Selon Science Alert, Cell Reports
Et si l'on pouvait manger à peu près n'importe quoi, et ne pas prendre de poids grâce à une pilule ? La recherche de la minceur va (toujours) plus loin, comme le révélait en février dernier le Health Science Centre de l'Université du Texas à San Antonio.
Des scientifiques américains sont en train de travailler à un médicament « miracle », le CPACC
Mais s'il atteint ce but lié au poids, ce n'est pas un médicament qui ne vise qu'à éviter de grossir. Il agit de façon à ce que le magnésium ne puisse plus pénétrer à l'excès les mitochondries, car lorsqu'il s'y trouve à haute dose, il bloque le mécanisme de ces dernières.
Pour rappel, les mitochondries jouent un rôle dans le fait de brûler nos calories. Quand elles sont trop chargées en magnésium, c'est comme si elles manquaient d'énergie pour effectuer leur tâche.
L'objectif du CPACC est de lutter contre les dysfonctionnements des mitochondries qui sont responsables de bons nombres de pathologies, comme le diabète, les maladies cardiovasculaires... Il opère en effaçant le rôle d'un gène, le MRS2, qui contribue à transporter le magnésium vers nos cellules.
Pour le tester, ils ont imposé à des souris un régime très calorique et leur ont administré en parallèle, dès leur 14ème semaine de vie, jusqu'à 1 an (ce qui est long à l'échelle de la vie d'un rongeur).
Elles sont restées minces, d'une part, mais ce n'est pas l'essentiel de ce qu'il s'est passé : elles n'ont pas développé tous les problèmes de santé liés au fait de mal s'alimenter, comme du diabète, des problèmes cardiovasculaires ou encore évidemment de l'obésité.
Ils en ont conclu que ce médicament permettait d'effacer les risques liés à la malbouffe sur la santé, celles des souris tout du moins. Mais ils rappellent aussi que cela ne veut pas forcément dire que le médicament aura le même impact chez les humains.
Des scientifiques américains sont en train de travailler à un médicament « miracle », le CPACC
Mais s'il atteint ce but lié au poids, ce n'est pas un médicament qui ne vise qu'à éviter de grossir. Il agit de façon à ce que le magnésium ne puisse plus pénétrer à l'excès les mitochondries, car lorsqu'il s'y trouve à haute dose, il bloque le mécanisme de ces dernières.
Pour rappel, les mitochondries jouent un rôle dans le fait de brûler nos calories. Quand elles sont trop chargées en magnésium, c'est comme si elles manquaient d'énergie pour effectuer leur tâche.
L'objectif du CPACC est de lutter contre les dysfonctionnements des mitochondries qui sont responsables de bons nombres de pathologies, comme le diabète, les maladies cardiovasculaires... Il opère en effaçant le rôle d'un gène, le MRS2, qui contribue à transporter le magnésium vers nos cellules.
Pour le tester, ils ont imposé à des souris un régime très calorique et leur ont administré en parallèle, dès leur 14ème semaine de vie, jusqu'à 1 an (ce qui est long à l'échelle de la vie d'un rongeur).
Elles sont restées minces, d'une part, mais ce n'est pas l'essentiel de ce qu'il s'est passé : elles n'ont pas développé tous les problèmes de santé liés au fait de mal s'alimenter, comme du diabète, des problèmes cardiovasculaires ou encore évidemment de l'obésité.
Ils en ont conclu que ce médicament permettait d'effacer les risques liés à la malbouffe sur la santé, celles des souris tout du moins. Mais ils rappellent aussi que cela ne veut pas forcément dire que le médicament aura le même impact chez les humains.