Les impayés partent en flèche. Et, de par le niveau de leurs encours, les créances en souffrance inquiètent.
Aux derniers chiffres, ces dernières enregistrent, au terme de l’exercice 2020, la plus forte progression observée durant les dix dernières années.
Les créances en souffrance ont, en effet, atteint les 80,2 Milliards de dhs, contre 69,9 Milliards une année auparavant. Ce qui fait que le taux d’impayés est passé de 7,6 % à 8,4 %.
Que ce soit au niveau des ménages ou des entreprises, cette tendance haussière de la sinistralité compromet la capacité des « clients douteux » à se refinancer et des banques à en assurer le coût du risque.
D’autant plus que l’idée d’une « Bad bank » où seront logés les actifs à risque est écartée pour le moment.
Quoique Bank Al-Maghrib, en sa qualité de régulateur, ait déjà lancé une étude, en ce sens, avec l’appui de la SFI, filiale de la Banque mondiale.
En 2020, année durant laquelle le marché du travail a enregistré une perte sèche de 432 mille emplois, les créances en souffrance détenues sur les ménages ont enregistré une progression de 18,2 %.
Et ce, au moment où, mises à rude épreuve durant la période du confinement, les entreprises ont affiché un encours en nette hausse de 12,2 %.
Cependant, il y a lieu de nuancer, ne serait ce que pour faire la part des choses et de rappeler que la situation était grippée bien avant la survenue de la pandémie.
Dans son rapport sur la stabilité financière de 2019, Bank Al Maghrib avait pointé du doigt les niveaux déjà élevés des défauts de paiement, dont celles interentreprises.
Aussi, convient-il de rappeler, pour toute fin utile, que le montant global des créances en souffrance des entreprises non-financières s’est sensiblement accru de 5,4 % à près de 51 milliards de dirhams, en 2019, contre 0,2 % à fin 2018, portant ainsi leur taux de défaut de paiement à 10%.
Ces chiffres émanent de la banque centrale qui, volet ménages, cette fois, révèle que le montant des impayés poursuit sa progression de 10,4 %, après 14,1 % une année auparavant
Le taux de défaut des ménages, s’inscrivant dans une tendance haussière, passant à 8,2 % après 7,8 % et 7,3 % en 2018 et 2017, fait l’objet d’un suivi particulier.
Et c’est justement ce suivi qui fait dire à la banque centrale que le taux d’endettement des ménages est élevé.
Grosso modo, le montant moyen par ménage s’est établi, en 2019, à 43.458 dhs, contre 42.500 une année auparavant.
Rapporté au PIB, cet encours se situe à 31,1 %, bien au-dessus de celui des pays émergents qui, en moyenne, ne dépasse guère les 21 %.
Aux derniers chiffres, ces dernières enregistrent, au terme de l’exercice 2020, la plus forte progression observée durant les dix dernières années.
Les créances en souffrance ont, en effet, atteint les 80,2 Milliards de dhs, contre 69,9 Milliards une année auparavant. Ce qui fait que le taux d’impayés est passé de 7,6 % à 8,4 %.
Que ce soit au niveau des ménages ou des entreprises, cette tendance haussière de la sinistralité compromet la capacité des « clients douteux » à se refinancer et des banques à en assurer le coût du risque.
D’autant plus que l’idée d’une « Bad bank » où seront logés les actifs à risque est écartée pour le moment.
Quoique Bank Al-Maghrib, en sa qualité de régulateur, ait déjà lancé une étude, en ce sens, avec l’appui de la SFI, filiale de la Banque mondiale.
En 2020, année durant laquelle le marché du travail a enregistré une perte sèche de 432 mille emplois, les créances en souffrance détenues sur les ménages ont enregistré une progression de 18,2 %.
Et ce, au moment où, mises à rude épreuve durant la période du confinement, les entreprises ont affiché un encours en nette hausse de 12,2 %.
Cependant, il y a lieu de nuancer, ne serait ce que pour faire la part des choses et de rappeler que la situation était grippée bien avant la survenue de la pandémie.
Dans son rapport sur la stabilité financière de 2019, Bank Al Maghrib avait pointé du doigt les niveaux déjà élevés des défauts de paiement, dont celles interentreprises.
Aussi, convient-il de rappeler, pour toute fin utile, que le montant global des créances en souffrance des entreprises non-financières s’est sensiblement accru de 5,4 % à près de 51 milliards de dirhams, en 2019, contre 0,2 % à fin 2018, portant ainsi leur taux de défaut de paiement à 10%.
Ces chiffres émanent de la banque centrale qui, volet ménages, cette fois, révèle que le montant des impayés poursuit sa progression de 10,4 %, après 14,1 % une année auparavant
Le taux de défaut des ménages, s’inscrivant dans une tendance haussière, passant à 8,2 % après 7,8 % et 7,3 % en 2018 et 2017, fait l’objet d’un suivi particulier.
Et c’est justement ce suivi qui fait dire à la banque centrale que le taux d’endettement des ménages est élevé.
Grosso modo, le montant moyen par ménage s’est établi, en 2019, à 43.458 dhs, contre 42.500 une année auparavant.
Rapporté au PIB, cet encours se situe à 31,1 %, bien au-dessus de celui des pays émergents qui, en moyenne, ne dépasse guère les 21 %.