Par ailleurs, il y a à peine un an, consciente de l'apport de l’IA dans le cadre de la santé, l’Académie du Royaume du Maroc avait organisé une grande manifestation scientifique, dans le cadre des maladies émergeantes et souligné l’urgence de la coordination entre les médecins et les ingénieurs, pour un meilleur rendement dans le cadre de la recherche et de l’innovation au profit de notre santé.
Une synergie entre chercheurs multidisciplinaires qui ne peut que faire avancer davantage les progrès.
Aujourd’hui, c’est au tour de l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers (ENSAM) de Rabat et de l’Institut de Recherche sur le Cancer (IRC), de se concentrer sur l’IA, en faveur d’une meilleure prise en charge de cette maladie, incurable dans certains cas. Médecins et ingénieurs vont renforcer leurs expériences, chacun selon son centre d’intérêt, et avec les outils qu’ils peuvent dispenser pour une meilleure prise en charge du patient.
L’IA étant au cœur de la médecine de la santé, particulièrement, pour ce qui est de la cancérologie. Son apport dans l’amélioration des diagnostics et de la personnalisation des traitements est bel et bien reconnu, grâce aux avancées majeures dans ce domaine.
C’est dans cette optique que l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers (ENSAM) de Rabat, a organisé, en collaboration avec l’Institut de Recherche sur le Cancer (IRC), l’Université Euro- Méditerranéenne de Fès (UEMF), l’Equipe de Recherche en Oncologie Translationnelle (EROT) et l'Association Marocaine de Formation et de Recherche en Oncologie Médicale(AMFROM), la “Première Journée Nationale sur l’Intelligence Artificielle en Oncologie ”sous format hybride. Une journée qui vise à fédérer cliniciens et ingénieurs afin de faire émerger la médecine du futur. Mais aussi, de sceller des partenariats bipartites ou multiples autour de la question.
D’ailleurs, à la clôture de ce grand événement, une convention a été signée par les deux partenaires, ENSAM et UM6. Elle vise principalement la promotion de la recherche dans le domaine de la santé, particulièrement dans le domaine biomédical dont l’oncologie.
Une synergie entre chercheurs multidisciplinaires qui ne peut que faire avancer davantage les progrès.
Aujourd’hui, c’est au tour de l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers (ENSAM) de Rabat et de l’Institut de Recherche sur le Cancer (IRC), de se concentrer sur l’IA, en faveur d’une meilleure prise en charge de cette maladie, incurable dans certains cas. Médecins et ingénieurs vont renforcer leurs expériences, chacun selon son centre d’intérêt, et avec les outils qu’ils peuvent dispenser pour une meilleure prise en charge du patient.
L’IA étant au cœur de la médecine de la santé, particulièrement, pour ce qui est de la cancérologie. Son apport dans l’amélioration des diagnostics et de la personnalisation des traitements est bel et bien reconnu, grâce aux avancées majeures dans ce domaine.
C’est dans cette optique que l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers (ENSAM) de Rabat, a organisé, en collaboration avec l’Institut de Recherche sur le Cancer (IRC), l’Université Euro- Méditerranéenne de Fès (UEMF), l’Equipe de Recherche en Oncologie Translationnelle (EROT) et l'Association Marocaine de Formation et de Recherche en Oncologie Médicale(AMFROM), la “Première Journée Nationale sur l’Intelligence Artificielle en Oncologie ”sous format hybride. Une journée qui vise à fédérer cliniciens et ingénieurs afin de faire émerger la médecine du futur. Mais aussi, de sceller des partenariats bipartites ou multiples autour de la question.
D’ailleurs, à la clôture de ce grand événement, une convention a été signée par les deux partenaires, ENSAM et UM6. Elle vise principalement la promotion de la recherche dans le domaine de la santé, particulièrement dans le domaine biomédical dont l’oncologie.
Pr. Khalid El Bikri, Directeur de l’ENSAM : Contribuer ensemble au développement de la santé digitale au Maroc
« L’ENSAM, qui relève de l’Université Mohammed 5 est une école d’ingénieurs en pleine transformation. Elle est appelée, dans le cadre de son projet de développement 2018-2022, à changer de paradigme, en s’orientant de plus en plus vers les métiers d’avenir, qui sont et seront fortement impactés par la transformation digitale actuelle et future. Une transformation qui est porteuse d’une multitude d’innovations technologiques censées être au service de l’Humanité.
