C’est vrai qu’une loi de finances détermine, pour une année civile, la nature, le montant et l’affectation des ressources et des charges de l’Etat ainsi que l’équilibre budgétaire et financier qui en découle.
N’empêche, qu’au-delà de son horizon temporel ou aspect comptable, la politique budgétaire, de par ses choix à effets restrictifs ou bien, au contraire, expansifs sur l’activité, ne peut être conçue indépendamment de politiques structurelles inscrites dans le long terme.
Le nouveau Gouvernement, à travers sa toute récente déclaration de politique générale, affirme inscrire son action dans une démarche de relance inspirée, dans un plus long terme, par une nouvelle vision puisée dans les diverses recommandations afférentes à l’opérationnalisation du Nouveau modèle de développement.
Et c’est, sans nul doute, la raison pour laquelle le Gouvernement s’est promis dans le cadre de son programme 2021-2026 de veiller à la consolidation des fondements d’un Etat social, la transformation de l’économie nationale en faveur de la création de l’emploi et la consécration d’une gouvernance au service du citoyen et d’une administration efficace.
Le Gouvernement s’est, aussi, promis au titre de l’exercice 2022 de mettre en œuvre l’ensemble des mesures contenues dans le Pacte pour la relance économique et l’emploi. En plus d’un certain renforcement de mécanismes d’inclusion et d’avancement dans la génération de la protection sociale.
Le tout dans la perspective de réaliser, à travers son premier projet de loi de Finances, un taux de croissance de 3,2 % et un déficit budgétaire de 5,9 % du PIB.
Or, d’aucuns n’ignorent que pour booster la relance économique et enclencher le projet sociétal tant souhaité par les Marocains, il faut beaucoup plus.
Que valent ces 3,2 % face aux exigences du nouveau modèle de développement ?
Ou à défaut, en termes d’enjeux actuels et futurs ou de cohésion sociale et d’inclusion territoriale ?
Déjà, le modèle de développement, sur lequel s’accordent tous les Marocains, admet que pour amorcer une dynamique de transformation du tissu productif ou aboutir à une économie productive, diversifiée, créatrice de valeur ajoutée et d’emplois de qualité, il faut atteindre un rythme moyen annuel de croissance supérieur à 6 %.
Dans un contexte d’inflation ou de tendances inflationnistes intimement corrélées au renchérissement des cours de produits de base, de matières premières et de coûts de logistique, il va sans dire qu’il va falloir davantage. Faire preuve de beaucoup plus d’ambition et de punch.
Autrement, c’est le recours inévitable à l’endettement qui pointe à l’horizon.
Un endettement qui, déjà, frôle les 100% du PIB.
N’empêche, qu’au-delà de son horizon temporel ou aspect comptable, la politique budgétaire, de par ses choix à effets restrictifs ou bien, au contraire, expansifs sur l’activité, ne peut être conçue indépendamment de politiques structurelles inscrites dans le long terme.
Le nouveau Gouvernement, à travers sa toute récente déclaration de politique générale, affirme inscrire son action dans une démarche de relance inspirée, dans un plus long terme, par une nouvelle vision puisée dans les diverses recommandations afférentes à l’opérationnalisation du Nouveau modèle de développement.
Et c’est, sans nul doute, la raison pour laquelle le Gouvernement s’est promis dans le cadre de son programme 2021-2026 de veiller à la consolidation des fondements d’un Etat social, la transformation de l’économie nationale en faveur de la création de l’emploi et la consécration d’une gouvernance au service du citoyen et d’une administration efficace.
Le Gouvernement s’est, aussi, promis au titre de l’exercice 2022 de mettre en œuvre l’ensemble des mesures contenues dans le Pacte pour la relance économique et l’emploi. En plus d’un certain renforcement de mécanismes d’inclusion et d’avancement dans la génération de la protection sociale.
Le tout dans la perspective de réaliser, à travers son premier projet de loi de Finances, un taux de croissance de 3,2 % et un déficit budgétaire de 5,9 % du PIB.
Or, d’aucuns n’ignorent que pour booster la relance économique et enclencher le projet sociétal tant souhaité par les Marocains, il faut beaucoup plus.
Que valent ces 3,2 % face aux exigences du nouveau modèle de développement ?
Ou à défaut, en termes d’enjeux actuels et futurs ou de cohésion sociale et d’inclusion territoriale ?
Déjà, le modèle de développement, sur lequel s’accordent tous les Marocains, admet que pour amorcer une dynamique de transformation du tissu productif ou aboutir à une économie productive, diversifiée, créatrice de valeur ajoutée et d’emplois de qualité, il faut atteindre un rythme moyen annuel de croissance supérieur à 6 %.
Dans un contexte d’inflation ou de tendances inflationnistes intimement corrélées au renchérissement des cours de produits de base, de matières premières et de coûts de logistique, il va sans dire qu’il va falloir davantage. Faire preuve de beaucoup plus d’ambition et de punch.
Autrement, c’est le recours inévitable à l’endettement qui pointe à l’horizon.
Un endettement qui, déjà, frôle les 100% du PIB.