Vingt-deux étudiants, représentants de divers pays, ont présenté leur passion pour la langue arabe devant un jury attentif. Le champion sera dévoilé lors de la cérémonie de clôture, prévue mercredi, en présence de Cheikh Mohammed ben Rachid, émir de Dubaï.
Le jury, composé de Toufik Abdessalam Boulahrir (Maroc), Rola Al-Masri et Anas Ahmed, a pris le temps d'évaluer chaque performance, mettant en avant le « trésor immense » que chacun de ces candidats détient. Dans des contextes où la langue arabe fait face à des défis, ces jeunes se démarquent par leur engagement. Comme l'a souligné Boulahrir, chaque participant est porteur de la « flamme de la lecture » dans des sociétés où l'arabe peine à s'affirmer.
Le chercheur marocain a salué le niveau exceptionnel des candidats, tous issus de communautés où l'arabe est peu présent dans la vie quotidienne. Il a rappelé que la langue est un « pilier fondamental de l’identité ». L'absence de participants d'origine marocaine ne doit pas être perçue comme un manque de compétences, mais comme un appel à un meilleur encadrement parental pour inciter les jeunes à s'investir dans des initiatives comme le « Défi de lecture arabe ».
Ali Arbaeen, coordinateur de la délégation belge, a également exprimé ses préoccupations concernant la faible représentation marocaine. Selon lui, les parents se concentrent souvent sur l'enseignement de la langue maternelle, négligeant l'apprentissage de l'arabe dans un contexte compétitif. Arbaeen a insisté sur l'importance d'écoles de qualité pour éveiller l'intérêt des jeunes et leur faire apprécier la richesse de la langue arabe.
Témoignages de jeunes talents
Lynn El Mejdoub, 19 ans, candidate représentant l'Autriche, aspire à devenir la « Championne des communautés ». Son engagement dans des initiatives communautaires à Vienne, où elle partage sa passion pour l'arabe, la motive. « Nous discutons de livres et de nos idées, ce qui nous enrichit tous », a-t-elle confié.
Kumi Ajmaai, 10 ans, représentant les Pays-Bas, considère sa présence à Dubaï comme une consécration. Il voit cette compétition comme une opportunité d'élargir ses horizons. « La lecture nous aide à comprendre le monde », a-t-il déclaré, tout en évoquant les défis qu'il rencontre pour parler arabe à l'école. « J'espère que ce titre apportera une fierté à notre communauté », a-t-il ajouté avec enthousiasme.
Le vainqueur recevra une récompense de 100 000 dirhams émiratis, tandis que le deuxième et le troisième prix seront respectivement de 70 000 et 50 000 dirhams. Cette édition marque une étape importante, ouvrant la compétition à des étudiants en dehors des pays arabes et célébrant ainsi la diversité linguistique et culturelle à l’échelle mondiale.
Le jury, composé de Toufik Abdessalam Boulahrir (Maroc), Rola Al-Masri et Anas Ahmed, a pris le temps d'évaluer chaque performance, mettant en avant le « trésor immense » que chacun de ces candidats détient. Dans des contextes où la langue arabe fait face à des défis, ces jeunes se démarquent par leur engagement. Comme l'a souligné Boulahrir, chaque participant est porteur de la « flamme de la lecture » dans des sociétés où l'arabe peine à s'affirmer.
Le chercheur marocain a salué le niveau exceptionnel des candidats, tous issus de communautés où l'arabe est peu présent dans la vie quotidienne. Il a rappelé que la langue est un « pilier fondamental de l’identité ». L'absence de participants d'origine marocaine ne doit pas être perçue comme un manque de compétences, mais comme un appel à un meilleur encadrement parental pour inciter les jeunes à s'investir dans des initiatives comme le « Défi de lecture arabe ».
Ali Arbaeen, coordinateur de la délégation belge, a également exprimé ses préoccupations concernant la faible représentation marocaine. Selon lui, les parents se concentrent souvent sur l'enseignement de la langue maternelle, négligeant l'apprentissage de l'arabe dans un contexte compétitif. Arbaeen a insisté sur l'importance d'écoles de qualité pour éveiller l'intérêt des jeunes et leur faire apprécier la richesse de la langue arabe.
Témoignages de jeunes talents
Lynn El Mejdoub, 19 ans, candidate représentant l'Autriche, aspire à devenir la « Championne des communautés ». Son engagement dans des initiatives communautaires à Vienne, où elle partage sa passion pour l'arabe, la motive. « Nous discutons de livres et de nos idées, ce qui nous enrichit tous », a-t-elle confié.
Kumi Ajmaai, 10 ans, représentant les Pays-Bas, considère sa présence à Dubaï comme une consécration. Il voit cette compétition comme une opportunité d'élargir ses horizons. « La lecture nous aide à comprendre le monde », a-t-il déclaré, tout en évoquant les défis qu'il rencontre pour parler arabe à l'école. « J'espère que ce titre apportera une fierté à notre communauté », a-t-il ajouté avec enthousiasme.
Le vainqueur recevra une récompense de 100 000 dirhams émiratis, tandis que le deuxième et le troisième prix seront respectivement de 70 000 et 50 000 dirhams. Cette édition marque une étape importante, ouvrant la compétition à des étudiants en dehors des pays arabes et célébrant ainsi la diversité linguistique et culturelle à l’échelle mondiale.