Les ouvrages de langues (français et anglais) ainsi que les manuels scientifiques en français ont vu leurs prix augmenter, suscitant un mécontentement grandissant parmi les familles. Le ministre de l’Éducation, Chakib Benmoussa, a tenté de réguler cette situation, mais ses efforts n’ont pas permis de mettre fin à ce phénomène de marchandage opéré par certaines écoles privées. Selon l’Alliance des libraires au Maroc (ALM), ces établissements jouent un rôle direct dans le choix des manuels, ce qui pose de nombreuses questions sur la transparence et l’équité dans ce secteur.

Cette situation met en lumière les difficultés persistantes dans la gestion de l’enseignement privé au Maroc, où les coûts croissants pèsent lourdement sur les ménages. Pour beaucoup, ces hausses tarifaires sont perçues comme injustifiées et exacerbent les inégalités entre les élèves des secteurs privé et public. Alors que la rentrée scolaire approche, cette problématique risque d’accentuer les tensions entre les parents et les établissements concernés.