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Le Maroc est classé 136ème sur 146 pays selon l'indice mondial de disparité entre les genres (Global Gender Gap Index), ce qui souligne l'ampleur des écarts entre les hommes et les femmes dans le pays (Forum économique mondial, 2023).
Bien que le Royaume se positionne au 90ème rang en termes d'autonomisation politique, ses performances sont moins favorables pour les autres indicateurs : 141ème pour la participation et les opportunités économiques, 130ème pour la santé et la survie, et 115ème pour le niveau d'éducation.
En vertu de l'article 19 de la Constitution marocaine, le pays s'engage à assurer une pleine égalité entre les sexes. Les Nations Unies ont également reconnu les progrès significatifs réalisés par le pays dans ce domaine, notant une diminution des mariages précoces chez les filles, des avancées dans le domaine de l'éducation des filles et une plus grande participation des femmes dans la sphère politique.
Selon la même enquête, les femmes marocaines sont les principales militantes pour l'égalité en matière d'emploi, représentant 53 % des partisans, par rapport aux hommes, parmi lesquels seulement 19 % défendent ce droit.
La moitié des Marocains favorables à l'égalité en emploi sont des citoyens instruits, ayant atteint un niveau d'éducation postsecondaire. En revanche, seuls 27 % des répondants non instruits soutiennent toujours l'autonomisation des femmes.
En ce qui concerne l'égalité des sexes en matière de propriété foncière et d'héritage, environ 42 % des répondants ont exprimé leur soutien à cette égalité, tandis que près de 48 % restent attachés à des traditions religieuses et ancestrales.
Malgré l'opposition de plus de la moitié des Marocains à l'égalité des sexes en emploi, environ 62 % reconnaissent que les femmes marocaines bénéficient pratiquement des mêmes opportunités que les hommes.
En ce qui concerne la participation électorale et l'accès aux postes de responsabilité, 62 % des Marocains estiment que les femmes devraient bénéficier des mêmes opportunités que les hommes, avec un soutien plus important parmi les femmes marocaines, environ 83 % d'entre elles approuvant ce principe.
Quant à l'évaluation de la performance gouvernementale en matière de promotion de l'égalité des sexes, environ 63 % des Marocains estiment que le gouvernement actuel fait un "bon ou très bon" travail. Cependant, cet éloge gouvernemental est plus élevé parmi les hommes que parmi les femmes.
Les données d'Afrobarometer ont également révélé un niveau d'éducation relativement égal entre les hommes et les femmes marocains. Le Royaume déploie des efforts pour abolir les principes entravant l'épanouissement des femmes, mais les écarts économiques et politiques persistent, alimentés par des lois et des normes sociales discriminatoires.
Bien que les femmes soient aussi instruites que les hommes, l'inégalité des chances et des rémunérations reste un défi majeur. Les écarts entre les sexes persistent également en ce qui concerne la propriété de certains actifs clés et l'autonomie financière.
Bien que le Royaume se positionne au 90ème rang en termes d'autonomisation politique, ses performances sont moins favorables pour les autres indicateurs : 141ème pour la participation et les opportunités économiques, 130ème pour la santé et la survie, et 115ème pour le niveau d'éducation.
En vertu de l'article 19 de la Constitution marocaine, le pays s'engage à assurer une pleine égalité entre les sexes. Les Nations Unies ont également reconnu les progrès significatifs réalisés par le pays dans ce domaine, notant une diminution des mariages précoces chez les filles, des avancées dans le domaine de l'éducation des filles et une plus grande participation des femmes dans la sphère politique.
Selon la même enquête, les femmes marocaines sont les principales militantes pour l'égalité en matière d'emploi, représentant 53 % des partisans, par rapport aux hommes, parmi lesquels seulement 19 % défendent ce droit.
La moitié des Marocains favorables à l'égalité en emploi sont des citoyens instruits, ayant atteint un niveau d'éducation postsecondaire. En revanche, seuls 27 % des répondants non instruits soutiennent toujours l'autonomisation des femmes.
En ce qui concerne l'égalité des sexes en matière de propriété foncière et d'héritage, environ 42 % des répondants ont exprimé leur soutien à cette égalité, tandis que près de 48 % restent attachés à des traditions religieuses et ancestrales.
Malgré l'opposition de plus de la moitié des Marocains à l'égalité des sexes en emploi, environ 62 % reconnaissent que les femmes marocaines bénéficient pratiquement des mêmes opportunités que les hommes.
En ce qui concerne la participation électorale et l'accès aux postes de responsabilité, 62 % des Marocains estiment que les femmes devraient bénéficier des mêmes opportunités que les hommes, avec un soutien plus important parmi les femmes marocaines, environ 83 % d'entre elles approuvant ce principe.
Quant à l'évaluation de la performance gouvernementale en matière de promotion de l'égalité des sexes, environ 63 % des Marocains estiment que le gouvernement actuel fait un "bon ou très bon" travail. Cependant, cet éloge gouvernemental est plus élevé parmi les hommes que parmi les femmes.
Les données d'Afrobarometer ont également révélé un niveau d'éducation relativement égal entre les hommes et les femmes marocains. Le Royaume déploie des efforts pour abolir les principes entravant l'épanouissement des femmes, mais les écarts économiques et politiques persistent, alimentés par des lois et des normes sociales discriminatoires.
Bien que les femmes soient aussi instruites que les hommes, l'inégalité des chances et des rémunérations reste un défi majeur. Les écarts entre les sexes persistent également en ce qui concerne la propriété de certains actifs clés et l'autonomie financière.