A lire ou à écouter en podcast :
De cet argent qui coule à flots perdus.mp3 (4.28 Mo)
De l’argent mal en place !
Où est passé l’argent ? Il semble que cet « argent » qui fait tourner nombre de têtes de chez nous, puisqu’à sa seule évocation les oreilles se dressent et le reste suit... si cet « argent » tarit dans quelques réserves nécessaires, peine à boucher un besoin qui n’attend plus, et qui se mêle, et de sitôt, d’une profusion d’impatience doublée de colère, c’est qu’il est, à coup sûr, déversé ailleurs, là où il fait moins bon d’y être.
Un argent déversé à flots, avec un retour-sur-déversement qui équivaut à des miettes. De quel toupet faut-il être muni pour appuyer la légitimité de ces dépenses indiscrètes , auprès de ceux en mal de dignité, et de ressources nécessaires pour y prétendre, que quelques 60 millions de dirhams viennent irriguer chaque année que le bon Dieu fait, ceci depuis 2017, la machine parlementaire pour que ses députés puissent accoucher de propositions de lois à soumettre au gouvernement. Ceci est de l’avis de qui ? Du gouvernement bien sûr.
Qu’est-ce la moitié d’une dérision ?
Oui, le gouvernement a surtout des idées. Là n’est pas le malheur, car quand nous apprenons que ces ébauches de lois sont loin d’avoir grâce aux yeux de ce même gouvernement, que c’est plutôt obéir à une formalité que de maintenir le flot aberrant, n’est-ce pas que la forme, en ce qu’elle a trait à la façade, est plutôt bien entretenue de ce côté ?
Des lois laissées dans les tiroirs, inexploitées, des lois dormantes, ou, dit-on, pas au niveau du défi juridique, nous tombons de notre chaise. Et c’est à raison que notre plume s’en est allée valser du côté des « miettes », car seuls 4% des propositions de lois, émanant des députés , avaient eu, l’année courante, l’aval de Sir gouvernement...Clin d'oeil à notre démocratie représentative...
Autre nuance à apporter à ce rendu mauvais, est que cette « part », quoique dérisoire, n’est point adoptée en sa totalité. Il est vrai que plus que la moitié le soit...mais qu’est-ce la moitié d’une dérision ?
Où est passé l’argent ? Il semble que cet « argent » qui fait tourner nombre de têtes de chez nous, puisqu’à sa seule évocation les oreilles se dressent et le reste suit... si cet « argent » tarit dans quelques réserves nécessaires, peine à boucher un besoin qui n’attend plus, et qui se mêle, et de sitôt, d’une profusion d’impatience doublée de colère, c’est qu’il est, à coup sûr, déversé ailleurs, là où il fait moins bon d’y être.
Un argent déversé à flots, avec un retour-sur-déversement qui équivaut à des miettes. De quel toupet faut-il être muni pour appuyer la légitimité de ces dépenses indiscrètes , auprès de ceux en mal de dignité, et de ressources nécessaires pour y prétendre, que quelques 60 millions de dirhams viennent irriguer chaque année que le bon Dieu fait, ceci depuis 2017, la machine parlementaire pour que ses députés puissent accoucher de propositions de lois à soumettre au gouvernement. Ceci est de l’avis de qui ? Du gouvernement bien sûr.
Qu’est-ce la moitié d’une dérision ?
Oui, le gouvernement a surtout des idées. Là n’est pas le malheur, car quand nous apprenons que ces ébauches de lois sont loin d’avoir grâce aux yeux de ce même gouvernement, que c’est plutôt obéir à une formalité que de maintenir le flot aberrant, n’est-ce pas que la forme, en ce qu’elle a trait à la façade, est plutôt bien entretenue de ce côté ?
Des lois laissées dans les tiroirs, inexploitées, des lois dormantes, ou, dit-on, pas au niveau du défi juridique, nous tombons de notre chaise. Et c’est à raison que notre plume s’en est allée valser du côté des « miettes », car seuls 4% des propositions de lois, émanant des députés , avaient eu, l’année courante, l’aval de Sir gouvernement...Clin d'oeil à notre démocratie représentative...
Autre nuance à apporter à ce rendu mauvais, est que cette « part », quoique dérisoire, n’est point adoptée en sa totalité. Il est vrai que plus que la moitié le soit...mais qu’est-ce la moitié d’une dérision ?
Le gouvernement se défend…mal
De l’autre côté, la parole est à la défense, le gouvernement se défausse sur la piètre qualité des lois soumises, eu égard de leur forme, loin d’être correcte. Que les députés manquent d'outils pour ce faire...Le bon sens voudrait que le robinet des millions soit fermé à défaut de résultats probants, fallut-Il rester les bras croisés, c’est que le robinet coule toujours, face à des dépenses inutiles....Formez nos députés !
En même temps, si nous daignons créditer le gouvernement d’un minimum de sérieux, nous tendrons la bonne oreille à cet argument qui repose sur la supposée « mauvaise formulation » des dites propositions, de même, accordons, par équité, ce crédit à nos députés, que nous estimons dotée d’un minimum d’intelligence, et de volonté, pour appréhender de ces pré-requis nécessaires à la mise en forme d’une proposition de loi.
Certains rient déjà, à gorge déployée, vous disent d'un ton narquois " Est-ce le seul argent dont vous trouvez à redire ?"
Hicham Aboumerrouane
De l’autre côté, la parole est à la défense, le gouvernement se défausse sur la piètre qualité des lois soumises, eu égard de leur forme, loin d’être correcte. Que les députés manquent d'outils pour ce faire...Le bon sens voudrait que le robinet des millions soit fermé à défaut de résultats probants, fallut-Il rester les bras croisés, c’est que le robinet coule toujours, face à des dépenses inutiles....Formez nos députés !
En même temps, si nous daignons créditer le gouvernement d’un minimum de sérieux, nous tendrons la bonne oreille à cet argument qui repose sur la supposée « mauvaise formulation » des dites propositions, de même, accordons, par équité, ce crédit à nos députés, que nous estimons dotée d’un minimum d’intelligence, et de volonté, pour appréhender de ces pré-requis nécessaires à la mise en forme d’une proposition de loi.
Certains rient déjà, à gorge déployée, vous disent d'un ton narquois " Est-ce le seul argent dont vous trouvez à redire ?"
Hicham Aboumerrouane