Les réactions internationales, suite à la décision de l’Algérie de rompre ses relations avec le Maroc, cumulent l’étonnement et l’inquiétude.
Même si ce bouleversement dans les relations maroco-algériennes n’est une surprise pour personne, le manque de pondération des dirigeants du pays voisin pose bien des questions.
Comble de la stupidité, les polisariens ont applaudi la rupture des relations entre Alger et Rabat, ne voyant pas qu’ils en sont les premières victimes.
Maintenant que les généraux algériens ont publiquement déclaré leur hostilité au Maroc, la raison d’être du polisario est désormais dépassée.
Signe du changement de paradigme sur la scène internationale, la justice suisse vient de débouter un requérant polisarien, qui voulait se voir reconnaître une pseudo-nationalité sahraouie. La Confédération helvétique ne reconnaît que le Maroc.
Les dirigeants algériens auraient tort de considérer que l’accord de Berlin de leur céder pour plus de 2 milliards de dollars d’armements comme un soutien.
Les Algériens ne vont sûrement pas apprécier que leur pays acquière des armes coûteuses et ce au moment où ils peinent à se procurer des denrées alimentaires de base et de l’oxygène pour les malades du Covid.
Même l’eau potable vient à manquer dans les grandes villes d’Algérie.
Pour ajouter au tragique de la situation, l’apparition de nouvelles files d’attente, dans les villes algériennes, pour se procurer du gaz butane. Des scènes surréalistes dans un pays pourtant producteur et exportateur de gaz naturel.
Pendant ce temps, les journaleux aux ordres des généraux algériens fantasment sur les pertes que subirait le Maroc, du fait de la décision d’Alger de ne plus reconduire l’accord sur le gazoduc Maghreb-Europe, qui prend fin en octobre prochain.
Le gaz représente à peine quelques 5% du mix énergétique du Maroc et ce ne sont pas les fournisseurs de gaz naturel liquéfié (Gnl) qui manquent.
La décision d’Alger va, peut être, retarder les objectifs du Maroc de réduction des gaz à effet de serre dans la production d’électricité, mais l’impact n’en sera pas plus grave.
Par contre, les dirigeants algériens semblent avoir quelques problèmes avec l’arithmétique. Le gazoduc Maghreb-Europe passant par le Maroc est d’une capacité de 13,5 millions de m3. Celui reliant directement l’Algérie à l’Espagne, Medgaz, n’a qu’un débit de 8 millions de m3.
Les Marocains font, donc, face à des dirigeants algériens prêts à perdre de l’argent, pourvu de nuire au royaume. Et des polisariens qui applaudissent les bêtises de leurs maîtres algériens, alors même qu’ils viennent de les mettre hors-jeu.
En Algérie, les mensonges véhiculés par la mafia des généraux n’ont pas produit les effets escomptés : mobiliser leurs concitoyens contre l’ennemi extérieur qui leur a été désigné, le Maroc.
Dans les camps de Tindouf, la question est plutôt de savoir qui est sahraoui originaire de Sakia El Hamra et Oued Eddahab et qui ne l’est pas.
Le sentiment de défaite est tel qu’il s’agit, maintenant, pour eux surtout de savoir qui a le droit de rentrer au Maroc, une fois la faillite du polisario dûment actée, et qui doit retourner au Nord du Mali et de la Mauritanie ou rester en Algérie.
Surtout que les Marocains sahraouis sont devenus de plus en plus actifs sur les réseaux sociaux et gardent plutôt rancune envers ceux qui les ont longtemps traité de traîtres à la ‘cause’.
Entre moqueries adressées à ceux qui ont choisi la misère et l’oppression des camps de Tindouf et mise en doute du droit de nombre d’habitants des camps de prétendre à la ‘marocanité’, les Marocains sahraouis savourent leur revanche.
Le Hassani ne manque pas de bons mots pour railler les propagandistes du polisario qui appellent les Marocains sahraouis à se soulever contre ‘l’occupant’. Que ceux qui ont choisi les généraux algériens se les coltinent jusqu’à la fin des temps.
Il n’y a plus d’affaire du Sahara. Tout ce qui reste, ce sont des généraux algériens détestés par leur peuple, le décompte pour leur départ du pouvoir ayant déjà commencé. Et des polisariens qui se demandent quel chemin prendre pour rentrer chez soi, quand leurs commanditaires auraient fui à l’étranger.
C’est le moment de préparer ‘ma3en atay’ (les accessoires pour le thé) et « regarder le feu depuis l’autre rive » (le 9ème des 36 stratagèmes).
