En nommant Scott Bessent au poste clef de Secrétaire au Trésor, Donald Trump a salué « l’un des plus grands investisseurs internationaux et stratèges géopolitiques et économiques du monde. Si confirmé par le Sénat, il devrait jouer un rôle essentiel dans la mise en œuvre du programme économique du président élu des Etats-Unis mais aussi dans la maîtrise de la dette publique.
L’histoire de Scott est celle du rêve américain . Fondateur et directeur du fonds d’investissement Key Square Group, Bessent, 62 ans, descendant d’une vieille famille huguenote de Charleston, en Caroline du Sud, a été l’une des premières grandes figures de Wall Street à soutenir publiquement Trump au cours des primaires républicaines au début de l’année.
Le milliardaire est devenu depuis un proche conseiller de Trump sur les questions économiques.Son profil est moins classique que celui d’autres membres de la future administration.
Bessant a commencé sa carrière dans le fond d’investissement de George Soros, le milliardaire devenu l’une des bêtes noires du courant MAGA. Homosexuel, il est marié à un ancien procureur de New York.Il apporte à la future administration une grande expérience de la finance et des équilibres internationaux.
Préoccupé par l’envolée de la dette publique américaine, que Trump comme Biden ont considérablement contribué à accroître, Bessent est un pragmatique soucieux de la bonne santé du dollar et des marchés financiers.
Il avait mis en garde contre les conséquences économiques désastreuses de l’élection de Kamala Harris.Il devra, à la tête du Trésor américain, naviguer entre les différents aspects du programme économique de Trump, des réductions d’impôts à l’augmentation de taxes douanières, pour favoriser la croissance économique américaine promise par le candidat.
«Déréglementation et réforme fiscale»
Dès le 10 novembre, Scott Bessent s’est fendu d’une tribune dans le Wall Street Journal , quatre jours seulement après l’élection de Donald Trump, et avant même d’avoir été nommé au gouvernement.
«Déréglementation et réforme fiscale» seront des sujets «essentiels pour relancer le moteur de la croissance américaine, réduire les pressions inflationnistes, et réduire le fardeau de la dette».
L’histoire de Scott est celle du rêve américain . Fondateur et directeur du fonds d’investissement Key Square Group, Bessent, 62 ans, descendant d’une vieille famille huguenote de Charleston, en Caroline du Sud, a été l’une des premières grandes figures de Wall Street à soutenir publiquement Trump au cours des primaires républicaines au début de l’année.
Le milliardaire est devenu depuis un proche conseiller de Trump sur les questions économiques.Son profil est moins classique que celui d’autres membres de la future administration.
Bessant a commencé sa carrière dans le fond d’investissement de George Soros, le milliardaire devenu l’une des bêtes noires du courant MAGA. Homosexuel, il est marié à un ancien procureur de New York.Il apporte à la future administration une grande expérience de la finance et des équilibres internationaux.
Préoccupé par l’envolée de la dette publique américaine, que Trump comme Biden ont considérablement contribué à accroître, Bessent est un pragmatique soucieux de la bonne santé du dollar et des marchés financiers.
Il avait mis en garde contre les conséquences économiques désastreuses de l’élection de Kamala Harris.Il devra, à la tête du Trésor américain, naviguer entre les différents aspects du programme économique de Trump, des réductions d’impôts à l’augmentation de taxes douanières, pour favoriser la croissance économique américaine promise par le candidat.
«Déréglementation et réforme fiscale»
Dès le 10 novembre, Scott Bessent s’est fendu d’une tribune dans le Wall Street Journal , quatre jours seulement après l’élection de Donald Trump, et avant même d’avoir été nommé au gouvernement.
«Déréglementation et réforme fiscale» seront des sujets «essentiels pour relancer le moteur de la croissance américaine, réduire les pressions inflationnistes, et réduire le fardeau de la dette».
Etre dans le cabinet de Donald Trump (...) est un travail facile, qui ne consiste pas à proposer de nouvelles politiques, mais à faire ce que Donald Trump veut que vous fassiez. »Scott Bessent
Il avait qualifié le républicain de «très sophistiqué en matière de politique économique» par rapport à Kamala Harris, une «analphabète économique», selon lui, a-t-il récemment dit à Forbes.
En 2015, dans le magazine des anciens diplômés de Yale, Scott Bessent s’était confié sur sa situation personnelle, quelques années après avoir épousé son mari, et alors que leurs deux enfants étaient très jeunes.
«Si vous m’aviez dit en 1984, lorsque nous avons obtenu notre diplôme et que les gens mouraient du sida, que 30 ans plus tard, je serais légalement marié et que nous aurions eu deux enfants par mère porteuse, je ne vous aurais pas cru», avait-il dit.
Par AFP
En 2015, dans le magazine des anciens diplômés de Yale, Scott Bessent s’était confié sur sa situation personnelle, quelques années après avoir épousé son mari, et alors que leurs deux enfants étaient très jeunes.
«Si vous m’aviez dit en 1984, lorsque nous avons obtenu notre diplôme et que les gens mouraient du sida, que 30 ans plus tard, je serais légalement marié et que nous aurions eu deux enfants par mère porteuse, je ne vous aurais pas cru», avait-il dit.
Par AFP