Une opportunité pour notre pays de prendre un nouveau départ ?
Une parenthèse pour se regarder dans les yeux et se dire franchement , sans langue de bois et sans détours , ce que nous attendons de notre pays et ce que ce dernier attend de nous ?
Il y a eu un avant- Covid et il reste à espérer , dans les faits , qu'il y aura un après à condition toutefois que nos gouvernants aient bien retenu la leçon .
Il s'agit de rester positifs , et de chasser les vieux démons du défaitisme et du scepticisme vis à vis de la classe politique , et si un nouveau pacte social doit être mis en place ,il revient aux citoyens d'être les véritables actionnaires du changement et de le porter à bout de bras et de faire en sorte que ce pacte soit celui du Maroc que nous voulons pour nos enfants . N'en déplaise aux multiples résistances au changement qui paralysent le pays en freinant toutes les réformes !
A ce sujet , le président de la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD), Chakib Benmoussa, a proposé la création de mécanismes pour la mise en œuvre et le suivi du nouveau modèle de développement, sous la supervision du roi Mohammed VI. Il s’agira également de la création, selon Benmoussa, d’un pacte national du développement où toutes les parties s’engagent à prioriser le nouveau modèle et à respecter sa ligne directrice afin de réussir son implémentation dans les plus brefs délais.
En deux mots comme en mille , Sa Majesté a fait sa part de travail et a promis de continuer sa mission , mais il revient à nous tous d'accompagner la dynamique et de faire en sorte qu'elle soit la nôtre .
Dans la sociologie du changement , il est un fait primordial : à savoir que les sociétés humaines ont cette capacité de se surpasser et de se transcender une fois qu'elles se sentent menacées par quelque danger que ce soit .
Et aujourd'hui , chez nous au Maroc le véritable danger c'est entre autres une école publique en panne et qui n'est plus synonyme de promotion sociale , des inégalités flagrantes , une pauvreté galopante , une classe politique coupée du peuple et jalouse de ses privilèges , et puis une corruption incurable qui assombrit les perspectives sociales et économiques et met à mal la méritocratie , des fois où il en serait vraiment question !
Les marocains déçus .
Il est un fait indéniable que l'inertie et l'immobilisme ont fait trop de dégâts dans notre société contribuant surtout à durablement planter les graines du désespoir surtout parmi les jeunes inactifs quoique pas seulement !
Le rapport de la Commission spéciale sur le modèle de développement a révélé ce que l'on savait déjà , à savoir une grande déception de la part des Marocains par rapport au développement du pays. Pour beaucoup de citoyens , effectivement, le Maroc dispose de plusieurs atouts, de stratégies et de visions claires, sauf que leur mise en œuvre et leur application posent de gros problèmes .
Ce retard a engendré un sentiment de malaise général et de frustrations rampantes, envahissantes et grandissantes, un manque de confiance envers les institutions et les partis politiques, ainsi qu’une aggravation des disparités sociales et spatiales et la prolifération de la corruption, du népotisme et de la non - reddition des comptes.
Face à l'urgence de désamorcer la bombe sociale à retardement , aux attentes qui s'accumulent et aux impatiences qui grondent désespérément , il était utile de se mettre à l'écoute des populations et au chevet de leurs préoccupations .
Si les ingrédients du mécontentement sont persistants , si les stigmates du sous- développement et les effets de la crise sont durables voire inextricables , c'est que nos gouvernants devaient revoir leur copie .
Ceci , car le développement ce n'est pas seulement des grands chantiers et des projets structurants par le haut , mais c'est surtout et avant tout répondre aux besoins des populations en termes de qualité et de niveau de vie .
Alors , si ce nouveau modèle de développement arrive à mettre sur les rails cette transition qualitative en répondant aux besoins des populations , nous aurons toutes les raisons d'espérer, avec foi et conviction , que le meilleur est encore possible !
Oui, absolument nous n'avons besoin que de raisons d'espérer.
Alors, mesdames et messieurs , trêve de beaux discours et de promesses en l'air et au travail car le Maroc nous regarde et les marocains attendent !
