Ces biberons sont fabriqués en plastique dit polypropylène (PP), qui a supplanté, il y a une dizaine d’années, le bisphénol, interdit en Europe. Or, le PP expose les bébés aux microparticules de plastique invisibles qui flottent dans le lait infantile après sa préparation.
L’étude a montré que c’est la chaleur qui est incriminée.
En chauffant les biberons, que ce soit pour leur stérilisation ou pour la préparation du lait (eau chaude à 70 degrés et lait en poudre), le PP, altéré, libère des microplastiques dans le lait.
Selon les scientifiques, un enfant de 12 mois ingère entre 14.600 et 4.550.000 particules plastiques par jour.
D’où l’intérêt de souligner que l’allaitement préserve de bien des aléas.
Dans une prochaine phase, les chercheurs vont explorer l’impact sur la santé, au moyen et au long terme, de ces microplastiques.
Toujours est-il que, comme démontré, c’est que, une fois ingérées, les microparticules(en dose non négligeable) sont évacuées par les selles, et qu’en respirant, elles peuvent s'accumuler dans les tissus pulmonaires.
Il n’y a pas que le coronavirus qui a cette capacité à s’attaquer aux poumons !