Or, avec les orientations stratégiques du nouveau modèle de développement, notamment, celles traitant du cadre macro-économique, cette politique macro-prudentielle, tant défendue, corps et âme, par le Wali de Bank Al Maghrib risque de voler en éclats.
Et pour causes, le pilotage de la politique macroéconomique, tel que repensé en mode NMD, est conçu à travers une articulation judicieuse entre l’objectif de stabilité des prix et celui de la stimulation de l’économie et de l’amélioration de l’accès au crédit bancaire pour les opérateurs économiques. Et devrait aboutir à une évolution de la mission de Bank Al Maghrib vers un mandat dual.
Une inflexion qui, telle que perçue par le Wali de Bank Al Maghrib, lors de sa toute dernière conférence de presse, nécessite un « face-à-face » pour qu’elle soit mieux affinée, et un consensus « de part et d’autre » pour qu’elle soit mieux appropriée, mieux expliquée.
En attendant, le constat de la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement est sans appel : La politique monétaire suivie, du fait de la priorité donnée uniquement à l’objectif de stabilité des prix, n’a pas favorisé la dynamisation de l’investissement.
Elle s’est inscrite davantage dans une optique de sécurisation des conditions de financement de l’Etat sur le marché intérieur que dans un objectif plus affirmé de contribution à la croissance économique et à la création d’emplois.
Et d’où viendrait cette croissance dans la mesure où comme le rappelle, à juste titre, la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement, le rendement de la politique actionnariale de l’Etat étant ce qu’elle est, les besoins de financement de l’Etat sont, essentiellement, satisfaits à travers le recours à l’endettement via le marché intérieur qui absorbe environ 80 % de la dette du Trésor, créant ainsi un effet d’éviction.
Et ce, au moment où le secteur bancaire affiche peu d’engouement pour le risque ou le financement du secteur privé, notamment les TPME qui, rappelons le, constituent l’essentiel de l’appareil productif.
Et pour causes, le pilotage de la politique macroéconomique, tel que repensé en mode NMD, est conçu à travers une articulation judicieuse entre l’objectif de stabilité des prix et celui de la stimulation de l’économie et de l’amélioration de l’accès au crédit bancaire pour les opérateurs économiques. Et devrait aboutir à une évolution de la mission de Bank Al Maghrib vers un mandat dual.
Une inflexion qui, telle que perçue par le Wali de Bank Al Maghrib, lors de sa toute dernière conférence de presse, nécessite un « face-à-face » pour qu’elle soit mieux affinée, et un consensus « de part et d’autre » pour qu’elle soit mieux appropriée, mieux expliquée.
En attendant, le constat de la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement est sans appel : La politique monétaire suivie, du fait de la priorité donnée uniquement à l’objectif de stabilité des prix, n’a pas favorisé la dynamisation de l’investissement.
Elle s’est inscrite davantage dans une optique de sécurisation des conditions de financement de l’Etat sur le marché intérieur que dans un objectif plus affirmé de contribution à la croissance économique et à la création d’emplois.
Et d’où viendrait cette croissance dans la mesure où comme le rappelle, à juste titre, la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement, le rendement de la politique actionnariale de l’Etat étant ce qu’elle est, les besoins de financement de l’Etat sont, essentiellement, satisfaits à travers le recours à l’endettement via le marché intérieur qui absorbe environ 80 % de la dette du Trésor, créant ainsi un effet d’éviction.
Et ce, au moment où le secteur bancaire affiche peu d’engouement pour le risque ou le financement du secteur privé, notamment les TPME qui, rappelons le, constituent l’essentiel de l’appareil productif.
Edito Noureddine Batije sur le dernier i-Mag
Magazine créé avec Madmagz.