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L'écart entre les genres en matière d'accès à une éducation de qualité reste une préoccupation majeure parmi les décideurs et les universitaires au Maroc. Cependant, l'analyse quantitative de cette disparité a souvent été négligée.
À cet effet, une nouvelle étude réalisée par les chercheurs Aomar Ibourk et Karim El Aynaoui, publiée par le Policy Center for the New South (PCNS) et dans la revue Science Direct, s'est concentrée sur la différence de réussite scolaire entre les genres en lecture et en mathématiques, tant au niveau national que résidentiel. L'objectif est d'identifier les divers facteurs à l'origine de ces écarts de performance entre les sexes et d'évaluer leur ampleur respective.
Selon les chercheurs, le Maroc s'est engagé dans une réforme audacieuse menée par le Conseil Supérieur de l'Éducation, de la Formation et de la Recherche Scientifique (CSEFRS). Cette réforme, incarnée par la Vision Stratégique 2015-2030, vise à construire un système éducatif fondé sur la qualité, l'équité et l'autonomisation individuelle et sociétale.
Cependant, malgré ces ambitions louables, les disparités entre les sexes persistent. L'Indice de Parité entre les Sexes (IPS) en matière de scolarisation montre une légère prépondérance masculine dans l'enseignement primaire et secondaire, avec un IPS de 0,97, indiquant une fréquentation scolaire légèrement plus élevée chez les garçons.
Malgré ces constats, des progrès significatifs ont été réalisés en faveur de l'égalité des chances dans l'enseignement supérieur, où les femmes ont un taux de fréquentation supérieur à celui des hommes, avec un Indice de Parité des Genres (GPI) de 1,1.
Néanmoins, en dépit de ces avancées quantitatives, la qualité de l'éducation au Maroc semble ne pas suivre la même trajectoire. Les enquêtes TIMSS et PIRLS révèlent la médiocrité de l'enseignement primaire, plaçant le pays parmi les moins performants au niveau international. En 2019, les scores moyens du Maroc en mathématiques étaient de 383 au niveau primaire et 388 au niveau collège, tandis qu'en sciences, ils étaient respectivement de 374 et 394. Ces résultats restent en deçà de la moyenne mondiale de 500, malgré une légère amélioration depuis 2011. De plus, selon l'enquête PIRLS de 2017, les compétences en lecture des écoliers marocains se classaient 48ème sur 50 pays, soulignant les défis majeurs dans ce domaine.
L'étude souligne que l'indice mondial d'écart entre les sexes, notamment le sous-indicateur « niveau scolaire », met en lumière les disparités éducatives entre les genres à travers le monde. Alors que certains pays, principalement en Europe et en Amérique du Nord, ont atteint une parité parfaite avec un score de 1, d'autres, comme le Maroc, se situent encore loin de cet objectif, avec un score de 0,945 et une position au 114e rang mondial. Cela indique une marge d'amélioration significative et le défi constant de réaliser une égalité effective des opportunités éducatives pour tous les genres.
L'étude recommande la mise en œuvre de mesures de soutien pour les élèves concernés et la mise à niveau de ceux entrant directement à l'école primaire. De plus, les défis liés aux caractéristiques des écoles et des enseignants, tels que la disponibilité des bibliothèques, la taille des classes, le sexe des enseignants, le niveau d'éducation et l'expérience, doivent être résolus.
À cet effet, une nouvelle étude réalisée par les chercheurs Aomar Ibourk et Karim El Aynaoui, publiée par le Policy Center for the New South (PCNS) et dans la revue Science Direct, s'est concentrée sur la différence de réussite scolaire entre les genres en lecture et en mathématiques, tant au niveau national que résidentiel. L'objectif est d'identifier les divers facteurs à l'origine de ces écarts de performance entre les sexes et d'évaluer leur ampleur respective.
Selon les chercheurs, le Maroc s'est engagé dans une réforme audacieuse menée par le Conseil Supérieur de l'Éducation, de la Formation et de la Recherche Scientifique (CSEFRS). Cette réforme, incarnée par la Vision Stratégique 2015-2030, vise à construire un système éducatif fondé sur la qualité, l'équité et l'autonomisation individuelle et sociétale.
Cependant, malgré ces ambitions louables, les disparités entre les sexes persistent. L'Indice de Parité entre les Sexes (IPS) en matière de scolarisation montre une légère prépondérance masculine dans l'enseignement primaire et secondaire, avec un IPS de 0,97, indiquant une fréquentation scolaire légèrement plus élevée chez les garçons.
Malgré ces constats, des progrès significatifs ont été réalisés en faveur de l'égalité des chances dans l'enseignement supérieur, où les femmes ont un taux de fréquentation supérieur à celui des hommes, avec un Indice de Parité des Genres (GPI) de 1,1.
Néanmoins, en dépit de ces avancées quantitatives, la qualité de l'éducation au Maroc semble ne pas suivre la même trajectoire. Les enquêtes TIMSS et PIRLS révèlent la médiocrité de l'enseignement primaire, plaçant le pays parmi les moins performants au niveau international. En 2019, les scores moyens du Maroc en mathématiques étaient de 383 au niveau primaire et 388 au niveau collège, tandis qu'en sciences, ils étaient respectivement de 374 et 394. Ces résultats restent en deçà de la moyenne mondiale de 500, malgré une légère amélioration depuis 2011. De plus, selon l'enquête PIRLS de 2017, les compétences en lecture des écoliers marocains se classaient 48ème sur 50 pays, soulignant les défis majeurs dans ce domaine.
L'étude souligne que l'indice mondial d'écart entre les sexes, notamment le sous-indicateur « niveau scolaire », met en lumière les disparités éducatives entre les genres à travers le monde. Alors que certains pays, principalement en Europe et en Amérique du Nord, ont atteint une parité parfaite avec un score de 1, d'autres, comme le Maroc, se situent encore loin de cet objectif, avec un score de 0,945 et une position au 114e rang mondial. Cela indique une marge d'amélioration significative et le défi constant de réaliser une égalité effective des opportunités éducatives pour tous les genres.
L'étude recommande la mise en œuvre de mesures de soutien pour les élèves concernés et la mise à niveau de ceux entrant directement à l'école primaire. De plus, les défis liés aux caractéristiques des écoles et des enseignants, tels que la disponibilité des bibliothèques, la taille des classes, le sexe des enseignants, le niveau d'éducation et l'expérience, doivent être résolus.