Un rendez-vous avec Dieu
Passée la cinquantaine, on s'aperçoit que l'on a traversé de longues années à perdre son temps à ne pas forcément comprendre la signification profonde et véritable de la prière .
N'étant pas spécialement adepte de ce concept d'excès de religiosité qui nous revient un mois sur douze , il est néanmoins permis de s'armer de lucidité pour chercher cette sagesse qui nous fuit .
Se réfugier dans le confort que vous procure la richesse immatérielle de la foi , aucun rapport avec la relative sécurité matérielle que vous confère votre statut social et votre position économique est un excellent moyen de se ressourcer loin de toutes les tentations qui nous harcèlent sans cesse et surtout se reconnecter avec soi , loin du brouhaha des réseaux sociaux et de la course effrénée que nous impose, à nos frais et à nos dépens , notre quotidien.
Avec les vicissitudes de la conjoncture et les turpitudes de notre époque , les cinq prières quotidiennes ne sont- elles pas un rendez- vous avec Dieu !?
Une parenthèse qui procure bien- être, équilibre et qui permet surtout de se détacher et de relativiser par rapport à ce monde où tout finit, tout s'en va !
Maintenant, pourquoi jeune-t-on !?
Est-ce seulement pour surmonter la faim et renoncer à la sexualité : échapper, en somme, aux instincts les plus biologiques ?
Est-ce , comme le stipule AlGhazali , pour résister au mal en gardant l’ouïe, la vue, la langue, les mains, les pieds et tous les autres membres du corps exempts de péché !?
Passée la cinquantaine, on s'aperçoit que l'on a traversé de longues années à perdre son temps à ne pas forcément comprendre la signification profonde et véritable de la prière .
N'étant pas spécialement adepte de ce concept d'excès de religiosité qui nous revient un mois sur douze , il est néanmoins permis de s'armer de lucidité pour chercher cette sagesse qui nous fuit .
Se réfugier dans le confort que vous procure la richesse immatérielle de la foi , aucun rapport avec la relative sécurité matérielle que vous confère votre statut social et votre position économique est un excellent moyen de se ressourcer loin de toutes les tentations qui nous harcèlent sans cesse et surtout se reconnecter avec soi , loin du brouhaha des réseaux sociaux et de la course effrénée que nous impose, à nos frais et à nos dépens , notre quotidien.
Avec les vicissitudes de la conjoncture et les turpitudes de notre époque , les cinq prières quotidiennes ne sont- elles pas un rendez- vous avec Dieu !?
Une parenthèse qui procure bien- être, équilibre et qui permet surtout de se détacher et de relativiser par rapport à ce monde où tout finit, tout s'en va !
Maintenant, pourquoi jeune-t-on !?
Est-ce seulement pour surmonter la faim et renoncer à la sexualité : échapper, en somme, aux instincts les plus biologiques ?
Est-ce , comme le stipule AlGhazali , pour résister au mal en gardant l’ouïe, la vue, la langue, les mains, les pieds et tous les autres membres du corps exempts de péché !?
S'abstenir complètement de penser à autre chose que Dieu.
Pour AlGhazali , toujours et encore, le stade ultime et suprême du jeune est celui qui passe par le coeur :« il faut jeûner des préoccupations du monde et des pensées mondaines, et s'abstenir complètement de penser à autre chose que Dieu.
Se détourner de ce qui est autre que Dieu , être complètement enveloppé par le sens de ses paroles. Il n’est plus seulement question de discipliner notre vie terrestre, mais de nous détacher, le plus possible, de celle-ci, car toutes nos préoccupations ici-bas, mêmes bonnes, forment un obstacle à la relation au divin.»
La métaphore est saisissante car notre existence ici-bas se ferait sous un ciel ombrageux et très couvert par nos péchés , par l'amour de l'argent chez certains et la course aveugle pour les jouissances terrestres !
Dieu Tout puissant nous offre ainsi une purge pour nous purifier , renoncer à nos égoïsmes et s'émanciper de toutes les tentations.
Pour Al-Ghazālī , le ramadan est ainsi un effort de purification de soi. Il s’agit de s’affranchir de tout ce qui détourne d’une compréhension authentique de soi-même – de s’émanciper des besoins, des désirs et même des sens, qui transportent vers l’extérieur et, par-là, empêcheraient de se recueillir en soi-même.
En se dépouillant de ce qui l’attache à la vie terrestre, le jeûneur découvre qu’il est peu de choses par rapport à l’infini de Dieu, dont il est la créature.
Le ramadan est donc, en même temps, un retour à soi et un renoncement à soi, puisqu’il débouche seulement sur Dieu.
Sacrifice d’autant plus exigeant qu’il ne repose sur rien d’autre que la foi, qu’il n’est donc jamais assuré. Le cœur de celui qui rompt le jeûne reste en suspens, entre la peur et l’espoir, car il ne sait pas si son jeûne a été accepté ou rejeté » par Dieu..
Hafid FASSI FIHRI
Se détourner de ce qui est autre que Dieu , être complètement enveloppé par le sens de ses paroles. Il n’est plus seulement question de discipliner notre vie terrestre, mais de nous détacher, le plus possible, de celle-ci, car toutes nos préoccupations ici-bas, mêmes bonnes, forment un obstacle à la relation au divin.»
La métaphore est saisissante car notre existence ici-bas se ferait sous un ciel ombrageux et très couvert par nos péchés , par l'amour de l'argent chez certains et la course aveugle pour les jouissances terrestres !
Dieu Tout puissant nous offre ainsi une purge pour nous purifier , renoncer à nos égoïsmes et s'émanciper de toutes les tentations.
Pour Al-Ghazālī , le ramadan est ainsi un effort de purification de soi. Il s’agit de s’affranchir de tout ce qui détourne d’une compréhension authentique de soi-même – de s’émanciper des besoins, des désirs et même des sens, qui transportent vers l’extérieur et, par-là, empêcheraient de se recueillir en soi-même.
En se dépouillant de ce qui l’attache à la vie terrestre, le jeûneur découvre qu’il est peu de choses par rapport à l’infini de Dieu, dont il est la créature.
Le ramadan est donc, en même temps, un retour à soi et un renoncement à soi, puisqu’il débouche seulement sur Dieu.
Sacrifice d’autant plus exigeant qu’il ne repose sur rien d’autre que la foi, qu’il n’est donc jamais assuré. Le cœur de celui qui rompt le jeûne reste en suspens, entre la peur et l’espoir, car il ne sait pas si son jeûne a été accepté ou rejeté » par Dieu..
Hafid FASSI FIHRI