C’est dans ce cadre que nous encourageons et soutenons, au sein de l’établissement, la recherche appliquée, la recherche et développement multidisciplinaire, dans plusieurs domaines prioritaires pour notre pays, dont la santé digitale. Nous estimons qu’il y a beaucoup à apporter, grâce à nos moyens matériels, tel que le Centre de fabrication additive qui est à plus juste titre, le plus grand centre de fabrication additive universitaire au Maroc, mais également, en sollicitant nos enseignants-chercheurs experts dans ce domaine. En plus de la conjugaison et de la mutualisation de nos efforts avec d’autres équipes de chercheurs, issues d’autres institutions, dont l’université Mohamed VI des sciences de la santé, qui constitue notre partenaire stratégique, avec lequel nous comptons développer une collaboration aussi bien au niveau de la formation ingénieur et biomédical que dans le domaine de la recherche scientifique. Les résultats escomptés, à travers cette collaboration, seront très certainement à la hauteur des attentes des deux parties, pour répondre et contribuer ensemble au développement du
Pr. Chakib Nejjari, Président de l’UM6 des sciences de la santé : Synergie et complémentarité dans le développement d’applications
« L’innovation est au cœur de la stratégie de l’UM6 des sciences de la santé. Nous sommes persuadés que la synergie et la complémentarité entre les équipes des deux institutions, l’ENSAM et l’UM6, permettra de développer des solutions incluant les sciences de la santé et l’ingénierie au service du patient. Les applications à développer ensemble sont d’ailleurs très nombreuses. Nous pouvons citer par exemple, entre autres, l’intelligence artificielle en oncologie pour améliorer sa prise en charge, mais aussi, dans la fabrication d’orthèses pour nos patients. L’intelligence artificielle est aujourd’hui un axe extrêmement important dans le cadre du développement de la médecine. L’objectif, en marge de cette synergie, c’est avoir dans le futur, des brevets et des publications en commun, des résultats qu’on ne peut obtenir qu’avec du travail d’équipe et de la complémentarité ».
C’est dans ce cadre que nous encourageons et soutenons, au sein de l’établissement, la recherche appliquée, la recherche et développement multidisciplinaire, dans plusieurs domaines prioritaires pour notre pays, dont la santé digitale. Nous estimons qu’il y a beaucoup à apporter, grâce à nos moyens matériels, tel que le Centre de fabrication additive qui est à plus juste titre, le plus grand centre de fabrication additive universitaire au Maroc, mais également, en sollicitant nos enseignants-chercheurs experts dans ce domaine. En plus de la conjugaison et de la mutualisation de nos efforts avec d’autres équipes de chercheurs, issues d’autres institutions, dont l’université Mohamed VI des sciences de la santé, qui constitue notre partenaire stratégique, avec lequel nous comptons développer une collaboration aussi bien au niveau de la formation ingénieur et biomédical que dans le domaine de la recherche scientifique. Les résultats escomptés, à travers cette collaboration, seront très certainement à la hauteur des attentes des deux parties, pour répondre et contribuer ensemble au développement du
Pr. Chakib Nejjari, Président de l’UM6 des sciences de la santé : Synergie et complémentarité dans le développement d’applications
« L’innovation est au cœur de la stratégie de l’UM6 des sciences de la santé. Nous sommes persuadés que la synergie et la complémentarité entre les équipes des deux institutions, l’ENSAM et l’UM6, permettra de développer des solutions incluant les sciences de la santé et l’ingénierie au service du patient. Les applications à développer ensemble sont d’ailleurs très nombreuses. Nous pouvons citer par exemple, entre autres, l’intelligence artificielle en oncologie pour améliorer sa prise en charge, mais aussi, dans la fabrication d’orthèses pour nos patients. L’intelligence artificielle est aujourd’hui un axe extrêmement important dans le cadre du développement de la médecine. L’objectif, en marge de cette synergie, c’est avoir dans le futur, des brevets et des publications en commun, des résultats qu’on ne peut obtenir qu’avec du travail d’équipe et de la complémentarité ».
Pr. Hassan Ghazal, Président de l’Association Marocaine de télémédecine et e-santé
Egalement membre du Groupe d’experts de l’OMS et chercheur associé au sein des deux organismes signataires (ENSAM-Rabat et UM6SS), Pr. Ghazal relève la valeur ajoutée de l’IA pour mieux pratiquer la télémédecine en cancérologie.
« Outre la prévention, le dépistage précoce, le diagnostic, le traitement, la lutte contre la stigmatisation et la recherche thérapeutique ; la lutte contre le cancer a besoin de la télémédecine, à tous les niveaux. Cet outil innovant devrait être mis à disposition des acteurs de la santé. Si la téléconsultation, la télé-expertise et la télésurveillance sont particulièrement utiles en oncologie, la téléconsultation reste essentielle pour mettre en relation le patient avec son spécialiste, malgré la distance ou les contraintes sanitaires, par exemple. La téléconsultation a un intérêt central dans la prise en charge des patients cancéreux, pour limiter leurs déplacements, faciliter les soins ou minimiser les risques d’interruption du traitement ou les ruptures de suivi.
