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Ils ne pensent pas à leurs petites armées de militants mobilisés, plus ou moins fortement, par les jeunesses partisanes ou monétisées pour contrer ou décrédibiliser les candidats concurrents, particulièrement dans les commentaires inscrits en dessous des articles des principaux portails électroniques.
Ce sport, qui consiste à rajouter un commentaire élogieux ou injurieux, est devenu payant, généralisé et presque banal. Car si tout le monde le consomme encore, l’opinion publique a appris largement à le relativiser.
Les cellules de communication, dédiées à la campagne électorale, ont intégré le rôle des influenceurs et le marché de recrutement, plus au moins subtile, bat son plein.
Ces états-majors des partis politiques pensent plutôt aux Fake news, aux fausses rumeurs virales, aux deepfakes (vidéos truquées par l’intelligence artificielle), au piratage des partiLeaks, aux raids numériques des “Pessi” , sans écarter d'éventuelles ingérences étrangères ou même de cyber attaques complotistes.
Ces pratiques sont désormais mondialisées. Tout le monde a en tête les élections américaines (contre Clinton ou pour Trump), françaises (MacronLeaks en 2017).
Le risque est réel. En effet, pourquoi nos élections seraient-elles vaccinées contre ces pratiques politiquement incorrectes.
Avec un manque de recul, on ne sait pas comment l'Etat pourrait s’en saisir, sans être accusé de “Censure 2.0”, mais en même temps, il ne faudrait pas laisser les partis seuls et impuissants face à ces dérives.
Comment procéder dans l’urgence ?
Peut-être que la piste d’un comité inter-partis d’auto-régulation, informé officiellement par La HACA, serait la bienvenue dans l'immédiat. Les règles et les lois méritent plus de maturité.
Adnane Benchakroun
Magazine créé avec Madmagz.