Après 24 journées, la lutte pour le titre se limite aux deux clubs casablancais, la plus proche équipe au classement de ce duo de tête, à savoir l'AS FAR (3e/37 pts), pointant à 12 unités de la deuxième place.
Entre le Wydad leader avec 53 points et le Raja, dauphin à quatre unités (49 pts), ce sera donc le match de la saison. Les Rouges, s’ils gagnent ce duel, vont creuser encore l’écart à cinq journées de la fin, mais, plus encore, vont avoir un ascendant psychologique important pour mener à bien leur finish.
Les Verts, eux, auront à cœur de réduire l’écart en prévision d’une remontada qui lui permettrait de sauver une saison pour le moins compliquée.
En effet, le Raja a dû composer avec plusieurs changements administratifs et techniques, avec l’élection d’un nouveau bureau dirigeant fin octobre dernier, qui a dû jeter l’éponge avant la fin de la saison. D'ailleurs, la prochaine assemblée élective du Raja aura lieu le jour du derby.
La valse des entraîneurs n’a pas arrangé les choses pour le club vert, avec un éphémère et décevant passage de Marc Wilmots, qui a succédé au Tunisien Lassad Chabi Jarda, qui arrivait pourtant à obtenir des résultats, même si la manière n’était pas au rendez-vous. Rachid Taoussi, appelé à la rescousse, n’arrive pas encore à trouver le rythme avec le Raja.
Cette instabilité s’est nettement répercutée sur le groupe, déséquilibré par une transition mal gérée: les jeunes éléments recrutés n’arrivent pas, en effet, à combler le vide laissé par des piliers de l’équipe ayant choisi de voler sous d'autres cieux comme Soufiane Rahimi et Ben Malango.
En revanche, le Wydad a le moral au top. Forts de leur stabilité, surtout technique, avec un Walid Regragui qui est arrivé à bâtir un groupe solide et installer un style de jeu efficace et réaliste, les Rouges sont prédisposés à rafler tout cette saison. En effet, brillant vainqueur de la Ligue des Champions, le WAC mène à bien sa campagne en championnat, se maintient en course pour la Coupe du Trône et jouera la supercoupe contre la Renaissance de Berkane.
L’ascendant mental des Wydadis est rehaussé par la convocation en équipe nationale du défenseur central Achraf Dari, du milieu défensif Yahya Jabrane et de l’arrière gauche Yahya Attiat Allah, qui ont fait bonne figure lors des derniers matchs des Lions de l’Atlas. Cela se répercutera également sur la compétitivité des Rouges qui entameront le derby avec plus de matches dans les jambes, par rapport à leur rival qui a dû gérer une longue trêve.
Mais au-delà de ces paramètres, le derby casablancais échappe à tout pronostic objectif, car son sort obéit plus à des facteurs d’ordre mental, comme la grinta, la concentration jusqu’au bout et l’exploitation intelligente des demi-occasions qui se présentent.
Vu les enjeux qui animent les protagonistes et le contexte général, ce derby promet un beau spectacle. Seule note décevante: Ce 132e derby sera sans charme dans les gradins, car joué à huis clos.
LODJ avec MAP
Entre le Wydad leader avec 53 points et le Raja, dauphin à quatre unités (49 pts), ce sera donc le match de la saison. Les Rouges, s’ils gagnent ce duel, vont creuser encore l’écart à cinq journées de la fin, mais, plus encore, vont avoir un ascendant psychologique important pour mener à bien leur finish.
Les Verts, eux, auront à cœur de réduire l’écart en prévision d’une remontada qui lui permettrait de sauver une saison pour le moins compliquée.
En effet, le Raja a dû composer avec plusieurs changements administratifs et techniques, avec l’élection d’un nouveau bureau dirigeant fin octobre dernier, qui a dû jeter l’éponge avant la fin de la saison. D'ailleurs, la prochaine assemblée élective du Raja aura lieu le jour du derby.
La valse des entraîneurs n’a pas arrangé les choses pour le club vert, avec un éphémère et décevant passage de Marc Wilmots, qui a succédé au Tunisien Lassad Chabi Jarda, qui arrivait pourtant à obtenir des résultats, même si la manière n’était pas au rendez-vous. Rachid Taoussi, appelé à la rescousse, n’arrive pas encore à trouver le rythme avec le Raja.
Cette instabilité s’est nettement répercutée sur le groupe, déséquilibré par une transition mal gérée: les jeunes éléments recrutés n’arrivent pas, en effet, à combler le vide laissé par des piliers de l’équipe ayant choisi de voler sous d'autres cieux comme Soufiane Rahimi et Ben Malango.
En revanche, le Wydad a le moral au top. Forts de leur stabilité, surtout technique, avec un Walid Regragui qui est arrivé à bâtir un groupe solide et installer un style de jeu efficace et réaliste, les Rouges sont prédisposés à rafler tout cette saison. En effet, brillant vainqueur de la Ligue des Champions, le WAC mène à bien sa campagne en championnat, se maintient en course pour la Coupe du Trône et jouera la supercoupe contre la Renaissance de Berkane.
L’ascendant mental des Wydadis est rehaussé par la convocation en équipe nationale du défenseur central Achraf Dari, du milieu défensif Yahya Jabrane et de l’arrière gauche Yahya Attiat Allah, qui ont fait bonne figure lors des derniers matchs des Lions de l’Atlas. Cela se répercutera également sur la compétitivité des Rouges qui entameront le derby avec plus de matches dans les jambes, par rapport à leur rival qui a dû gérer une longue trêve.
Mais au-delà de ces paramètres, le derby casablancais échappe à tout pronostic objectif, car son sort obéit plus à des facteurs d’ordre mental, comme la grinta, la concentration jusqu’au bout et l’exploitation intelligente des demi-occasions qui se présentent.
Vu les enjeux qui animent les protagonistes et le contexte général, ce derby promet un beau spectacle. Seule note décevante: Ce 132e derby sera sans charme dans les gradins, car joué à huis clos.
LODJ avec MAP