Une parenthèse pour se regarder dans les yeux et se dire franchement , sans langue de bois et sans détours , ce que nous attendons de notre pays et ce que ce dernier attend de nous ?
Il y a eu un avant- Covid et il reste à espérer , dans les faits , qu'il y aura un après à condition toutefois que nos gouvernants aient bien retenu la leçon .
Il s'agit de rester positifs , et de chasser les vieux démons du défaitisme et du scepticisme vis à vis de la classe politique , et si un nouveau pacte social doit être mis en place ,il revient aux citoyens d'être les véritables actionnaires du changement et de le porter à bout de bras et de faire en sorte que ce pacte soit celui du Maroc que nous voulons pour nos enfants . N'en déplaise aux multiples résistances au changement qui paralysent le pays en freinant toutes les réformes !
A ce sujet , le président de la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD), Chakib Benmoussa, a proposé la création de mécanismes pour la mise en œuvre et le suivi du nouveau modèle de développement, sous la supervision du roi Mohammed VI. Il s’agira également de la création, selon Benmoussa, d’un pacte national du développement où toutes les parties s’engagent à prioriser le nouveau modèle et à respecter sa ligne directrice afin de réussir son implémentation dans les plus brefs délais.
En deux mots comme en mille , Sa Majesté a fait sa part de travail et a promis de continuer sa mission , mais il revient à nous tous d'accompagner la dynamique et de faire en sorte qu'elle soit la nôtre .
Dans la sociologie du changement , il est un fait primordial : à savoir que les sociétés humaines ont cette capacité de se surpasser et de se transcender une fois qu'elles se sentent menacées par quelque danger que ce soit .
Et aujourd'hui , chez nous au Maroc le véritable danger c'est entre autres une école publique en panne et qui n'est plus synonyme de promotion sociale , des inégalités flagrantes , une pauvreté galopante , une classe politique coupée du peuple et jalouse de ses privilèges , et puis une corruption incurable qui assombrit les perspectives sociales et économiques et met à mal la méritocratie , des fois où il en serait vraiment question !
Les marocains déçus .
Il est un fait indéniable que l'inertie et l'immobilisme ont fait trop de dégâts dans notre société contribuant surtout à durablement planter les graines du désespoir surtout parmi les jeunes inactifs quoique pas seulement !
Le rapport de la Commission spéciale sur le modèle de développement a révélé ce que l'on savait déjà , à savoir une grande déception de la part des Marocains par rapport au développement du pays. Pour beaucoup de citoyens , effectivement, le Maroc dispose de plusieurs atouts, de stratégies et de visions claires, sauf que leur mise en œuvre et leur application posent de gros problèmes .
Ce retard a engendré un sentiment de malaise général et de frustrations rampantes, envahissantes et grandissantes, un manque de confiance envers les institutions et les partis politiques, ainsi qu’une aggravation des disparités sociales et spatiales et la prolifération de la corruption, du népotisme et de la non - reddition des comptes.
Face à l'urgence de désamorcer la bombe sociale à retardement , aux attentes qui s'accumulent et aux impatiences qui grondent désespérément , il était utile de se mettre à l'écoute des populations et au chevet de leurs préoccupations .
Si les ingrédients du mécontentement sont persistants , si les stigmates du sous- développement et les effets de la crise sont durables voire inextricables , c'est que nos gouvernants devaient revoir leur copie .
Ceci , car le développement ce n'est pas seulement des grands chantiers et des projets structurants par le haut , mais c'est surtout et avant tout répondre aux besoins des populations en termes de qualité et de niveau de vie .
Alors , si ce nouveau modèle de développement arrive à mettre sur les rails cette transition qualitative en répondant aux besoins des populations , nous aurons toutes les raisons d'espérer, avec foi et conviction , que le meilleur est encore possible !
Oui, absolument nous n'avons besoin que de raisons d'espérer.
Alors, mesdames et messieurs , trêve de beaux discours et de promesses en l'air et au travail car le Maroc nous regarde et les marocains attendent !