Tout d'abord, l'organisation d'un Salon de l'Auto digne de ce nom au Maroc est un souhait ardent, que ce soit à l'initiative de l'État ou des acteurs privés. Un tel événement serait un tremplin significatif pour l'industrie automobile locale, offrant une vitrine pour les dernières innovations et modèles.

Ensuite, j'ai l'espoir de voir un nombre croissant de constructeurs et d'usines s'implanter dans nos zones industrielles. Cette expansion est cruciale pour stimuler l'économie locale, créer des emplois et renforcer la position du Maroc en tant que hub automobile majeur en Afrique et au-delà.

Le Maroc, avec ses infrastructures modernes, sa main-d'œuvre qualifiée et sa proximité stratégique avec les marchés européens, présente un terrain fertile pour les investisseurs dans le secteur automobile. L'implantation de nouvelles usines par des constructeurs internationaux apporterait une diversité bienvenue dans le paysage industriel marocain, offrant ainsi une gamme plus large de véhicules et de technologies.

Cette évolution s'inscrit également dans la vision du Maroc de devenir un leader en matière de production automobile durable et innovante. En accueillant des constructeurs axés sur la technologie verte et les nouvelles énergies, le Maroc peut jouer un rôle crucial dans la transition vers une mobilité plus écologique.

L'année 2024 devrait donc être marquée par un développement soutenu de l'industrie automobile au Maroc, renforçant ainsi sa prospérité économique et son rayonnement international.

En 2024, un souhait de taille pour l'industrie automobile marocaine est que l'État lance une initiative de leasing social dédiée aux voitures hybrides et électriques. Ce projet serait un jalon significatif dans la démocratisation de la mobilité verte et représenterait une avancée majeure pour rendre ces véhicules plus accessibles à la classe moyenne marocaine.

Le leasing social automobile s'aligne sur les efforts globaux pour encourager l'adoption de véhicules plus propres et plus durables. Il constituerait une réponse concrète aux préoccupations économiques et environnementales, offrant aux citoyens moyens des options de mobilité abordables tout en soutenant les objectifs écologiques du pays.

Cette initiative pourrait fonctionner sous forme de subventions ou de tarifs préférentiels, réduisant ainsi le coût initial et les paiements mensuels pour les consommateurs. En outre, elle stimulerait la demande pour les véhicules électriques et hybrides, encourageant ainsi les constructeurs à investir davantage dans ces technologies au Maroc.

L'introduction du leasing social automobile serait une étape décisive pour le Maroc, non seulement en termes de promotion de la mobilité durable, mais aussi en matière d'inclusion sociale et économique. Elle symboliserait l'engagement du Maroc envers un avenir où la mobilité verte est accessible à tous.

J'espère, et cela me tient particulièrement à cœur, que les constructeurs automobiles vont cesser de s'inspirer exclusivement de Tesla et réintroduire des boutons physiques dans leurs habitacles. L'ère du tout tactile a ses limites, et un retour aux commandes traditionnelles serait une bouffée d'air frais. Il serait souhaitable que d'autres constructeurs suivent l'exemple de Volkswagen en ce sens.

Concernant les aides à la conduite telles que le maintien de voie, leur utilité est discutable. Espérons que les constructeurs, à l'instar de Renault avec son Scénic, proposent des solutions permettant de désactiver facilement ces fonctions au démarrage.

En matière de voitures électriques, l'année 2024 devrait être celle de l'évolution : davantage d'autonomie, des recharges plus rapides et des prix plus accessibles. Pour y parvenir, il est essentiel que les autorités marocaines encouragent l'installation de bornes de recharge et garantissent une production d'électricité adéquate.

Par ailleurs, il est temps de repenser la gestion des travaux routiers au Maroc. L'année 2024 devrait être celle de l'organisation et de l'anticipation pour améliorer l'état de nos routes et réduire les désagréments causés par les travaux.

Pour finir, mon dernier souhait est que Tesla explore d'autres avenues plus bénéfiques que la simple fabrication de voitures. Qui sait, peut-être que l'innovation dans des domaines inattendus, comme les appareils ménagers, pourrait être une voie intéressante pour Elon Musk et sa compagnie.

Bonne année à tous et meilleurs vœux de santé et de prospérité !