A ce niveau, les chiffres de la Banque centrale sont suffisamment révélateurs : le portefeuille crédit a vu son encours ralentir à 4,4 % contre 5,9 % un an auparavant sur fond d’une détérioration concomitante de la qualité des actifs bancaires.
Laquelle détérioration s’est matérialisée par une hausse de 13,9 % des créances en souffrance, s’établissant à près de 80 milliards de dirhams en 2020, soit un additionnel de 10 milliards de dirhams.
Du coup, le taux de défaut du secteur bancaire a augmenté à 8,2 % au titre de 2020 contre 7,5 % une année auparavant.
Aussi, fait-il garder à l’esprit que cette recrudescence des créances en souffrance n’exclut ni ménages ni ENF (Entreprises Non Financières).
Laquelle détérioration s’est matérialisée par une hausse de 13,9 % des créances en souffrance, s’établissant à près de 80 milliards de dirhams en 2020, soit un additionnel de 10 milliards de dirhams.
Du coup, le taux de défaut du secteur bancaire a augmenté à 8,2 % au titre de 2020 contre 7,5 % une année auparavant.
Aussi, fait-il garder à l’esprit que cette recrudescence des créances en souffrance n’exclut ni ménages ni ENF (Entreprises Non Financières).
Analyse par agent économique
A ce titre, de l’analyse par agent économique, telle qu’opérée par la Banque centrale, ressort le fait que la dette financière des ENF a marqué un ralentissement, enregistrant en 2020 une croissances de l’ordre de 1,8% après 3,9% une année auparavant, pour s’établir à 75,4% du PIB.
Aussi, explique-t-on que cette évolution est tirée principalement par la décélération de la dette financière des entreprises privées, notamment leur composante bancaire passant d’un accroissement de 6,1 % à 3,3 %. Et ce, au moment où l’endettement financier des entreprises publiques a ralenti d’une année à l’autre passant de 1,9 % à 0,3 % sous l’effet essentiellement de la poursuite de la baisse de leur dette extérieure.
Aussi, explique-t-on que cette évolution est tirée principalement par la décélération de la dette financière des entreprises privées, notamment leur composante bancaire passant d’un accroissement de 6,1 % à 3,3 %. Et ce, au moment où l’endettement financier des entreprises publiques a ralenti d’une année à l’autre passant de 1,9 % à 0,3 % sous l’effet essentiellement de la poursuite de la baisse de leur dette extérieure.
Défaut de paiement des ENF
S’agissant des créances en souffrance des ENF, leur montant global a augmenté de 11,3 % en 2020, ramenant le taux de défaut de paiement à un niveau élevé de 10,9 %.
Ce n’est pas tout. Bank Al Maghreb met en garde et précise à cet effet que cette situation pourrait encore se dégrader. Tout dépendrait en dernier lieu du sort final des dossiers des entreprises ayant bénéficié du moratoire du crédit et du niveau de la sinistralité qui en découlerait.
Ce n’est pas tout. Bank Al Maghreb met en garde et précise à cet effet que cette situation pourrait encore se dégrader. Tout dépendrait en dernier lieu du sort final des dossiers des entreprises ayant bénéficié du moratoire du crédit et du niveau de la sinistralité qui en découlerait.
Créances en souffrance des ménages
Pour ce qui est des ménages, Bank Al Maghrib évoque une dette financière totalisant près de 370 milliards de dirhams, soit plus d’un tiers du portefeuille des crédits accordés par le secteur bancaire et près de 34 % du PIB.
Volet créances en souffrance, celles-ci se sont élevées à 35,5 milliards de dirhams, en augmentation de 21 % contre 10,4 % en 2019, soit un surplus de 6,2 milliards de dirhams. Ce qui fait qu’in fine, leur taux de défaut s’est aggravé à 9,6 % après 8,2 % en 2019 et 7,8 % en 2018.
Volet créances en souffrance, celles-ci se sont élevées à 35,5 milliards de dirhams, en augmentation de 21 % contre 10,4 % en 2019, soit un surplus de 6,2 milliards de dirhams. Ce qui fait qu’in fine, leur taux de défaut s’est aggravé à 9,6 % après 8,2 % en 2019 et 7,8 % en 2018.