M. Abderrazak Ben Saga, chef de la Division de l’information et de l’orientation au Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, également Coordinateur national des Careers centers, a mis en exergue la valeur ajoutée du renforcement des langues, s’appuyant sur des chiffres avancés à la Chambre des Conseillers.
L’introduction et le renforcement des langues s’est imposé après le diagnostic et l’évaluation des rendements interne et externe du système actuel de licence.
Pour ce qui est du rendement interne, il est impératif de noter que le taux de décrochage est très élevé en cycle universitaire, il est de 47,2%.
L’un des facteurs déterminants de cette déperdition n’est autre que la fracture linguistique entre l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur. L’enseignement des matières se fait en arabe au niveau du primaire, du collégial et du secondaire. Au niveau universitaire, ces mêmes matières sont enseignées en langue française, ce qui ne permet pas à un certain nombre d’étudiants de réussir leur parcours universitaire.
Le cadre ministériel a relevé un autre échec lié à la langue. Si 53% de bacheliers arrivent au supérieur avec un bac sciences ou techniques, à l’entrée à l’université au niveau des licences, seulement 15 % choisissent des filières scientifiques. Ce qui montre leur désintérêt marqué pour les sciences, lié en grande partie à cette fracture linguistique.
Le principal indicateur pour ce qui est du rendement externe, également lié à la maitrise de langues mais aussi aux soft skills, c’est le taux de chômage. Il est de 25% au niveau des lauréats issus des établissements à accès ouvert, notamment le cycle de licence.
En ce qui concerne la réinsertion professionnelle, on ne cherche plus le meilleur de la classe. L’importance a été donnée, au niveau mondial, à cette architecture pédagogique liée au cycle de Bachelor et aux soft skills, approuvée par certaines études. Celle de l’université de Stanford a montré que pour la réussite professionnelle, les employeurs préfèrent une maitrise de 85% des soft skills et seulement 15% des hardskills (le savoir et les compétences techniques).
Le bachelor a donc instauré les langues au niveau des deux années du tronc commun universitaire, et ce, avec des tests de positionnement qui permettent de regrouper les étudiants selon leurs niveaux pour améliorer l’enseignement.
Quant aux soft skills, ils valorisent les compétences et répondent au marché de travail. Si les hardskills préparent aux métiers qui existent déjà, la valeur ajoutée des soft skills, ces compétences comportementales et relationnelles, préparent les étudiants aux métiers existants et ceux qui n’existent pas encore.
L’introduction et le renforcement des langues s’est imposé après le diagnostic et l’évaluation des rendements interne et externe du système actuel de licence.
Pour ce qui est du rendement interne, il est impératif de noter que le taux de décrochage est très élevé en cycle universitaire, il est de 47,2%.
L’un des facteurs déterminants de cette déperdition n’est autre que la fracture linguistique entre l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur. L’enseignement des matières se fait en arabe au niveau du primaire, du collégial et du secondaire. Au niveau universitaire, ces mêmes matières sont enseignées en langue française, ce qui ne permet pas à un certain nombre d’étudiants de réussir leur parcours universitaire.
Le cadre ministériel a relevé un autre échec lié à la langue. Si 53% de bacheliers arrivent au supérieur avec un bac sciences ou techniques, à l’entrée à l’université au niveau des licences, seulement 15 % choisissent des filières scientifiques. Ce qui montre leur désintérêt marqué pour les sciences, lié en grande partie à cette fracture linguistique.
Le principal indicateur pour ce qui est du rendement externe, également lié à la maitrise de langues mais aussi aux soft skills, c’est le taux de chômage. Il est de 25% au niveau des lauréats issus des établissements à accès ouvert, notamment le cycle de licence.
En ce qui concerne la réinsertion professionnelle, on ne cherche plus le meilleur de la classe. L’importance a été donnée, au niveau mondial, à cette architecture pédagogique liée au cycle de Bachelor et aux soft skills, approuvée par certaines études. Celle de l’université de Stanford a montré que pour la réussite professionnelle, les employeurs préfèrent une maitrise de 85% des soft skills et seulement 15% des hardskills (le savoir et les compétences techniques).
Le bachelor a donc instauré les langues au niveau des deux années du tronc commun universitaire, et ce, avec des tests de positionnement qui permettent de regrouper les étudiants selon leurs niveaux pour améliorer l’enseignement.
Quant aux soft skills, ils valorisent les compétences et répondent au marché de travail. Si les hardskills préparent aux métiers qui existent déjà, la valeur ajoutée des soft skills, ces compétences comportementales et relationnelles, préparent les étudiants aux métiers existants et ceux qui n’existent pas encore.