La télémédecine est encouragée par le ministère de la Santé dans l’accès aux soins pour malades chroniques, en particulier, dans les zones rurales enclavées. L'utilisation de l'IA est en train de transformer profondément les relations à distance entre patient et médecin. La téléconsultation était utile pendant la période de confinement, dans la prise en charge de patients ne pouvant aller voir leur médecin par peur de contagion. L'utilisation de l'IA, couplée à la téléconsultation, peut ainsi compenser les faiblesses des soins à distance, notamment quand ils sont faits par téléphone. Au fait, l'IA peut être envisagée pour un meilleur accès au dossier médical du patient pour des informations cliniques pertinentes. À cet égard, des systèmes de conversation interactifs activés par l'IA pourraient être utilisés en télémédecine pour mieux gérer les données de santé, contenues dans les dossiers des patients qui consultent à distance. Quant à l'utilisation de dispositifs connectés qui peuvent enrichir l'examen clinique en l'absence d'examen présentiel, il existe déjà des kits d'objets connectés pour réaliser des téléconsultations grâce aux algorithmes d'IA qui y sont intégrés. D'autre part, il existe des solutions digitales plus adaptées à la pratique de la télé-expertise médicale, où l'application des conseils donnés par les algorithmes d’IA associés aux logiciels d'expertise permet une meilleure interprétation et diagnostic. Cependant, c'est dans le domaine de la télésurveillance médicale que l'IA est la plus concluante. Le défi de l'organisation des soins à domicile, en particulier pour les personnes âgées, est grand, mais peut être relevé, en partie, par l'IA. La télémédecine aidée par l'IA peut nous aider à prévenir ou atténuer les effets d’une nouvelle catastrophe sanitaire qui pourrait être liée à une pandémie infectieuse ou non transmissible ».
Propos recueillis par Bouteina BENNANI
« Outre la prévention, le dépistage précoce, le diagnostic, le traitement, la lutte contre la stigmatisation et la recherche thérapeutique ; la lutte contre le cancer a besoin de la télémédecine, à tous les niveaux. Cet outil innovant devrait être mis à disposition des acteurs de la santé. Si la téléconsultation, la télé-expertise et la télésurveillance sont particulièrement utiles en oncologie, la téléconsultation reste essentielle pour mettre en relation le patient avec son spécialiste, malgré la distance ou les contraintes sanitaires, par exemple. La téléconsultation a un intérêt central dans la prise en charge des patients cancéreux, pour limiter leurs déplacements, faciliter les soins ou minimiser les risques d’interruption du traitement ou les ruptures de suivi.
La télémédecine est encouragée par le ministère de la Santé dans l’accès aux soins pour malades chroniques, en particulier, dans les zones rurales enclavées. L'utilisation de l'IA est en train de transformer profondément les relations à distance entre patient et médecin. La téléconsultation était utile pendant la période de confinement, dans la prise en charge de patients ne pouvant aller voir leur médecin par peur de contagion. L'utilisation de l'IA, couplée à la téléconsultation, peut ainsi compenser les faiblesses des soins à distance, notamment quand ils sont faits par téléphone. Au fait, l'IA peut être envisagée pour un meilleur accès au dossier médical du patient pour des informations cliniques pertinentes. À cet égard, des systèmes de conversation interactifs activés par l'IA pourraient être utilisés en télémédecine pour mieux gérer les données de santé, contenues dans les dossiers des patients qui consultent à distance. Quant à l'utilisation de dispositifs connectés qui peuvent enrichir l'examen clinique en l'absence d'examen présentiel, il existe déjà des kits d'objets connectés pour réaliser des téléconsultations grâce aux algorithmes d'IA qui y sont intégrés. D'autre part, il existe des solutions digitales plus adaptées à la pratique de la télé-expertise médicale, où l'application des conseils donnés par les algorithmes d’IA associés aux logiciels d'expertise permet une meilleure interprétation et diagnostic. Cependant, c'est dans le domaine de la télésurveillance médicale que l'IA est la plus concluante. Le défi de l'organisation des soins à domicile, en particulier pour les personnes âgées, est grand, mais peut être relevé, en partie, par l'IA. La télémédecine aidée par l'IA peut nous aider à prévenir ou atténuer les effets d’une nouvelle catastrophe sanitaire qui pourrait être liée à une pandémie infectieuse ou non transmissible ».
Propos recueillis par Bouteina BENNANI
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