensus national et non plus de convictions partisanes et de changement de majorité.
Qui vivra verra
Le plus simple aujourd'hui pour prévoir le résultat de ce scrutin décisif, à enjeux multiples, c'est d'aller dans le sens des sondages et de dire que la droite et l'extrême droite vont l'emporter haut la main. C'est possible.
Mais ne serait-ce pas trop précipité d'enterrer trop vite Monsieur Sanchez et ses alliés qui ont un bon bilan et qu'ils ont défendu jusqu'au bout de la campagne électorale ?!
Pour ma part, je prends mon courage par les deux mains et prévois deux scénarios et une certitude à ces élections :
> Scénario 1 : la droite et l'extrême droite l'emporteront à une majorité suffisante pour constituer ensemble le nouveau gouvernement,
> Scénario 2 : le parti populaire et le parti socialiste réaliseront de bons résultats, mais sans parvenir, ni l'un ni l'autre, à constituer une majorité gouvernementale, ce qui ouvrirait peut-être, la voie à une alliance entre ces deux grands partis.
Ce serait à mon humble avis, le scénario le plus probable qui constituera le meilleur compromis, la meilleure formule pour une Espagne qui n'a plus de temps à perdre pour continuer sur la voie prise par Monsieur Sanchez consistant à faire reculer le chômage, à juguler l'inflation, à améliorer le pouvoir d'achat et à maîtriser l'envolée de la dette extérieure.
> La certitude : quelle que soit l'issue de ces élections, quel que soit le scénario qui l'emporterait, et au-delà d'éventuelles déclarations aigres, la politique étrangère de ce grand pays européen ne changera pas pour autant d'un iota.
Quelle que soit la majorité qui va gouverner, elle se conformera aux positions du gouvernement sortant et plus particulièrement à l'égard du Royaume du Maroc. Tout pourra changer pour que rien ne puisse changer sur ce registre.
Toutes les institutions espagnoles s'accordent tacitement aujourd'hui, à l'importance stratégique pour l'Espagne, de relations très rapprochées, très privilégiées avec le voisin du Sud sur les plans politique, économique et social.
Personne en Espagne n'est capable aujourd'hui de prendre le risque très hasardeux de toucher au cap actuel. La politique étrangère espagnole en ce qui concerne ses rapports avec le Maroc, relève de plus en plus d'un consensus national et non plus de convictions partisanes et de changement de majorité.
Qui vivra verra