La suspension de la sortie en salle du film égyptien « L'Athée » ouvre un débat sur l'avenir de cette œuvre controversée et les répercussions qu'elle pourrait avoir sur la scène culturelle et sociale en Égypte. Réalisé par l'écrivain libéral Ibrahim Issa, ce film aborde l'histoire d'un jeune homme confronté à l'intolérance religieuse de son père, soulignant comment ces croyances conservatrices poussent certains jeunes à devenir athées.
Cette thématique a provoqué une vague de protestations sur les réseaux sociaux, notamment de la part de conservateurs, d'autorités religieuses et d'islamistes, qui voient dans ce film une attaque directe contre l'islam et une incitation à l'athéisme. La décision de suspendre la sortie du film, initialement prévue pour le 14 août, témoigne de la puissance des réseaux sociaux et des groupes conservateurs dans la détermination du sort des œuvres culturelles en Égypte.
Ce report pose des questions sur la capacité des cinéastes à aborder des sujets sensibles dans un climat de censure et de pression sociale. L'avenir de « L'Athée » reste incertain. Bien qu'il ait obtenu un visa de la censure égyptienne, cette validation n'a pas suffi à protéger le film des critiques virulentes qui l'ont qualifié de « satanique ».
L'Égypte a une longue histoire de censure culturelle, où de nombreux films, tant nationaux qu'étrangers, ont été interdits pour des raisons politiques, morales ou religieuses. Les conséquences de cette suspension pourraient aller au-delà de ce seul film. Elle pourrait encourager l'autocensure parmi les artistes et réalisateurs, les dissuadant de traiter les sujets controversés.
Cette thématique a provoqué une vague de protestations sur les réseaux sociaux, notamment de la part de conservateurs, d'autorités religieuses et d'islamistes, qui voient dans ce film une attaque directe contre l'islam et une incitation à l'athéisme. La décision de suspendre la sortie du film, initialement prévue pour le 14 août, témoigne de la puissance des réseaux sociaux et des groupes conservateurs dans la détermination du sort des œuvres culturelles en Égypte.
Ce report pose des questions sur la capacité des cinéastes à aborder des sujets sensibles dans un climat de censure et de pression sociale. L'avenir de « L'Athée » reste incertain. Bien qu'il ait obtenu un visa de la censure égyptienne, cette validation n'a pas suffi à protéger le film des critiques virulentes qui l'ont qualifié de « satanique ».
L'Égypte a une longue histoire de censure culturelle, où de nombreux films, tant nationaux qu'étrangers, ont été interdits pour des raisons politiques, morales ou religieuses. Les conséquences de cette suspension pourraient aller au-delà de ce seul film. Elle pourrait encourager l'autocensure parmi les artistes et réalisateurs, les dissuadant de traiter les sujets controversés.