Le 15 janvier 1870, Thomas Nast publie dans Harper's Weekly une gravure intitulée «A live Jackass Kicking a Dead Lion». Thomas Nast
L'âne a été utilisé pour la toute première fois par le candidat à la présidentielle de 1828, Andrew Jackson. Durant la campagne, ses adversaires républicain sont déformé son nom de famille en «jackass» à cause de ses opinions populistes et son slogan : «Que le peuple règne».
Insulte signifiant idiot ou imbécile, «jackass» peut aussi se traduire en âne. Jackson a décidé de détourner cette attaque à son propre avantage sur ses posters de campagne.
Alors que les républicains le comparaient à un âne têtu et bête, il s'est qualifié dans ses discours de persévérant, loyal et capable de porter de lourdes charges. Cette image humble et simpliste lui a permis de se différencier de l'aristocrate Adams, et de devenir le premier président démocrate des États-Unis.
C'est toutefois le dessinateur Thomas Nast qui a fait de l'âne un symbole distinctif du parti démocrate. Le 15 janvier 1870, il publie dans Harper's Weekly «A live Jackass Kicking a Dead Lion» (Un âne bien vivant frappant un lion mort).
L'artiste dessine ainsi Edwin Stanton, ancien secrétaire à la Guerre du président Lincoln récemment décédé, sous les traits d'un lion mort, auquel un âne - représentant les démocrates du Nord opposés à la guerre de Sécession - donne un coup de sabot.
Insulte signifiant idiot ou imbécile, «jackass» peut aussi se traduire en âne. Jackson a décidé de détourner cette attaque à son propre avantage sur ses posters de campagne.
Alors que les républicains le comparaient à un âne têtu et bête, il s'est qualifié dans ses discours de persévérant, loyal et capable de porter de lourdes charges. Cette image humble et simpliste lui a permis de se différencier de l'aristocrate Adams, et de devenir le premier président démocrate des États-Unis.
C'est toutefois le dessinateur Thomas Nast qui a fait de l'âne un symbole distinctif du parti démocrate. Le 15 janvier 1870, il publie dans Harper's Weekly «A live Jackass Kicking a Dead Lion» (Un âne bien vivant frappant un lion mort).
L'artiste dessine ainsi Edwin Stanton, ancien secrétaire à la Guerre du président Lincoln récemment décédé, sous les traits d'un lion mort, auquel un âne - représentant les démocrates du Nord opposés à la guerre de Sécession - donne un coup de sabot.
«The Third Party Panic» de Thomas Nast dépeint le Parti démocrate en âne déguisé en lion, faisant peur à tous les animaux sauf à un éléphant portant l'inscription «le vote républicain». Thomas Nast
L'éléphant fait, lui, sa première apparition en tant que symbole républicain durant l'élection de 1860, dans un journal soutenant la campagne du républicain Abraham Lincoln, The Rail Splitter. L'image de l'animal apparaît en 1864 dans un autre journal défendant la campagne de Lincoln, «Father Abraham». Mais le pachyderme semble avoir été réellement associé au parti en 1874 avec un autre dessin de Thomas Nast. Dans «La panique du troisième mandat», l'artiste caractérisait le parti démocrate par un âne déguisé en lion, faisant peur à tous les animaux sauf à l'éléphant portant l'inscription «le vote républicain».
Si les républicains ont adopté l'éléphant comme symbole officiel depuis ces années-là, les démocrates semblent s'être moins appropriés l'âne... Ces derniers assimilent l'âne à l'humilité, la modestie, la ruse, le courage et la sympathie, alors que les républicains voient l'animal comme têtu et ridicule. À l'inverse, les républicains pensent à l'éléphant comme un animal digne, fort et intelligent, alors que les démocrates les perçoivent comme incompétent et prétentieux.
Si les républicains ont adopté l'éléphant comme symbole officiel depuis ces années-là, les démocrates semblent s'être moins appropriés l'âne... Ces derniers assimilent l'âne à l'humilité, la modestie, la ruse, le courage et la sympathie, alors que les républicains voient l'animal comme têtu et ridicule. À l'inverse, les républicains pensent à l'éléphant comme un animal digne, fort et intelligent, alors que les démocrates les perçoivent comme incompétent et prétentieux.