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Il n’y a de pire aveugle que celui qui ne veut voir, dit le proverbe. C’est encore plus vrai en ce qui concerne les responsables politiques.
Les réseaux sociaux bouillonnent de mécontentement envers le chef du gouvernement, en raison des prix des hydrocarbures et de la cherté de la vie, en général.
Manipulation de l’opinion publique s’est aussitôt écriée une certaine presse, peu importe les supposés marionnettistes désignés.
Une manière de dire que la cause de cette colère d’une partie de l’opinion publique nationale contre le chef du gouvernement ne saurait être la cherté du coût de la vie.
Ou, pire encore, que cette large frange de la population ne serait pas rendue compte de la baisse de son pouvoir d’achat si ce n’étaient des « esprits tordus » pour leur en faire prendre conscience.
La coalition gouvernementale est composée de trois formations politiques. Les voyez-vous coordonner une harmonieuse action concertée pour aider les Marocains à surmonter le choc de l’inflation ?
Pendant qu’un membre du gouvernement est allé suer de chaleur dans les provinces ravagées par les feux de forêt, le chef d’équipe s’est rendu à un festival pour écouter de la musique par une belle nuit d’été.
Une balade dans le propre fief dudit personnage qui a, par ailleurs, tourné au désastre « communicationnel » quand ce dernier s’est fait haranguer par la foule.
Et ce sans citer cette autre membre du gouvernement qui dit aujourd’hui une chose et son contraire, le lendemain, tout en jurant ne pas avoir exprimé une position pourtant enregistrée son et image.
Il faut, d’ailleurs, avoir un profond mépris pour l’intelligence des Marocains en tenant de leur faire croire qu’une remise en opération de l’unique raffinerie du pays ne serait pas une bonne affaire.
Auriez-vous besoin d’un petit cours sur la marge de raffinage, la capacité de stockage et l’abécédaire de la sécurité énergétique, Madame la ministre ?
Il faut être réaliste. Les Marocains ont vu nombre de leurs attentes profondément déçues, après avoir poussé un ouf de soulagement quand ils se sont débarrassés des médiocres barbus.
Il faut appartenir aux catégories sociales aux conséquents revenus pour ne pas prendre conscience que l’inflation a ravagé le pouvoir d’achat de larges franges de la population.
Ce n’est donc pas la peine d’en rajouter dans l’insulte en accusant les Marocains, tourmentés et irrités par l’absence de mesures aptes à freiner leur baisse de niveau de vie, d’être de simples marionnettes.
« Un, je donne en hausse du Smig, dix je prends en hausse des prix » est la meilleure manière de se faire prendre en grippe par les électeurs, ces gens auxquels ont été faites beaucoup de promesses.
La discordance des valeurs politiques, quand elle vient à se révéler, empêche l’harmonie d’une démarche théoriquement concertée.
Les réseaux sociaux bouillonnent de mécontentement envers le chef du gouvernement, en raison des prix des hydrocarbures et de la cherté de la vie, en général.
Manipulation de l’opinion publique s’est aussitôt écriée une certaine presse, peu importe les supposés marionnettistes désignés.
Une manière de dire que la cause de cette colère d’une partie de l’opinion publique nationale contre le chef du gouvernement ne saurait être la cherté du coût de la vie.
Ou, pire encore, que cette large frange de la population ne serait pas rendue compte de la baisse de son pouvoir d’achat si ce n’étaient des « esprits tordus » pour leur en faire prendre conscience.
La coalition gouvernementale est composée de trois formations politiques. Les voyez-vous coordonner une harmonieuse action concertée pour aider les Marocains à surmonter le choc de l’inflation ?
Pendant qu’un membre du gouvernement est allé suer de chaleur dans les provinces ravagées par les feux de forêt, le chef d’équipe s’est rendu à un festival pour écouter de la musique par une belle nuit d’été.
Une balade dans le propre fief dudit personnage qui a, par ailleurs, tourné au désastre « communicationnel » quand ce dernier s’est fait haranguer par la foule.
Et ce sans citer cette autre membre du gouvernement qui dit aujourd’hui une chose et son contraire, le lendemain, tout en jurant ne pas avoir exprimé une position pourtant enregistrée son et image.
Il faut, d’ailleurs, avoir un profond mépris pour l’intelligence des Marocains en tenant de leur faire croire qu’une remise en opération de l’unique raffinerie du pays ne serait pas une bonne affaire.
Auriez-vous besoin d’un petit cours sur la marge de raffinage, la capacité de stockage et l’abécédaire de la sécurité énergétique, Madame la ministre ?
Il faut être réaliste. Les Marocains ont vu nombre de leurs attentes profondément déçues, après avoir poussé un ouf de soulagement quand ils se sont débarrassés des médiocres barbus.
Il faut appartenir aux catégories sociales aux conséquents revenus pour ne pas prendre conscience que l’inflation a ravagé le pouvoir d’achat de larges franges de la population.
Ce n’est donc pas la peine d’en rajouter dans l’insulte en accusant les Marocains, tourmentés et irrités par l’absence de mesures aptes à freiner leur baisse de niveau de vie, d’être de simples marionnettes.
« Un, je donne en hausse du Smig, dix je prends en hausse des prix » est la meilleure manière de se faire prendre en grippe par les électeurs, ces gens auxquels ont été faites beaucoup de promesses.
La discordance des valeurs politiques, quand elle vient à se révéler, empêche l’harmonie d’une démarche théoriquement concertée.