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Une longue agonie
Face au péril de la désertification, la valorisation des cultures du palmier dattier ,de l'Arganier et du Cactus est une exigence vitale pour sauvegarder les écosystèmes oasiens et pour limiter la vulnérabilité des populations face à l'aléa du dérèglement climatique.
Les oasis du sud du Maroc qui s'étendent de la plaine du Souss jusqu'à Figuig en passant par les vallées du Draa et du Tafilalet dans le versant sud du Haut-Atlas ont longtemps vécu une longue agonie du fait de la sécheresse rampante .
Un déclin qui , avec l'avancée de la désertification et les effets du dérèglement climatique, a poussé les populations locales à abandonner leurs terres pour chercher refuge dans les villes les plus proches.
Les oasis , ce ne sont pas seulement des palmiers dattiers , du bivouac pour les groupes de touristes et des paysages de carte postale , mais tout un ensemble de savoir-faire ancestraux , de cultures adaptées à l'environnement et surtout des populations qui n'ont pas à souffrir et subir le déclin des espaces oasiens !
Si les régions du sud connaissent de grandioses projets d'énergie solaire, malgré l'arrêt de Noor 3 depuis quelques mois, il y a un impératif majeur à garantir le développement humain et social des populations en favorisant l'économie circulaire et la diversification des revenus.
Les oasis du sud du Maroc qui s'étendent de la plaine du Souss jusqu'à Figuig en passant par les vallées du Draa et du Tafilalet dans le versant sud du Haut-Atlas ont longtemps vécu une longue agonie du fait de la sécheresse rampante .
Un déclin qui , avec l'avancée de la désertification et les effets du dérèglement climatique, a poussé les populations locales à abandonner leurs terres pour chercher refuge dans les villes les plus proches.
Les oasis , ce ne sont pas seulement des palmiers dattiers , du bivouac pour les groupes de touristes et des paysages de carte postale , mais tout un ensemble de savoir-faire ancestraux , de cultures adaptées à l'environnement et surtout des populations qui n'ont pas à souffrir et subir le déclin des espaces oasiens !
Si les régions du sud connaissent de grandioses projets d'énergie solaire, malgré l'arrêt de Noor 3 depuis quelques mois, il y a un impératif majeur à garantir le développement humain et social des populations en favorisant l'économie circulaire et la diversification des revenus.
Le tir groupé !
De là, l'originalité du tir groupé car le palmier dattier , l'Arganier et le Cactus vont contribuer à sauvegarder les sols et les ressources en eau.
Il y a quelques années, en effet , dans le cadre de programmes de lutte contre les effets de la sécheresse et d'atténuation de l'avancée de la désertification, les Eaux et Forêts avaient mis en place un ambitieux programme de plantation d' arganiers dans les régions avoisinantes des oasis vu la capacité de cette espèce endémique à contribuer à la lutte contre la désertification.
A côté, le cactus est une plante miracle qui s'adapte très bien à la sécheresse tout en garantissant une source de revenus pour les foyers .
L'agonie et le déclin des espaces oasiens ne sont pas une fatalité !
5 millions de palmiers dattiers d'ici 2030 !
L' agonie et le déclin des espaces oasiens ne sont pas une fatalité même si elles ont longtemps connu le spectre de la menace de disparition !
A l'instar des populations des montagnes, dont celles du Haouz qui ont subi le séisme du 9 septembre dernier, celles des Oasis ont besoin de projets locaux pour la production d'énergie renouvelable , et d'eau potable à travers la micro- hydraulique fonctionnant à l'énergie solaire , et de projets agricoles durables et de tourisme rural .
Au cours des trente dernières années, les agences du Sud et celles du développement Social- qui n'existent plus aujourd'hui - avaient lancé un certain nombre de chantiers qui n'ont pas abouti malheureusement.
Tout récemment, le ministère de l'agriculture a lancé un ambitieux programme de plantation de 5 millions de palmiers dattiers d'ici à 2030 , et c'est sur cette base qu'une dynamique d'économie durable devrait être mise sur pied.
Le Maroc a ouvert des chantiers énormes dans l'énergie renouvelable, 60 milliards de dh pour l'hydrogène vert et un chantier de construction tous azimuts de stations de traitement des eaux usées et de dessalement , mais ces projets ne vont pas directement profiter aux populations des Oasis et celles des montagnes, pour ne citer que celles - là !
Mais, indirectement pour ne pas rendre à César ce qui appartient à Dieu, il a été prouvé scientifiquement que les centrales solaires gigantesques peuvent provoquer une pluviométrie abondante et inespérée dans ces zones qui connaissent un déficit en eau.
Ainsi , il y a une exigence vitale et une urgence incontournable de consacrer , à côté et en parallèle, des chantiers spécifiques à ces populations à travers la promotion de projets locaux favorisant l'économie circulaire et solidaire, afin d'atténuer les disparités régionales, territoriales et sociales à travers le développement durable.
C'est seulement à ce prix que l'avancée de la désertification et la menace de disparition ne seront plus qu'un lointain mauvais souvenir.
Par Hafid Fassi Fihri
A l'instar des populations des montagnes, dont celles du Haouz qui ont subi le séisme du 9 septembre dernier, celles des Oasis ont besoin de projets locaux pour la production d'énergie renouvelable , et d'eau potable à travers la micro- hydraulique fonctionnant à l'énergie solaire , et de projets agricoles durables et de tourisme rural .
Au cours des trente dernières années, les agences du Sud et celles du développement Social- qui n'existent plus aujourd'hui - avaient lancé un certain nombre de chantiers qui n'ont pas abouti malheureusement.
Tout récemment, le ministère de l'agriculture a lancé un ambitieux programme de plantation de 5 millions de palmiers dattiers d'ici à 2030 , et c'est sur cette base qu'une dynamique d'économie durable devrait être mise sur pied.
Le Maroc a ouvert des chantiers énormes dans l'énergie renouvelable, 60 milliards de dh pour l'hydrogène vert et un chantier de construction tous azimuts de stations de traitement des eaux usées et de dessalement , mais ces projets ne vont pas directement profiter aux populations des Oasis et celles des montagnes, pour ne citer que celles - là !
Mais, indirectement pour ne pas rendre à César ce qui appartient à Dieu, il a été prouvé scientifiquement que les centrales solaires gigantesques peuvent provoquer une pluviométrie abondante et inespérée dans ces zones qui connaissent un déficit en eau.
Ainsi , il y a une exigence vitale et une urgence incontournable de consacrer , à côté et en parallèle, des chantiers spécifiques à ces populations à travers la promotion de projets locaux favorisant l'économie circulaire et solidaire, afin d'atténuer les disparités régionales, territoriales et sociales à travers le développement durable.
C'est seulement à ce prix que l'avancée de la désertification et la menace de disparition ne seront plus qu'un lointain mauvais souvenir.
Par Hafid Fassi Fihri