Le courant "Dinks" sur les réseaux sociaux
Au cours des derniers mois, l'acronyme "Dinks" (Dual Income, No Kids - double salaire, sans enfant) a pris une ampleur considérable sur les réseaux sociaux, cristallisant l'attention et alimentant des débats animés.
Ce mode de vie adopté par des jeunes couples, qui font le choix conscient de ne pas avoir d'enfants, a scindé l'opinion publique en deux camps distincts, entre l'admiration pour leur autonomie et le dégoût lié à leur individualisme perçu.
Cette tendance, qui a particulièrement gagné en popularité aux États-Unis, a été largement discutée et propagée sur diverses plateformes en ligne.
L'acronyme "Dinks", apparu dans les années 1980, s'est récemment trouvé propulsé sous les feux des projecteurs grâce à une large publicité sur les réseaux sociaux.
Sur TikTok, le hashtag #Dink a été consulté pas moins de 350 millions de fois, tandis que le sujet a été abordé dans près de 170 000 publications sur Instagram, illustrant la puissance d'influence de cette nouvelle tendance de vie.
Ce mode de vie adopté par des jeunes couples, qui font le choix conscient de ne pas avoir d'enfants, a scindé l'opinion publique en deux camps distincts, entre l'admiration pour leur autonomie et le dégoût lié à leur individualisme perçu.
Cette tendance, qui a particulièrement gagné en popularité aux États-Unis, a été largement discutée et propagée sur diverses plateformes en ligne.
L'acronyme "Dinks", apparu dans les années 1980, s'est récemment trouvé propulsé sous les feux des projecteurs grâce à une large publicité sur les réseaux sociaux.
Sur TikTok, le hashtag #Dink a été consulté pas moins de 350 millions de fois, tandis que le sujet a été abordé dans près de 170 000 publications sur Instagram, illustrant la puissance d'influence de cette nouvelle tendance de vie.
Les "Dinks" assument leur choix
Les couples se revendiquant comme "Dinks" n'hésitent pas à partager ouvertement leur mode de vie sur les plateformes sociales.
Debbie Friez, une influenceuse marketing et réseaux sociaux, a partagé son expérience en déclarant :
Debbie Friez, une influenceuse marketing et réseaux sociaux, a partagé son expérience en déclarant :
"Je suis 'Dink' depuis plus de vingt ans. J'aime ma vie et je me sens bien sans avoir d'enfants. Aucun regret. Je suis la meilleure tante de tous les temps ! Et j'ai BEAUCOUP d'autres amis de longue date 'Dink'. Nous allons bien et nous sommes heureux".
Been #DINKs for over 20 years. I like my life and I'm fine not having kids. #NoRegrets I'm the best #auntie ever!
— Debbie Friez (@dfriez) December 5, 2023
And, I have a LOT of other long-time #DINK friends. We are OK and happy.
Critiques et tensions en ligne
Pourtant, la tendance "Dinks" n'est pas à l'abri de critiques acerbes. Certains internautes n'ont pas hésité à exprimer des opinions offensives envers les couples qui choisissent la parentalité.
Des comptes comme "Childfree Confessions" tweetent des messages tels que "La vie est déjà assez dure sans l'aggraver volontairement. #Dink", soulignant ainsi les tensions et les désaccords qui émergent entre les partisans de ces deux choix de vie divergents.
Des comptes comme "Childfree Confessions" tweetent des messages tels que "La vie est déjà assez dure sans l'aggraver volontairement. #Dink", soulignant ainsi les tensions et les désaccords qui émergent entre les partisans de ces deux choix de vie divergents.
La liberté et l'économie en avant-plan
Les couples "Dinks" mettent en avant l'idée que la vie est plus amusante et simple sans enfants, soulignant la possibilité de profiter de nuits de sommeil complètes et de voyager à leur guise.
Au-delà de l'aspect liberté, l'argument financier pèse également dans la balance. Selon CBS News, le coût de l'éducation d'un enfant aux États-Unis jusqu'à l'âge de 18 ans serait estimé à 237 482 dollars, soit près de 217 000 euros.
En comparaison, ce coût était de 69 000 dollars, soit environ 63 000 euros en 1980. Une étude du centre de recherches Pew réalisée en 2021 a montré que 44 % des Américains âgés de 18 à 49 ans ont assuré ne jamais vouloir d'enfants, contre 7 % en 2018.
Au-delà de l'aspect liberté, l'argument financier pèse également dans la balance. Selon CBS News, le coût de l'éducation d'un enfant aux États-Unis jusqu'à l'âge de 18 ans serait estimé à 237 482 dollars, soit près de 217 000 euros.
En comparaison, ce coût était de 69 000 dollars, soit environ 63 000 euros en 1980. Une étude du centre de recherches Pew réalisée en 2021 a montré que 44 % des Américains âgés de 18 à 49 ans ont assuré ne jamais vouloir d'enfants, contre 7 % en 2018.
Les critiques et le débat sociétal
Malgré le choix conscient de certains couples de rester sans enfants, des critiques émergent, les qualifiant d'égoïstes, d'individualistes et d'immatures.
Des personnalités publiques telles qu'Elon Musk ont exprimé leur désaccord, soulignant une potentielle charge sur les générations futures. Les critiques globales pointent vers une tendance croissante à privilégier les biens matériels au détriment des relations humaines.
Des personnalités publiques telles qu'Elon Musk ont exprimé leur désaccord, soulignant une potentielle charge sur les générations futures. Les critiques globales pointent vers une tendance croissante à privilégier les biens matériels au détriment des relations humaines.
There is an awful morality to those who deliberately have no kids: they are effectively demanding that other people’s kids take care of them in their old age. That’s messed up.
— Elon Musk (@elonmusk) December 5, 2023
I can't describe the degree of narcissism and selfishness that is required to end a bloodline for some material, unhealthy, disgusting things.
— Chad Currie (@ChadCurrie1371) December 6, 2023
Maybe their family name deserves to die. #DINK #dinklife https://t.co/Tbi6s3CR4p
En somme, le phénomène "Dinks" émerge comme un choix de vie controversé, révélant les tensions et les débats au sein de la société, mettant en balance la liberté individuelle, les aspects économiques et les critiques sociétales.
Alors que certains célèbrent la possibilité de vivre sans les responsabilités de la parentalité, d'autres remettent en question l'impact potentiel sur la cohésion sociale et les valeurs traditionnelles associées à la famille.
Alors que certains célèbrent la possibilité de vivre sans les responsabilités de la parentalité, d'autres remettent en question l'impact potentiel sur la cohésion sociale et les valeurs traditionnelles associées à la famille.