Même si ce bouleversement dans les relations maroco-algériennes n’est une surprise pour personne, le manque de pondération des dirigeants du pays voisin pose bien des questions.
Comble de la stupidité, les polisariens ont applaudi la rupture des relations entre Alger et Rabat, ne voyant pas qu’ils en sont les premières victimes.
Maintenant que les généraux algériens ont publiquement déclaré leur hostilité au Maroc, la raison d’être du polisario est désormais dépassée.
Signe du changement de paradigme sur la scène internationale, la justice suisse vient de débouter un requérant polisarien, qui voulait se voir reconnaître une pseudo-nationalité sahraouie. La Confédération helvétique ne reconnaît que le Maroc.
Les dirigeants algériens auraient tort de considérer que l’accord de Berlin de leur céder pour plus de 2 milliards de dollars d’armements comme un soutien.
Les Algériens ne vont sûrement pas apprécier que leur pays acquière des armes coûteuses et ce au moment où ils peinent à se procurer des denrées alimentaires de base et de l’oxygène pour les malades du Covid.
Même l’eau potable vient à manquer dans les grandes villes d’Algérie.
Pour ajouter au tragique de la situation, l’apparition de nouvelles files d’attente, dans les villes algériennes, pour se procurer du gaz butane. Des scènes surréalistes dans un pays pourtant producteur et exportateur de gaz naturel.
Pendant ce temps, les journaleux aux ordres des généraux algériens fantasment sur les pertes que subirait le Maroc, du fait de la décision d’Alger de ne plus reconduire l’accord sur le gazoduc Maghreb-Europe, qui prend fin en octobre prochain.
Le gaz représente à peine quelques 5% du mix énergétique du Maroc et ce ne sont pas les fournisseurs de gaz naturel liquéfié (Gnl) qui manquent.
La décision d’Alger va, peut être, retarder les objectifs du Maroc de réduction des gaz à effet de serre dans la production d’électricité, mais l’impact n’en sera pas plus grave.
Par contre, les dirigeants algériens semblent avoir quelques problèmes avec l’arithmétique. Le gazoduc Maghreb-Europe passant par le Maroc est d’une capacité de 13,5 millions de m3. Celui reliant directement l’Algérie à l’Espagne, Medgaz, n’a qu’un débit de 8 millions de m3.
Les Marocains font, donc, face à des dirigeants algériens prêts à perdre de l’argent, pourvu de nuire au royaume. Et des polisariens qui applaudissent les bêtises de leurs maîtres algériens, alors même qu’ils viennent de les mettre hors-jeu.
En Algérie, les mensonges véhiculés par la mafia des généraux n’ont pas produit les effets escomptés : mobiliser leurs concitoyens contre l’ennemi extérieur qui leur a été désigné, le Maroc.
Dans les camps de Tindouf, la question est plutôt de savoir qui est sahraoui originaire de Sakia El Hamra et Oued Eddahab et qui ne l’est pas.
Le sentiment de défaite est tel qu’il s’agit, maintenant, pour eux surtout de savoir qui a le droit de rentrer au Maroc, une fois la faillite du polisario dûment actée, et qui doit retourner au Nord du Mali et de la Mauritanie ou rester en Algérie.
Surtout que les Marocains sahraouis sont devenus de plus en plus actifs sur les réseaux sociaux et gardent plutôt rancune envers ceux qui les ont longtemps traité de traîtres à la ‘cause’.
Entre moqueries adressées à ceux qui ont choisi la misère et l’oppression des camps de Tindouf et mise en doute du droit de nombre d’habitants des camps de prétendre à la ‘marocanité’, les Marocains sahraouis savourent leur revanche.
Le Hassani ne manque pas de bons mots pour railler les propagandistes du polisario qui appellent les Marocains sahraouis à se soulever contre ‘l’occupant’. Que ceux qui ont choisi les généraux algériens se les coltinent jusqu’à la fin des temps.
Il n’y a plus d’affaire du Sahara. Tout ce qui reste, ce sont des généraux algériens détestés par leur peuple, le décompte pour leur départ du pouvoir ayant déjà commencé. Et des polisariens qui se demandent quel chemin prendre pour rentrer chez soi, quand leurs commanditaires auraient fui à l’étranger.
C’est le moment de préparer ‘ma3en atay’ (les accessoires pour le thé) et « regarder le feu depuis l’autre rive » (le 9ème des 36 stratagèmes).