Par Rida Lamrini
Écrire pour soi.
Écrire pour se retrouver en soi, se retrouver avec soi.
Écrire pour fixer le vécu, peindre le rêve, donner corps à une émotion fugace. Par des mots, par des phrases, perpétuer l’instant éphémère, l’empêcher de s’évanouir dans les abysses de l’oubli.
Écrire pour libérer des sentiments trop longtemps contenus. Coucher sur la feuille blanche d’indicibles sensations, les retenir à jamais. Donner libre cours à des émotions évanescentes, les partager.
Avec des lettres, donner âme à une pensée, une idée, une fragrance. Puis, telles des fleurs que l’on disperse en mer, les confier au gré des vents littéraires.
Écrire pour revisiter l’évidence, remodeler le réel. À travers l’agencement de phrases, en renvoyer l’image revue et corrigée à des yeux qui la découvriraient comme pour la première fois.
Fouiller dans le tréfonds de soi-même, s’aventurer dans les abîmes du quotidien, et cueillir l’insignifiant enfoui dans l’intimité de vies ordinaires.
Écrire dans la sérénité de l’intimité, ou dans la frénésie des foules. Pénétrer l’univers de l’autre, lui tendre la main, lui dédier un monde refait avec nos yeux, retouché par notre pensée, nourri de nos espérances.
Puiser dans l’exubérance d’une vie, butiner dans le vécu humain et interpeller le constituant identitaire. Avec les mots des uns, les lettres des autres, les phrases de l’universel, offrir une vision, présenter une réflexion, suggérer un retour sur soi.
Écrire pour exorciser, se libérer, donner, s’offrir, dénoncer, partager, convaincre, étancher sa soif de savoir.
Écrire, encore écrire… jusqu’à en perdre la raison… et se fondre dans la création scripturale universelle.
Écrire à petites touches de plume, ou noircir la page à grands traits de pinceau, pour peindre l’histoire dans une profusion de couleurs, et enchâsser la fresque contre le grand mur de la vie où viendraient se refléter les âmes à la recherche de leur identité.
Et si, au bout des tribulations qui parsèment le cheminement des êtres sur cette terre, il ne restait qu’une dernière volonté, alors de grâce, de quoi écrire pour peut-être enfin assouvir l’inextinguible quête de vérité, l’insatiable appétit de communier.
Rida Lamrini
Écrire pour se retrouver en soi, se retrouver avec soi.
Écrire pour fixer le vécu, peindre le rêve, donner corps à une émotion fugace. Par des mots, par des phrases, perpétuer l’instant éphémère, l’empêcher de s’évanouir dans les abysses de l’oubli.
Écrire pour libérer des sentiments trop longtemps contenus. Coucher sur la feuille blanche d’indicibles sensations, les retenir à jamais. Donner libre cours à des émotions évanescentes, les partager.
Avec des lettres, donner âme à une pensée, une idée, une fragrance. Puis, telles des fleurs que l’on disperse en mer, les confier au gré des vents littéraires.
Écrire pour revisiter l’évidence, remodeler le réel. À travers l’agencement de phrases, en renvoyer l’image revue et corrigée à des yeux qui la découvriraient comme pour la première fois.
Fouiller dans le tréfonds de soi-même, s’aventurer dans les abîmes du quotidien, et cueillir l’insignifiant enfoui dans l’intimité de vies ordinaires.
Écrire dans la sérénité de l’intimité, ou dans la frénésie des foules. Pénétrer l’univers de l’autre, lui tendre la main, lui dédier un monde refait avec nos yeux, retouché par notre pensée, nourri de nos espérances.
Puiser dans l’exubérance d’une vie, butiner dans le vécu humain et interpeller le constituant identitaire. Avec les mots des uns, les lettres des autres, les phrases de l’universel, offrir une vision, présenter une réflexion, suggérer un retour sur soi.
Écrire pour exorciser, se libérer, donner, s’offrir, dénoncer, partager, convaincre, étancher sa soif de savoir.
Écrire, encore écrire… jusqu’à en perdre la raison… et se fondre dans la création scripturale universelle.
Écrire à petites touches de plume, ou noircir la page à grands traits de pinceau, pour peindre l’histoire dans une profusion de couleurs, et enchâsser la fresque contre le grand mur de la vie où viendraient se refléter les âmes à la recherche de leur identité.
Et si, au bout des tribulations qui parsèment le cheminement des êtres sur cette terre, il ne restait qu’une dernière volonté, alors de grâce, de quoi écrire pour peut-être enfin assouvir l’inextinguible quête de vérité, l’insatiable appétit de communier.
Rida Lamrini