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Globalement, les perspectives de clôture de l’année 2021 s’annoncent relativement bonnes. Le maintien des stimulus budgétaire et monétaire conjugué à une bonne campagne agricole et des transferts assez conséquents des MRE auraient fait que l’économie enregistre un rebond qui, fort probablement, irait au-delà des 6 %.
En volume, la Direction des Études et des Prévisions Financières relevant des Finances retient un taux de 6 % et estime qu’avec une telle progression le PIB récupérerait 99,5 % de son niveau pré-Covid (2019), enregistrant ainsi l’un des meilleurs taux de croissance de la région MENA.
Au niveau de la Banque Centrale, l’économie nationale, recouvrant des hausses de 18,8 % de la valeur ajoutée agricole et de 5,3 % des activités non-agricoles, connaîtrait un rebond de 6,7 %, en nette rupture avec la récession de 6,3 % observée une année auparavant.
Toujours est-il que les deux parties s’accordent sur le fait qu’une reprise beaucoup plus prononcée demeure entourée, tant en interne qu’en externe, d’un certain nombre de risques à même d’accentuer le degré d’incertitude des perspectives et surtout d’alimenter de fortes tendances ou tensions inflationnistes.
Il s’agit de la recrudescence de la pandémie et l’apparition de nouveaux variants et leurs conséquences en termes de restrictions que les autorités seraient amenées à mettre en place, de perturbations des chaînes d’approvisionnement, d’augmentation des coûts de transport et du renchérissement des cours mondiaux des matières premières.
Déjà, sur les onze premiers mois, l ’indice des prix des produits énergétiques, tel que calculé par la Banque mondiale, a augmenté de 83 %, en glissement annuel. Et ce, au moment où celui des prix de produits non-énergétiques a rebondi de 34 %, tiré, essentiellement, par les métaux de base (+49 %), les fertilisants (+72 %) et les produits alimentaires (+31 %).
Autant de facteurs qui feraient que la pression d’une plus forte demande pourrait entraîner une hausse plus rapide voire plus persistante que prévu des prix à la consommation.
Comme ce fut, d’ailleurs, le cas, ces derniers mois, pour ce qui est des prix élevés au niveau du marché domestique de certains produits alimentaires, carburants et lubrifiants.
Déjà, au niveau des données et projections de Bank Al-Maghrib, l’on précise que dans un contexte de fortes pressions inflationnistes d’origine externe, et après un taux faible de 0,7 % enregistré en 2020, l’inflation s’accélérerait à 1,4 % en 2021.
A moyen terme, elle atteindrait 2,1 % en 2022 avant de retomber, sous condition d’une éventuelle dissipation des pressions externes, à 1,4 % en 2023.
Est-ce le début d’une pression à la hausse sur les prix ? Le ressenti des Marocains nous le dira.
En volume, la Direction des Études et des Prévisions Financières relevant des Finances retient un taux de 6 % et estime qu’avec une telle progression le PIB récupérerait 99,5 % de son niveau pré-Covid (2019), enregistrant ainsi l’un des meilleurs taux de croissance de la région MENA.
Au niveau de la Banque Centrale, l’économie nationale, recouvrant des hausses de 18,8 % de la valeur ajoutée agricole et de 5,3 % des activités non-agricoles, connaîtrait un rebond de 6,7 %, en nette rupture avec la récession de 6,3 % observée une année auparavant.
Toujours est-il que les deux parties s’accordent sur le fait qu’une reprise beaucoup plus prononcée demeure entourée, tant en interne qu’en externe, d’un certain nombre de risques à même d’accentuer le degré d’incertitude des perspectives et surtout d’alimenter de fortes tendances ou tensions inflationnistes.
Il s’agit de la recrudescence de la pandémie et l’apparition de nouveaux variants et leurs conséquences en termes de restrictions que les autorités seraient amenées à mettre en place, de perturbations des chaînes d’approvisionnement, d’augmentation des coûts de transport et du renchérissement des cours mondiaux des matières premières.
Déjà, sur les onze premiers mois, l ’indice des prix des produits énergétiques, tel que calculé par la Banque mondiale, a augmenté de 83 %, en glissement annuel. Et ce, au moment où celui des prix de produits non-énergétiques a rebondi de 34 %, tiré, essentiellement, par les métaux de base (+49 %), les fertilisants (+72 %) et les produits alimentaires (+31 %).
Autant de facteurs qui feraient que la pression d’une plus forte demande pourrait entraîner une hausse plus rapide voire plus persistante que prévu des prix à la consommation.
Comme ce fut, d’ailleurs, le cas, ces derniers mois, pour ce qui est des prix élevés au niveau du marché domestique de certains produits alimentaires, carburants et lubrifiants.
Déjà, au niveau des données et projections de Bank Al-Maghrib, l’on précise que dans un contexte de fortes pressions inflationnistes d’origine externe, et après un taux faible de 0,7 % enregistré en 2020, l’inflation s’accélérerait à 1,4 % en 2021.
A moyen terme, elle atteindrait 2,1 % en 2022 avant de retomber, sous condition d’une éventuelle dissipation des pressions externes, à 1,4 % en 2023.
Est-ce le début d’une pression à la hausse sur les prix ? Le ressenti des Marocains nous le dira.
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