Tout juste après le match perdu 1-0 contre la Guinée Equatoriale à Douala, pour le compte du deuxième match de la phase de poule de la CAN 2021 au Cameroun, le coach algérien Djamel Belmadi a livré ses premières impressions à chaud ! Une défaite qui stoppe la série d’invincibilité de 35 matches sans défaite et qui force l’Algérie a remporter son dernier match de poules contre la Côte d’Ivoire !
Q – Quels sentiments prédominent après cette défaite 1-0 qui stoppe la série de l’Algérie ?
Effectivement (long silence)… Ce n’est pas le résultat qu’on était venu chercher, le sort en a décidé autrement, on accepte…
Q – Le groupe E est plus difficile qu’on ne le pensait, êtes-vous toujours confiant pour le dernier match ?
C’était un match difficile, avec de bonnes individualités en face, qui jouent dans différentes équipes en Europe, ce n’est pas le résultat attendu, mais bien sur qu’on acceptera jamais de sortir de cette compétition sans avoir tout donné.
Q – Vous dominez le match en ayant pas mal d’occasions et elles ne sont pas concrétisées, dans cette CAN vous avez du mal à concrétiser vos actions, comment expliquez-vous cette inefficacité et cette défaite ?
Il n’y a pas toujours des raisons rationnelles à tout, notamment dans le foot, on peut dominer outrageusement des matches et puis ressortir avec 0 point, 0 buts, donc on pourrait palabrer, parler des heures de cette rencontre. Le ballon ne voulait pas rentrer au fond, malgré les situations, aucune ne veut rentrer au fond, un coup franc, un corner, même pas repris de la tête…
Un ballon qui traine et ça fait un but pour eux, on est dans le dur, dans la difficulté, la grosse difficulté, Après une très grosse période de vache pleine, on passe à une vache maigre, ça ne veut pas rentrer. Ils étaient venus avec beaucoup de détermination, ils jouent sur 2/3 situations comme le Brésil mais c’est anecdotique. Notre équipe était portée vers l’avant et voulait marquer. La victoire à tout prix a fait qu’on a pris tous les risques, on peut appeler ça de la malchance, tout ce qui existe dans le football…
Q – Aucune efficacité encore une fois, mais il reste la Côte d’Ivoire pour espérer faire quelque chose ?
C’est ce que j’ai dit aux joueurs, normalement ce qu’on nous apprend à nous les coachs, c’est de ne jamais parler à chaud, si ce n’est pour sortir des banalités, mais là j’ai pas eu envie de leur parler, parce que j’ai eu un groupe de coéquipiers, de compatriotes, de frères, qui étaient peinés, frustrés, presque abattus, je leur ai dit que j’étais encore plus peiné pour eux, pour leur pays,pour leurs efforts et par la non récompense, et qu’une série de 3 ans de travail vient de s’arrêter, avec tout le respect que j’ai pour la Guinée Equatoriale, de manière soudaine et croyez- moi que ça fait mal.
Mais si véritablement et on l’est, le monde va s’abattre sur nous, j’en prends très largement la responsabilité. C’est une grosse équipe la Côte d’Ivoire avec de grandes individualités. Marquer un but ca change la vie, et la physionomie du match et il s’avère qu’on ne marque pas, ça devient éreintant psychologiquement et physiquement. Moi tant que je ne suis pas mort, y’a de l’espoir. Je leur ai rappelé, quand on est arrivé, 2018, on était 71e du classement FIFA, 14e classement CAF, je leur ai dit qu’a ce moment là vous étiez tous là, et on avait toute une campagne pour se qualifier, et on y est allé pour la gagner. Nous sommes certes dans le doute mais avec du travail, y’a une qualification à aller chercher maintenant, jamais je vais abandonner.
Q- Qu’est ce qui n’a pas fonctionné aujourd’hui, face à la 126e nation mondiale, vous n’avez pas appris de vos erreurs ? Vous avez fait énormément de fautes aujourd’hui en plus.
Les fautes dont vous parlez je ne vois pas ce que ça peut avoir comme impact ? Aujourd’hui il n’y a plus de petites équipes. Quasiment toutes les équipes sont en difficultés dans cette CAN, encore moins quand on arrive dans un grand tournoi. Si on pense à son classement c’est la pire des choses, on a aucune prétention avant d’affronter une équipe, c’est le fait de respecter nos adversaires qui est important. Les maux[de l’équipe d’Algérie] c’est l’impuissance face au but, l’inefficacité devant le but. C’est un domaine sur lequel il va falloir inverser la tendance, si en ce moment il est difficile de croire en nous, nous on n’arrêtera pas.
