Il est tout à fait vrai que l’économie mondiale titrerait profit, quoiqu’à des proportions différenciées, du rebond relevé en 2021 ayant entraîné un effet de rattrapage en nette rupture avec la profonde récession observée le long de 2020 et les séquelles qui en découlent.
Aux derniers chiffres, la croissance mondiale aurait nettement rebondi en 2021 avec un taux de 5,5 % après le net repli de 3,4 % en 2020. Et ce, grâce à un certain nombre de facteurs dont le plus déterminant consistait, à coups de stimuli budgétaires et de politiques monétaires expansionnistes, à générer un effet d’entraînement à même de doper la sphère réelle et booster, par la même occasion, la demande par le biais des dépenses de consommation.
Du coup, bien des limites ou règles prudentielles cadrant, en temps normaux, avec les politiques économiques ont sauté.
Le néolibéralisme, de plus en plus critiqué, fut ébranlé en faveur d’un certain retour de la pensée de l’un des plus influents théoriciens de l'économie du XXe siècle : John Maynard Keynes.
En ce moment keynésien, moult déficits publics ont été financés par de la création monétaire y compris chez les fervents défenseurs de l'austérité budgétaire.
Est-ce la réhabilitation du keynésianisme ?
Est-ce le début de la fin du malaise économique ?
Rien n’est moins sûr. Et pour causes : La normalisation a un coût, un impact économique.
Outre les risques géopolitiques et épidémiologiques, le retour progressif à des politiques monétaires « raisonnables » ou à des stimuli budgétaires appropriés pose problème et feraient que les défis et enjeux de la reprise seraient eux aussi inédits.
Grosso modo, le rythme de la reprise serait fortement corrélé aux marges de manœuvre de l’action publique et à l’évolution des conditions financières.
Déjà, la dette mondiale atteint des niveaux jamais atteints auparavant et des tensions inflationnistes apparaissent.
Déjà, en 2021, les prix mondiaux des produits de base et cours des matières premières avaient flambé, en liaison avec le regain de la demande mondiale et les contraintes liées aux perturbations des chaînes d’approvisionnement et aux coûts de fret.
Et c’est d’ailleurs, cette envolée qui fait que ce soit aux USA, en zone Euro, au Royaume-Uni, en Russie, en Inde ou en Chine, l’inflation avait atteint de nouveaux pics forçant plusieurs Banques Centrales à procéder à de sérieux resserrements de leurs politiques monétaires moyennant des hausses de taux et/ou réductions de programmes d’achats d’actifs.
Aux derniers chiffres, la croissance mondiale aurait nettement rebondi en 2021 avec un taux de 5,5 % après le net repli de 3,4 % en 2020. Et ce, grâce à un certain nombre de facteurs dont le plus déterminant consistait, à coups de stimuli budgétaires et de politiques monétaires expansionnistes, à générer un effet d’entraînement à même de doper la sphère réelle et booster, par la même occasion, la demande par le biais des dépenses de consommation.
Du coup, bien des limites ou règles prudentielles cadrant, en temps normaux, avec les politiques économiques ont sauté.
Le néolibéralisme, de plus en plus critiqué, fut ébranlé en faveur d’un certain retour de la pensée de l’un des plus influents théoriciens de l'économie du XXe siècle : John Maynard Keynes.
En ce moment keynésien, moult déficits publics ont été financés par de la création monétaire y compris chez les fervents défenseurs de l'austérité budgétaire.
Est-ce la réhabilitation du keynésianisme ?
Est-ce le début de la fin du malaise économique ?
Rien n’est moins sûr. Et pour causes : La normalisation a un coût, un impact économique.
Outre les risques géopolitiques et épidémiologiques, le retour progressif à des politiques monétaires « raisonnables » ou à des stimuli budgétaires appropriés pose problème et feraient que les défis et enjeux de la reprise seraient eux aussi inédits.
Grosso modo, le rythme de la reprise serait fortement corrélé aux marges de manœuvre de l’action publique et à l’évolution des conditions financières.
Déjà, la dette mondiale atteint des niveaux jamais atteints auparavant et des tensions inflationnistes apparaissent.
Déjà, en 2021, les prix mondiaux des produits de base et cours des matières premières avaient flambé, en liaison avec le regain de la demande mondiale et les contraintes liées aux perturbations des chaînes d’approvisionnement et aux coûts de fret.
Et c’est d’ailleurs, cette envolée qui fait que ce soit aux USA, en zone Euro, au Royaume-Uni, en Russie, en Inde ou en Chine, l’inflation avait atteint de nouveaux pics forçant plusieurs Banques Centrales à procéder à de sérieux resserrements de leurs politiques monétaires moyennant des hausses de taux et/ou réductions de programmes d’achats d’actifs.