A lire ou à écouter en podcast :
Quelques jours plus tard, un concept diamétralement opposé est apparu avec le site AlMaaqol. Cette plateforme, créée par l'ancien rappeur devenu prédicateur 2.0 Cheikh Sar (Ilyass Lakhrissi), se consacre exclusivement aux mariages. Cependant, ce service n'est pas gratuit : il faut débourser 300 dirhams pour avoir la possibilité de rencontrer son futur conjoint. Ce prix élevé vise à filtrer les candidats et à garantir la crédibilité des profils proposés.
Au-delà du coût, un autre critère d'élimination immédiate est la langue parlée. Le site n'est disponible qu'en arabe, se positionnant ainsi dans un contexte de pure homogénéité culturelle. Les futurs époux doivent y spécifier leurs préférences ainsi que leurs exclusions. Par exemple, les hommes doivent répondre à des questions telles que : "Accepteriez-vous que votre future épouse porte le niqab ?" ou "Seriez-vous ouvert à une femme plus âgée que vous ?".
Les femmes, quant à elles, doivent préciser si elles accepteraient un homme plus jeune. Le travail de la future épouse est également un sujet de débat, avec Cheikh Sar qui préconise une femme au foyer. La question du nombre d'enfants souhaités est également abordée, avec une préférence pour au moins cinq enfants pour respecter la volonté divine. Enfin, les utilisateurs doivent indiquer leur fréquence de prière quotidienne, avec une forte incitation à la pratique religieuse.
Le site demande également aux utilisateurs de préciser leur teint de peau à partir d'une palette de couleurs. De plus, les hommes doivent afficher leur photo de profil, tandis que les femmes ont la possibilité de la flouter et de la révéler uniquement aux personnes jugées dignes.
Une fois que deux profils "matchent", la femme doit fournir le numéro de téléphone de son tuteur ou l'adresse de son domicile familial pour que le prétendant puisse demander sa main directement.
Ces deux concepts, bien que vivement critiqués, reflètent différents aspects de la société marocaine. Certains reprochent à l'émission de blind dating sa jeunesse trop libérée et influencée par un mode de vie occidental, tandis que d'autres condamnent l'instrumentalisation de la religion à des fins commerciales et les valeurs prônées par la plateforme AlMaaqol, jugées contraires aux principes d'égalité et de justice promus par la réforme de la Moudawana.
Ces deux concepts contrastés mettent en lumière les diversités du Maroc, chacun illustrant une facette de ses réalités les plus criantes.
Au-delà du coût, un autre critère d'élimination immédiate est la langue parlée. Le site n'est disponible qu'en arabe, se positionnant ainsi dans un contexte de pure homogénéité culturelle. Les futurs époux doivent y spécifier leurs préférences ainsi que leurs exclusions. Par exemple, les hommes doivent répondre à des questions telles que : "Accepteriez-vous que votre future épouse porte le niqab ?" ou "Seriez-vous ouvert à une femme plus âgée que vous ?".
Les femmes, quant à elles, doivent préciser si elles accepteraient un homme plus jeune. Le travail de la future épouse est également un sujet de débat, avec Cheikh Sar qui préconise une femme au foyer. La question du nombre d'enfants souhaités est également abordée, avec une préférence pour au moins cinq enfants pour respecter la volonté divine. Enfin, les utilisateurs doivent indiquer leur fréquence de prière quotidienne, avec une forte incitation à la pratique religieuse.
Le site demande également aux utilisateurs de préciser leur teint de peau à partir d'une palette de couleurs. De plus, les hommes doivent afficher leur photo de profil, tandis que les femmes ont la possibilité de la flouter et de la révéler uniquement aux personnes jugées dignes.
Une fois que deux profils "matchent", la femme doit fournir le numéro de téléphone de son tuteur ou l'adresse de son domicile familial pour que le prétendant puisse demander sa main directement.
Ces deux concepts, bien que vivement critiqués, reflètent différents aspects de la société marocaine. Certains reprochent à l'émission de blind dating sa jeunesse trop libérée et influencée par un mode de vie occidental, tandis que d'autres condamnent l'instrumentalisation de la religion à des fins commerciales et les valeurs prônées par la plateforme AlMaaqol, jugées contraires aux principes d'égalité et de justice promus par la réforme de la Moudawana.
Ces deux concepts contrastés mettent en lumière les diversités du Maroc, chacun illustrant une facette de ses réalités les plus criantes.