Q – Quels sentiments prédominent après cette défaite 1-0 qui stoppe la série de l’Algérie ?
Effectivement (long silence)… Ce n’est pas le résultat qu’on était venu chercher, le sort en a décidé autrement, on accepte…
Q – Le groupe E est plus difficile qu’on ne le pensait, êtes-vous toujours confiant pour le dernier match ?
C’était un match difficile, avec de bonnes individualités en face, qui jouent dans différentes équipes en Europe, ce n’est pas le résultat attendu, mais bien sur qu’on acceptera jamais de sortir de cette compétition sans avoir tout donné.
Q – Vous dominez le match en ayant pas mal d’occasions et elles ne sont pas concrétisées, dans cette CAN vous avez du mal à concrétiser vos actions, comment expliquez-vous cette inefficacité et cette défaite ?
Il n’y a pas toujours des raisons rationnelles à tout, notamment dans le foot, on peut dominer outrageusement des matches et puis ressortir avec 0 point, 0 buts, donc on pourrait palabrer, parler des heures de cette rencontre. Le ballon ne voulait pas rentrer au fond, malgré les situations, aucune ne veut rentrer au fond, un coup franc, un corner, même pas repris de la tête…
Un ballon qui traine et ça fait un but pour eux, on est dans le dur, dans la difficulté, la grosse difficulté, Après une très grosse période de vache pleine, on passe à une vache maigre, ça ne veut pas rentrer. Ils étaient venus avec beaucoup de détermination, ils jouent sur 2/3 situations comme le Brésil mais c’est anecdotique. Notre équipe était portée vers l’avant et voulait marquer. La victoire à tout prix a fait qu’on a pris tous les risques, on peut appeler ça de la malchance, tout ce qui existe dans le football…
Q – Aucune efficacité encore une fois, mais il reste la Côte d’Ivoire pour espérer faire quelque chose ?
C’est ce que j’ai dit aux joueurs, normalement ce qu’on nous apprend à nous les coachs, c’est de ne jamais parler à chaud, si ce n’est pour sortir des banalités, mais là j’ai pas eu envie de leur parler, parce que j’ai eu un groupe de coéquipiers, de compatriotes, de frères, qui étaient peinés, frustrés, presque abattus, je leur ai dit que j’étais encore plus peiné pour eux, pour leur pays,pour leurs efforts et par la non récompense, et qu’une série de 3 ans de travail vient de s’arrêter, avec tout le respect que j’ai pour la Guinée Equatoriale, de manière soudaine et croyez- moi que ça fait mal.
Mais si véritablement et on l’est, le monde va s’abattre sur nous, j’en prends très largement la responsabilité. C’est une grosse équipe la Côte d’Ivoire avec de grandes individualités. Marquer un but ca change la vie, et la physionomie du match et il s’avère qu’on ne marque pas, ça devient éreintant psychologiquement et physiquement. Moi tant que je ne suis pas mort, y’a de l’espoir. Je leur ai rappelé, quand on est arrivé, 2018, on était 71e du classement FIFA, 14e classement CAF, je leur ai dit qu’a ce moment là vous étiez tous là, et on avait toute une campagne pour se qualifier, et on y est allé pour la gagner. Nous sommes certes dans le doute mais avec du travail, y’a une qualification à aller chercher maintenant, jamais je vais abandonner.
Q- Qu’est ce qui n’a pas fonctionné aujourd’hui, face à la 126e nation mondiale, vous n’avez pas appris de vos erreurs ? Vous avez fait énormément de fautes aujourd’hui en plus.
Les fautes dont vous parlez je ne vois pas ce que ça peut avoir comme impact ? Aujourd’hui il n’y a plus de petites équipes. Quasiment toutes les équipes sont en difficultés dans cette CAN, encore moins quand on arrive dans un grand tournoi. Si on pense à son classement c’est la pire des choses, on a aucune prétention avant d’affronter une équipe, c’est le fait de respecter nos adversaires qui est important. Les maux[de l’équipe d’Algérie] c’est l’impuissance face au but, l’inefficacité devant le but. C’est un domaine sur lequel il va falloir inverser la tendance, si en ce moment il est difficile de croire en nous, nous on n’arrêtera pas.