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Par Najib Mikou
Malgré le climat économique mondial encore délétère, des indicateurs crédibles permettent de relever un léger recul d’une inflation récessioniste qui a presque tout dévasté sur son chemin.
Aux États-Unis, en Espagne, en France et ailleurs, le taux jusque-là déprimant, d’une inflation parfois à deux chiffres, commence à dévisser.
Il n’est pas du tout encore question de crier victoire ou de croire que les cures successives injectées ici et là par les gouvernements et les Banques Centrales, soient parvenues à juguler une inflation sans précédent.
Il faut répéter ici que les seuls moyens structurels de venir à bout de cette inflation et de renouer avec la croissance et l’emploi, sont l’arrêt de la guerre en Ukraine, la suspension des sanctions et la bonne gestion des flux que va enclencher la reprise économique.
Tout le reste n’est que thérapie superficielle, ponctuelle, excessivement coûteuse et récessioniste, qui permettrait certes, de temporiser une tendance, tel que c’est le cas depuis le mois d’août dernier, mais sans jamais l’infléchir véritablement.
Chez nous, alors que le gouvernement et la Banque Centrale, s’activent et activent depuis des mois, tous les moyens possibles pour endiguer les effets collatéraux ravageurs sur les plans économique et social, d’une inflation quasi-intégralement importée, nous assistons depuis septembre dernier, au phénomène d’une inflation maintenue volontairement par des opérateurs économiques.
Des prix de matières premières, de produits alimentaires et du transport maritime, baissent depuis le mois d’août dernier à l’international. À titre d’exemple, le transport maritime de marchandises, a confirmé sa tendance baissière à un rythme bien plus rapide que prévu, atteignant aujourd’hui jusqu’à – 60% de ses niveaux du 1er trimestre 2022.
Faut-il souligner ici que le coût du transport international peut représenter à lui seul parfois, 30 à 40% de la valeur de la marchandise importée.
Force est de constater que l’industriel tout comme le consommateur, ne profitent pas du tout de ces baisses factuelles qui devaient automatiquement générer des baisses significatives de coûts de revient et de prix à la consommation.
Les spéculations et/ou maintiens de prix par des prédateurs invétérés, provoquent des augmentations artificielles, injustifiées des prix, alors que nous devrions assister plutôt, à des baisses significatives des prix.
Bien plus grave encore, de tels agissements nuisent à l’effort public inlassable contre les effets de l’inflation.
Il n’est absolument pas permis d’amplifier une inflation importée qui nous ronge depuis le 1er trimestre 2022, par une inflation artificielle incivique.
Une Économie parce que libérale, ne peut pas tout permettre, tout laisser faire par des opérateurs, quand bien même soient-ils privés. Parce que le marché n’est pas un électron libre, l”intervention publique contre les prédateurs, n’a jamais été et ne doit jamais être un gros mot ringard, amusant et révolu. Les enjeux sociaux, économiques, industriels, financiers collectifs, l’emportent sur l’ensemble des autres.
Aux États-Unis, en Espagne, en France et ailleurs, le taux jusque-là déprimant, d’une inflation parfois à deux chiffres, commence à dévisser.
Il n’est pas du tout encore question de crier victoire ou de croire que les cures successives injectées ici et là par les gouvernements et les Banques Centrales, soient parvenues à juguler une inflation sans précédent.
Il faut répéter ici que les seuls moyens structurels de venir à bout de cette inflation et de renouer avec la croissance et l’emploi, sont l’arrêt de la guerre en Ukraine, la suspension des sanctions et la bonne gestion des flux que va enclencher la reprise économique.
Tout le reste n’est que thérapie superficielle, ponctuelle, excessivement coûteuse et récessioniste, qui permettrait certes, de temporiser une tendance, tel que c’est le cas depuis le mois d’août dernier, mais sans jamais l’infléchir véritablement.
Chez nous, alors que le gouvernement et la Banque Centrale, s’activent et activent depuis des mois, tous les moyens possibles pour endiguer les effets collatéraux ravageurs sur les plans économique et social, d’une inflation quasi-intégralement importée, nous assistons depuis septembre dernier, au phénomène d’une inflation maintenue volontairement par des opérateurs économiques.
Des prix de matières premières, de produits alimentaires et du transport maritime, baissent depuis le mois d’août dernier à l’international. À titre d’exemple, le transport maritime de marchandises, a confirmé sa tendance baissière à un rythme bien plus rapide que prévu, atteignant aujourd’hui jusqu’à – 60% de ses niveaux du 1er trimestre 2022.
Faut-il souligner ici que le coût du transport international peut représenter à lui seul parfois, 30 à 40% de la valeur de la marchandise importée.
Force est de constater que l’industriel tout comme le consommateur, ne profitent pas du tout de ces baisses factuelles qui devaient automatiquement générer des baisses significatives de coûts de revient et de prix à la consommation.
Les spéculations et/ou maintiens de prix par des prédateurs invétérés, provoquent des augmentations artificielles, injustifiées des prix, alors que nous devrions assister plutôt, à des baisses significatives des prix.
Bien plus grave encore, de tels agissements nuisent à l’effort public inlassable contre les effets de l’inflation.
Il n’est absolument pas permis d’amplifier une inflation importée qui nous ronge depuis le 1er trimestre 2022, par une inflation artificielle incivique.
Une Économie parce que libérale, ne peut pas tout permettre, tout laisser faire par des opérateurs, quand bien même soient-ils privés. Parce que le marché n’est pas un électron libre, l”intervention publique contre les prédateurs, n’a jamais été et ne doit jamais être un gros mot ringard, amusant et révolu. Les enjeux sociaux, économiques, industriels, financiers collectifs, l’emportent sur l’ensemble des autres.