Le débat ravivé
Les chiffres dévoilés par le ministère de l’Éducation nationale concernant le décrochage scolaire pour l’année 2022/2023 ont ravivé le débat sur l’efficacité des politiques éducatives mises en place pour lutter contre ce phénomène.
Bien que le nombre de décrocheurs ait diminué de 12 % par rapport à l’année précédente, le taux reste préoccupant et suscite des interrogations sur le système éducatif.
Bien que le nombre de décrocheurs ait diminué de 12 % par rapport à l’année précédente, le taux reste préoccupant et suscite des interrogations sur le système éducatif.
Statistiques et comparaisons
En 2022/2023, environ 300,000 élèves ont quitté l’école, contre 334,664 l’année précédente. Houcine Zahidi, expert en politiques éducatives publiques, a qualifié ces chiffres de « très effrayants », remettant en cause l’efficacité du système éducatif national.
Zahidi a mis en lumière une comparaison frappante : le nombre d’élèves inscrits en première année du primaire en milieu rural pour 2023/2024 (295,483) est presque équivalent au nombre de décrocheurs en 2022/2023 (294,458).
Cela suggère que le système éducatif perd autant d’élèves qu’il en accueille en milieu rural chaque année.
En milieu rural et urbain, 538,552 élèves se sont inscrits en première année du primaire en 2022/2023, mais le nombre de décrocheurs en une seule année dépasse 50 % de ce chiffre.
Zahidi souligne que ces taux élevés de décrochage posent des questions sur la capacité du système éducatif à répondre aux exigences de développement économique et social du pays.
Zahidi a mis en lumière une comparaison frappante : le nombre d’élèves inscrits en première année du primaire en milieu rural pour 2023/2024 (295,483) est presque équivalent au nombre de décrocheurs en 2022/2023 (294,458).
Cela suggère que le système éducatif perd autant d’élèves qu’il en accueille en milieu rural chaque année.
En milieu rural et urbain, 538,552 élèves se sont inscrits en première année du primaire en 2022/2023, mais le nombre de décrocheurs en une seule année dépasse 50 % de ce chiffre.
Zahidi souligne que ces taux élevés de décrochage posent des questions sur la capacité du système éducatif à répondre aux exigences de développement économique et social du pays.
Causes et conséquences
Zahidi a souligné que le décrochage commence dès la première année du primaire, atteignant 4,7 % à la fin de ce cycle, soit 58,819 enfants.
Il a identifié la classe à niveaux multiples comme un facteur chronique à éliminer, expliquant qu'un enseignant se retrouve face à un mélange de niveaux scolaires difficile à gérer et à former adéquatement.
Il a également mis en garde contre l’aggravation de l’illettrisme, les décrocheurs étant susceptibles de retomber dans l’illettrisme en raison de leur faible formation scolaire et de leur abandon précoce de l’école.
Il a identifié la classe à niveaux multiples comme un facteur chronique à éliminer, expliquant qu'un enseignant se retrouve face à un mélange de niveaux scolaires difficile à gérer et à former adéquatement.
Il a également mis en garde contre l’aggravation de l’illettrisme, les décrocheurs étant susceptibles de retomber dans l’illettrisme en raison de leur faible formation scolaire et de leur abandon précoce de l’école.
Solutions proposées
Pour remédier à ce problème, Zahidi appelle à adopter des modèles éducatifs internationaux plus attractifs et flexibles, offrant aux apprenants de multiples options pour continuer leur formation.
Il plaide également pour l'intégration de la formation professionnelle et de l’éducation nationale dans un même secteur ministériel, afin de garantir et de faciliter la mobilité entre l’enseignement académique et professionnel à tous les niveaux.
Zahidi estime que ces réformes pourraient stopper l'hémorragie du décrochage scolaire, mettant en lumière les défis et les opportunités pour le système éducatif national et appelant à des réformes courageuses pour garantir un avenir meilleur aux élèves.
L'odj avec Hespress
Il plaide également pour l'intégration de la formation professionnelle et de l’éducation nationale dans un même secteur ministériel, afin de garantir et de faciliter la mobilité entre l’enseignement académique et professionnel à tous les niveaux.
Zahidi estime que ces réformes pourraient stopper l'hémorragie du décrochage scolaire, mettant en lumière les défis et les opportunités pour le système éducatif national et appelant à des réformes courageuses pour garantir un avenir meilleur aux élèves.
L'odj avec Hespress